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Période où l'on tire mal, comment faîtes vous ?


MarcoP0l0
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Je sors d'une période où je tirais vraiment mal, depuis le début du printemps en fait mais là, depuis trois semaines environ, ça va de mieux en mieux et ce soir, ça tapait bien et ça concentrait bien aussi et ça m'a fait vraiment plaisir.

Cela ne fait pas bien longtemps que je tire, 18 mois et j'imagine que tout débutant se trouve confronté plusieurs fois à ce genre de période alors je me dis que cela va sûrement m'arriver encore souvent. Alors je suis à la recherche de conseil pour que ce genre de chose dure le moins longtemps possible.

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Je tirais plutôt pas mal, et puis je me suis mis à tirer comme un sabot.....ça fait bientôt 3 ans que ça dure.

Si je tire comme je le sens, je suis assez précis, mais beaucoup trop haut.

Si je rectifie, il y a conflit d'intérêt entre mon bras et mon cerveau, et ça part n'importe où.........

Si j'arme sans flèche, je suis  bien "dedans", avec flèche, ca monte.

Cherchez pas, docteur, c'est la tête..........

Je n'ai hélas pas encore trouvé de remède.

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il y a 5 minutes, chasseur fou 25 a dit :

ben, déjà, on sait pô avec quoi tu tires. Donc si c'est avec un mââchin à roulettes ou un engin de la guerre des "zétoiles", en effet c'pô normal.

:bomb:

   C'est de moi que tu causes? :31::aggressive::fighting30:

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il y a 17 minutes, chasseur fou 25 a dit :

meuuuuh non, je répondais à Marco, je ne saurais défier Dieu (je m'aime encore assez en faux-cul

Je préfère, je croyais que tu m'accusais de tirer poulie ou arc de l'espace.

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Il y a 4 heures, chasseur fou 25 a dit :

:14: ben, déjà, on sait pô avec quoi tu tires. Donc si c'est avec un mââchin à roulettes ou un engin de la guerre des "zétoiles", en effet c'pô normal.

Mais si c'est avec un bout de bois, il y a des explications, et le mental y est pour beaucoup.

Avec celui-là la plupart du temps :

 

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Il y a 19 heures, MarcoP0l0 a dit :

Je sors d'une période où je tirais vraiment mal,

 Alors je suis à la recherche de conseil pour que ce genre de chose dure le moins longtemps possible.

De ma bien modeste expérience....Souvent quant je tire mal c'est soit:

-Que je suis crevée, malade, bourrée (hic !),etc......L' arc me rappel alors que je ferais mieux d'aller faire la marmotte au dodo.

-Que je me fiche la pression (compét ou exam à passer par exemple), que je veux faire trop bien et que j'ai totalement oublié que le premier but que j'ai c'est de m'amuser, de jouer.

Alors là, dans mon cas, il est urgent d’arrêter de vouloir tirer plusieurs flèches à la suite en restant au même endroit (volée) tout en voulant absolument les grouper dans la même zone.....Sinon ça risque de devenir n'importe nawak et plus je vais tirer plus je vais m'énerver et être malheureuse avec des résultats de pire en pire....

Des pistes qui marchent bien pour moi dans ce genre de situation:

-enlever le blason FFTA concentrique et remplacer, par exemple, par un ballon à faire exploser.

-ne tirer qu'une seule flèche, la récupérer en cible et la retirer à une autre distance.

-prendre une flèche équipée d'une pointe judo et viser la première feuille, motte de terre ou autre "cible" naturelle que je vais voir dans mon champs.

En gros tout faire pour éviter de paniquer à l'idée de ne pas grouper une volée dans le jaune ou dans le rouge et penser à m'amuser avec mon arc juste pour le fun et rien que pour ça .......Voili voiloù pour moi :-)

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il y a une heure, MarcoP0l0 a dit :

Avec celui-là la plupart du temps :

ah oui, un vrai bout de bois quoi. Donc, d'abord, est-ce que l'arc "vit" encore, à savoir bouge-t-il avec les changements de temps ?  Idem pour la corde.

Ensuite, ton mental.........primesautier, lunatique, susceptible ou apathique, calme et pondéré, enfin zen quoi ?

les conditions de tir : devant tout le monde avec l'apéro à la clé ou en solo au calme ?

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Je suis loin d'être un forcené de l'entraînement. En gros, je tire à peine suffisamment pour roder mes arcs et ensuite je pars billette en tête sur un autre projet d'arc à fabriquer (et comme c'est loin de réussir à chaque coup, je vis toujours dans la hantise de "manquer" d'arc sur le ratelier du fait d'une casse qui me laisserait sans aucun de mes "jouets" favoris). Je suis donc très loin d'être un archer aguerri (mais mon ego en a vu bien d'autres :biggrin:). Du coup pas vraiment de conseil à partager si ce n'est ce qui suit...

Pour revenir il y a peu d'un tournoi dit "médiéval" ou je participais donc avec un de mes bouts de bois (c'était en fait principalement l'enjeu perso qui ne regardait que moi), j'ai fait assez rapidement le constat évident que je manquais d'entraînement. C'est logique et on ne peut pas en vouloir aux autres participants d'être plus habile que soi. Il est bien normal que l'expérience dûe à un entraînement régulier finisse par payer (entraînement qui devrait se calquer au plus près des difficultés rencontrées en tournoi, bien entendu)(très bon conseil au passage de la part de Delphine79 quand elle dit enlever le blason FITA pour le remplacer par un ballon ou autre type d'objet à viser).

Bref, pour en revenir au tournoi, le plaisir que j'ai pris progressivement par la suite à tirer avec mon propre matos et l'envie de m'appliquer ont fini par me faire récolter des points mais évidemment pas suffisamment pour combler le retard conséquent accumulé à la fin de la première journée. J'ai été systématiquement "aux fraises" sur 2 épreuves en particulier sans rien marquer du tout (il s'agissait de cibles en mouvement) et c'était vraiment trèèèès frustrant...

Ce que j'ai pu constater, c'est que mon émotivité (dû en partie au fait de tirer en public et plus tout seul pépère dans un jardin) me faisait bâcler nombre de tirs. Je tirais en gros comme s'il y avait le feu au lac et qu'il fallait laisser la place vite vite à l'archer suivant. C'était bien sûr tout à fait contre-productif. Seule l'épreuve de vitesse me laissa la possibilité de défourailler à tout va (et pour le coup je sais ne pas être trop mauvais dans ce type d'épreuve). J'ai vécu ensuite mes coups de bol habituels ou une inspiration soudaine m'a permis de remonter au classement car ces épreuves-là étaient particulièrement bonnifiantes question points à récolter (mais là il s'agissait aussi de stratégie, ce qui a du contribuer même inconsciemment à m'appliquer encore davantage).

Pour résumer, je dirais qu'en ce qui me concerne, la monotonie de la même cible à atteindre à la même distance finit immanquablement par m'ennuyer et je retrouve davantage de plaisir quand il y a variété question difficultés (angles de tirs inhabituels, postures un pied en l'air ou un genou à terre ou dos à la cible etc.)...

Essayer d'atteindre avec des flèches blunt de tout petits objectifs est le genre d'enjeu qui me stimule et me permet d'améliorer mon tir de façon significative.

Je pense qu'il y a aussi un temps pour essayer d'analyser sa posture (et la corriger le cas échéant en ne tirant par ex que sur de la paille sans aucun blason) et un temps ou l'esprit doit se vider complètement en tirant jusqu'à plus soif.

Les monologues et la loghorrée intérieures sont à mon avis ce qui nuit énormément à la qualité du tir et un des principaux obstacles à dépasser... 

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Ce que vous me conseillez, c'est le tir à l'arc que je pratique, juste le plaisir d'aller en forêt un arc et des flèches à la main tel un grand gamin. Je n'ai pratiquement jamais tiré sur un cible sauf quelques fois au club med. Ce que je vise habituellement ce sont des souches ou une balle de tennis que je prend avec moi et parfois une feuille ou une souche éclairée par un rayon de soleil (ça c'est vraiment joli car quand ça tape dedans, la flèche est éclairée par le rayon de soleil et tu sais que ton tir est réussi). Et pourtant malgré des buts très divers, des distances très variables et des pas de tir très différent d'un poste à l'autre, je me suis retrouvé à faire n'importe quoi pendant plusieurs semaines.

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c'est peut être un peu ça le souci, ne tirer que dans des conditions variées avec des distances ...variables. Même si c'est chiant, le tir instinctif demande un certain "étalonnage" de la gestuelle. Comment tu veux que ton cerveau gère ça si tu changes tout le temps ?. D'abord se "caler" en statique pour bien assimiler le geste, et ensuite aller à l'aventure.

Donc, commence tes sorties par une série de tirs à peu près identiques en distance et position, et ensuite attaque le safari. Y a pas de secret, même nous en entrainement chasse on fait comme ça.

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J'avais déjà parcouru ton sujet sur la fabrication de ton arc et une idée m'est venue. Tu dis en effet avoir été surpris par une sorte de dextérité naturelle lors de tes tout premiers tirs. Ça s'explique peut-être par le fait qu'à ce moment-là, tu n'avais pas encore d'idée préconçue de tes capacités : du coup, tu as tiré comme tu le ressentais, sans aucune pression et également avec l'intense satisfaction d'utiliser un arc fabriqué par tes propres mains. Bref, l'aspect ludique prenait le dessus sur toute autre considération (notamment celle du "rendement") et le résultat s'est avéré payant. Par la suite, tu as observé une dégradation de cette même habileté à faire mouche.

De mon point de vue, il n'y a absolument rien d'anormal à cette fluctuation des résultats. Il me semble en effet que tout débutant peut bénéficier au tout début d'une sorte "d'état de grâce" (je n'aime pas trop cette expression un peu trop "religieuse" mais bon faute de mieux...) qui lui permet parfois d'être quasiment au maximum de ses capacités dès l'amorce d'une nouvelle discipline (tir à l'arc ou autre).

De mon côté, j'ai par exemple remporté une course nautique de modèles réduits (voiliers miniatures sans moteur pour lesquels la télécommande ne permettait d'agir que sur l'orientation de la voilure) dans laquelle nous étions environ une dizaine de participants.

Or la personne qui avait mis à disposition ces modèles réduits était un pratiquant de cette discipline (discipline très fun au passage, je me suis éclaté comme un gamin) et participait donc également à la course tandis que j'étais de mon côté un total béotien en la matière (de même qu'en nautisme tout court : je n'ai rien d'un marin, n'ai jamais mis les pieds sur un "optimiste" aux Glénans et mon vocabulaire maritime se réduit à comprendre les mots "poupe", "proue", "tribord" et "babord"). Donc pas de pression et relâchement total de l'outsider sur lequel personne n'oserait parier. Ce qui a payé. J'ai fait toute la course en tête en négociant mes virages au plus près des bouées et j'ai vraiment ressenti instinctivement à quel moment il fallait anticiper au mieux les changements d'orientation de voilure. Je me souviens avoir été également très attentif aux changements d'intensité et d'orientation du vent. Bref, J'ai été le premier étonné du résultat mais étant donné que c'est l'aspect ludique qui avait pris le dessus, finalement ma bonne gestion de la course peut s'expliquer facilement.

Nul doute pour moi que j'aurais été possiblement moins performant lors d'une 2eme course (il n'y en a pas eu). L'idée même d'avoir été au top pour la première m'aurait conduit (même de façon inconsciente) à me considérer comme naturellement doué. Cela aurait eu pour conséquence de surestimer mes capacités ou bien alors de faire passer l'impératif de performance/rendement (en voulant absolument ré-éditer le coup d'avant) avant celle du jeu.

Pour conclure provisoirement, je dirais que de bonnes séances d'entraînement au groupage de flèches pourrait t'être utile. Ne tirer que sur de la paille sans blason. Tu tires une première flèche et tu t'appliques par la suite à grouper au plus près possible les suivantes autour de la première (quel que soit l'endroit ou la première s'est fichée : c'est elle qui doit commander les copines). C'est en tout cas ce à quoi je vais aussi m'exercer prochainement vu que c'est également un grand classique dans les tournois médiévaux...

En espérant que ça t'inspires...

Edited by Le Paresseux
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Je pense que tu as raison @Le Paresseux , ne dit-on pas "la chance du débutant" !

A la réflexion, c'est vrai que j'ai eu le sentiment que mon robinier tirait de moins en moins bien alors que c'était le bonhomme qui faisait de plus en plus n'importe quoi. C'est en tirant avec un autre arc que j'ai retrouvé un tir correct, genre ça, 3 flèche sur 4 dans la souche à une vingtaine de mètre. Et la quatrième, je sais que je l'ai loupée car je me suis mis la pression pour la réussir. Comme tu peux imaginer, quand tout est plus ou moins comme ça, je prends mon pied.

img-2010.jpg

 

Pour la petite histoire, le modélisme, ça je connais, peu les bateaux mais un autre genre de voilier :

 

Edited by MarcoP0l0
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Sympa comme tout, cette petite vidéo :57: ! Si je comprends bien, là aussi il n'y a pas de moteur vu que c'est un planeur ? La musique colle bien aux images, si jamais tu as une idée du titre et des auteurs...

Pour en revenir à l'expression "la chance du débutant", j'y avais pensé aussi mais ce serait quand même réducteur... C'est quand même toi qui manie l'arc donc ça n'est pas que de la chance... Juste une bonne approche et une bonne gestuelle intuitive (on voit bien que tu te débrouilles et j'aimerai en dire autant)... Après on n'est pas toujours aussi performant, hélas, mais beaucoup d'autres sont aussi dans ce cas... Il ne faut pas "psychologiser" trop longtemps, à mon avis... Tout ça va revenir... Sur un bon reggae, histoire de ne pas se prendre la tête :character66:...

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Aucune idée pour le titre et l'auteur de la musique, je l'avais trouvée dans la liste des morceaux disponible sur youtube et je l'avais trouvée sympa.

C'est bien un planeur pur sans moteur, une vieille machine d'une trentaine d'année que j'ai trouvé d'occasion, très sympa à piloter.

Psychoter, ce n'est pas trop mon genre surtout qu'avec ma manière de pratiquer le tir à l'arc en forêt, le tir n'est pas la seule source de plaisir. Le tir à l'arc me pousse à sortir des chemins battus et me fait m'enfoncer dans les forêts. Alors, la découverte et l'observation de la nature occupe un bonne partie de mes balades, plutôt moins quand je tire bien, plutôt plus quand je tire mal, quoique, parfois c'est le contraire.

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Le 4/7/2017 à 16:20, PEDRO a dit :

Même à genoux, Dieu tire très haut..............c'est d'ailleurs pour ca qu'on l'appelle le Très Haut...........

ou plutôt le trait haut ....:18:

Moi , c'est quand je tire bien que je m’inquiète ...mais rapidement  je sais que ça ne va pas durer...

Parfois tirer dans de la paille les yeux fermés pour sentir ce qui se passe.

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