Anghirrim Posted December 14, 2005 Share Posted December 14, 2005 Merci pour ces réponses. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ZOL Posted December 17, 2005 Share Posted December 17, 2005 Le boulot d'Alessi est toujours admirable! En ce qui concerne les photos que j'ai postées, il s'agit d'illustrer la position des siyahs sur la lame, mais les siyahs présentés ne seront pas collés tels qu'on les voit, ils seront renforcés soit par deux lamelles prenant le siyah en sandwich soit par une lamelle collée longitudinalement au milieu, du genou à l'oreille. :37: Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted December 17, 2005 Author Share Posted December 17, 2005 Ok Zol, je crois que je vais cintrer quelques morceaux de frêne pour les syhas. Quand à ma lamelle d'érable elle est un peu fine pour ce que je veux faire. Je ne sais pas si le frêne comme bois d'âme convient, j'ai aussi de l'alisier en perspective et encore de l'érable, ce dernier me paraîssant le plus "facile" pour un premier. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ZOL Posted December 18, 2005 Share Posted December 18, 2005 Erable, oui, mais pas sycomore... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
pierre Posted December 18, 2005 Share Posted December 18, 2005 divers photos prises au musée de de Crepy en Valois. désolé pour l'absence d'échelle et la mauvaise qualité des phots. Un arc turc. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
pierre Posted December 18, 2005 Share Posted December 18, 2005 2 arcs turs avec une géométrie assez differente. dans la même vitrine il y en a un troisième (que je n'ai pas en photo) avec une géométrie encore differente de ces deux la. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
pierre Posted December 18, 2005 Share Posted December 18, 2005 arc a priori indo persan photo prise dans les reserves. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
pierre Posted December 18, 2005 Share Posted December 18, 2005 Et arc Coréen aussi en vitrine. Sur des arcs dans les dimensions que tu vises il y a vraiment des designs très differents. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted December 18, 2005 Author Share Posted December 18, 2005 Merci Pierre, finalement comme en lutherie, il n'y a pas UN violon, comme il n'y a pas UN arc turc ou composite ce qui laisse une liberté de créer heureusement, et Zol en est un très bon exemple... Pour ceux qui n'ont pas encore bien lu, je fais un arc "TRUC" pas turc ni rien d'autre tout en respectant certaines règles de base évidemment ;) Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted March 19, 2006 Author Share Posted March 19, 2006 Bon, après une absence prolongée, petit retour du "truc"... Mon problème était la fabrication des siyahs, et plus particulièrement le cintrage de lames de fortes épaisseurs. En décembre, j'ai 'récolté' un joli p'tit robinier et j'en ai fait sécher quelques morceaux inapte à la fabrication d'un arc. Et maintenant j'ai enfin trouvé le truc pour cintrer des lames de 1.5 cm d'épaisseur sur 3cm de large. Ca donne à peu près ça : Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted March 19, 2006 Author Share Posted March 19, 2006 Le bout est noir, car je ne sais pour quelle raison obscure, le tanin peut être, lors de la cuisson, l'eau est devenue noire, et a colorée le bout qui trempait...ainsi que le fond de la cocotte ! Finalement, j'ai commencé l'ébauche grossière d'un siyah Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted March 19, 2006 Author Share Posted March 19, 2006 (edited) Voilà, pour le petit truc pour plier de telles épaisseurs, déjà, il faut un beau morceau de bois. Un beau morceau de bois c'est : -pas de noeuds -des cernes les plus plats possibles, car une surface convexe est plus dure à plier -une longueur de 40 cm tout simplement pour faire un levier assez puissant pour tordre la lame. Ensuite, je prépare la lame comme pour un arc, je dresse le côté 'dos' sur un seul cerne, certains conseillent même de le faire côté 'ventre'. Après c'est la vapeur classique pendant 2 heures, coinçage de la lame sur une forme elle même fixée sur l'établi, et on tord doucement en laissant venir le bois. Parfois, ça craque quand même, mais si on commence avec 2cm d'épaisseur comme je l'ai fait, on peut sans problème enlever le cerne qui a craqué, celui du dessous étant propre le plus souvent. ... Edited April 3, 2006 by Simon Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ZOL Posted March 19, 2006 Share Posted March 19, 2006 Bravo, c'est très engageant, la lame ( dusbar) semble un peu courte, non ? C'est peut-être que la poignée posée ne se trouve pas à sa place définitive ... poste des photos de la mise en place de chaque élément. La remarque précédente est inspirée par la crainte qu'il y aurait à faire un arc trop puissant, méfie-toi des épaisseurs, c'est souvent trop. Vivement la suite :29: Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted March 19, 2006 Author Share Posted March 19, 2006 (edited) Tu as raison Zol, les branches sont un peu courtes, même si le morceau de bois que tu penses être une poignée n'est là que parce que je l'y ai posé sans y penser ;) Je pense que pour éviter le problème que me pose cette lame trop courte, je vais faire une poignée collée comme les siyahs avec jonture en "v". Cela me permettra de gagner en longueur. Pour ce qui est de l'épaisseur, il est clair que tout sera soigneusement retravaillé à la rape et au racloir jusqu'à obtention d'une première flexion satifaisante des branches, et ensuite je poserai le tendon...mais, j'en suis loin !!! Edited March 20, 2006 by Simon Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted March 22, 2006 Author Share Posted March 22, 2006 Petite parenthèse sur le collage à la colle animale, mais je crois que c'est aussi valable pour les autres colles Je me permet de citer ce cher Adam Karpovicz qui je crois est plutôt avancé dans la fabrication des arcs composites. Je le cite avec d'autant plus d'intérêt que ce qu'il dit correspond exactement à ce qui est fait en lutherie : Stephen is correct in saying the glue must penetrate the components to the greatest possible extent. This is why the Koreans used many coats of very thin glue over horn. The heat and/or low concentration makes the glue less viscous for best results. Wood is easier to glue than horn, but still good preparation is essential. It is a common mistake to "roughen" the wood for gluing, by sanding or rasping. This creates fuzzy surface which traps air, so the glue does not penetrate down to solid wood. Also, the drying of glue, which makes it shrink in volume, enhances this effect. The best surface for gluing is smooth, as after scraping, with clean grooves running always along the glued parts (parallel to limbs of bow). Only then the glue can bond well and will saturate the surface (the surfaces should be dried on the side to avoid collecting the glue and trapping air inside the grooves). For best bonding, there must be enough glue in the joints, because the glue tends to sink into the wood, leaving too little for a good bond (remember the glue also looses volume as it dries). It is best to make sure the surfaces are coated enough times with the thin glue to make the dry glue look glossy. Then a coat of thicker glue (20-35%) is put on and the parts pressed together. To further reduce the viscosity of glue on wood, the parts should be heated before applying glue. As long as the thick, liquid glue completely fills the joint, there is no need to rush with clamping. The glue gels in the joint, holding the parts together securely. Then the clamps are used. If the parts fit well, no clamping is needed. This is one of the reasons why it is best to use a glue that gels at the temperature of you workshop (this may vary). I hope it helps. Adam Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, je résume : Avant de coller les pièces (surtout bois/corne et bois/tendon) entre elles on leur applique quelques couches de colle bien liquides afin de les en saturer. Quand la surface devient brillante, alors on peu coller les pièces entres elles avec de la colle plus épaisse tout en prenant soin de pré-chauffer les parties à coller pour éviter que la colle ne saisisse tout de suite. Adam déconseille de poncer ou de râper grossièrement les surfaces à coller car cela à tendance à emprisonner de l'air lors du collage. Il vaut mieux avoir un surface lisse, même lorsque on réalise des sillons sur la corne et le bois. Ces sillons doivent être propres et lisses. Une pièce bien ajustée, bien encollée permet des collages sans serres joints...(là je dis quand même qu'un petit serrage ne fait pas de mal, on ne sait jamais ! ! ) Voilà :bhaoui..: Il va sans dire que pour l'arc en cours je vais respecter scrupuleusement ces indication en 'OR' Petit lien vers la discussion entière ICI Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
acer campestre Posted March 22, 2006 Share Posted March 22, 2006 ces conseils sont excellents, en tout cas pour les colles animales et pour les colles hydrosolubles. Jim Hamm, dans son merveilleux bouquin, dit même de passer une ou deux couches de colle sur un dos d'arc et de bien laisser sècher avant doublage. Cette technique est utilisée dans certains cas en ébénisterie et en lutherie : on encolle les deux pièces à joindre, on laisse sècher, on ponce si nécessaire, puis on met une couche de colle légère et on assemble. ça prend presque immédiatement, c'est très utile pour coller du bois de bout ou des pièces qui ne supporteraient pas les serres-joint. @@@ Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Gallus Sinensis Posted March 23, 2006 Share Posted March 23, 2006 Ce projet est vraiment bien. Pourvu que ça aboutisse ! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted March 23, 2006 Author Share Posted March 23, 2006 Ca aboutira Gallus , ne t'inquiètes pas. Comment je ne sais pas, mais j'irai jusqu'au bout comme pour le 1er arc lamellé collé ;) Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Fraxinus Posted March 23, 2006 Share Posted March 23, 2006 ces conseils sont excellents, en tout cas pour les colles animales et pour les colles hydrosolubles. Jim Hamm, dans son merveilleux bouquin, dit même de passer une ou deux couches de colle sur un dos d'arc et de bien laisser sècher avant doublage. Cette technique est utilisée dans certains cas en ébénisterie et en lutherie : on encolle les deux pièces à joindre, on laisse sècher, on ponce si nécessaire, puis on met une couche de colle légère et on assemble. ça prend presque immédiatement, c'est très utile pour coller du bois de bout ou des pièces qui ne supporteraient pas les serres-joint. @@@ C'est exactement ce qu'il faut faire pour plaquer, utiliser de la colle bien claire pour que le bois "pompe" bien, si c'est un bois très serré comme du Buis un coup croisé de rabot à dents avec un fer bretté le plus fin possible (idem pous les matières comme la corne...) et pour des ouvrage avec de petites pièces comme de la marquetterie pour éviter qu'elles ne gonflent et se déforment de trop on peut remplacer l'eau de la colle par de l'alcool à 40°.... Frank Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted March 25, 2006 Author Share Posted March 25, 2006 Bon continuons doucement... Aujourd'hui, j'ai collé des renforts en érable au niveau des futurs joints des siyahs. En effet la lame ne fait que 5mm d'épaisseur, ce qui est finalement assez peu. J'ai donc collé un petit bout de lame suplémentaire de 5 mm ce qui me fera un joint en "V" sur 1cm d'épaisseur au plus et 11 cm de long, donc plus solide. Cela me permettra par la suite de faire de plus jolis dégradés au niveau des joints Siyahs/lame. J'ai aussi collé un bloc de 12 cm de long qui fera office de poignée. Je ne vais pas le laisser carré, meuh non A noter, j'ai décidé de réaliser tous mes collages avec de la colle animale... Je suis à ce titre en train de tester la colle de poisson qui me semble plus qu'excellente. Un de ces avantages c'est quon peut l'utiliser à des températures beaucoup plus basses que les autres colles animales. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
geziari Posted March 25, 2006 Share Posted March 25, 2006 (edited) :29: Ta colle animale, c'est quel pot : bléd.... ou gal... je ne crois pas que ce soit le truc transparent Edited March 25, 2006 by geziari Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted March 25, 2006 Author Share Posted March 25, 2006 (edited) Vu qu'il me restait de la colle, j'ai tenté ce qu'on peut appeller une expérience plutôt moyenne de collage de tendon. Conclusion, je crois qu'il faut absolument parfaitement préparer ses fibres pour qu'elles soient bien parallèles, sans s'emmêler, bien les mouiller et surtout je crois, travailler dans un endroit sans courants d'air. J'ai donc essayé avec quelques fibres sur un petit morceau de bambou Edited March 25, 2006 by Simon Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted March 25, 2006 Author Share Posted March 25, 2006 (edited) Pour terminer, le prochain composite sera fait différemment avec des branches/siyahs d'un seul bloc, et une poignée jointée en "V", ce qui me paraît plus facile à faire...on verra ;) Ikiak, Bled ou Gal, même combat, ça colle aussi, mais surtout ça coupe le son chez les nains... :devil002: Edited March 26, 2006 by Simon Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ZOL Posted March 25, 2006 Share Posted March 25, 2006 Salut Simon :37: , je ne comprends pas pourquoi tu dis avoir "essayé" sur un morceau de bambou ... quel intérêt si ce morceau de bambou n'est pas un arc ? Le soin extrême dans la préservation du parallélisme des fibres de tendon n'a comme but que d'optimiser son efficacité, donc subsidairement d'en mettre moins... J'ai vu un arc des plaines dont le tendon peint laissait voir que le fabricant n'avait vraiment pas pris autant de précautions. D'accord, ce n'est sans doute pas un exemple à suivre, mais quand même :bhaoui..: Personnellement je prends beaucoup de soin à conserver le parallèlisme tout au long du processus de collage, mais je ne suis jamais allé, par exemple jusqu'à peigner le tendon. La disposition sur ton morceau de bambou est très bien quoiqu'il n'y ait pas l'épaisseur que je mets sur les arcs. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted March 25, 2006 Author Share Posted March 25, 2006 Ben j'ai essayé sur un petit bout pour voir ce qui m'attend...surtout après avoir lu le témoignage d'Aed qui a trouvé ça très difficile et fait des "pâtés"... Vu que j'ai passé l'âge de faire des "pâtés" ;) je préfère goûter ce que je ne connais pas avant d'en manger. De plus le tendon que j'ai utilisé sur le bambou me servira plus tard. J'ai beaucoup trop de respect pour l'animal à qui j'ai "pris" ce tendon pour le gaspiller ! C'est d'ailleurs un des grands avantage des colles animales, on peut tout décoller et récupérer. Donc si mon arc casse, je pourrais me resservir de pleins de morceaux. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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