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Le Bon Goût Francais


PEDRO
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Voilà ce qu'est devenu notre restau strasbourgeois préféré, à alpha et à moi...............

L'Etoile, ca s'appelait, connu de pas mal de Webarchers...............

Il n'y a plus qu'un "plat du jour" genre hachis parmentier ou boeuf bourguignon............

Même pas envie d'y remettre les pieds! Même pas par curiosité.

Tout fout le camp, ma bonne dame!

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Ben oui je comprends bien ton dépit doublé d'un grand désarroi mais que veut dire cette bande-rolle aguichante bien que d'un bon gout discutable hein? On y fait quoi alors dans ce restaurant? La fameuse soupe d'orties aux vertus vivifiantes pour mémés atteintes de sécheresse ............cul-tannée ou offre-t-on au dessert une culotte tissée en fibre d'orties pour apaiser les fondements martyrisés par l'audace entreprenante d'alsaciens lubriques testostéronés? Il faut nous dire exactement de quoi dont au sujet duquel il est question foutrecul! l'affaire est délicate quand même!

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La banderolle, c'est le nouveau nom de l'estanco..............en attendant que ce soit en dur.......surement.

On a pleuré quand la patronne de l'Etoile nous a annoncé qu'elle vendait........repris par une chaine, c'est devenu un restau savoyard :wacko: (l'Etoile des neiges), et maintenant ca.............. :pleure:.

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Eh oui, c'est triste... Je compatis d'autant plus que je connais (mais qui ne la connais pas ?) ce genre de douleur.

Nous avons tous perdu un jour un de ces lieux chaleureux où le sentiment d'être presque en famille se doublait de la promesse chaque fois tenue d'un agréable repas, voire d'une fête des papilles et par dessus tout de la compagnie de nos amis qui s'exalte si bien dans le partage des bonnes choses. Nous tenions là ce qui fait le sel de la vie : le bonheur simple aux saveurs sophistiqué, la tranquilité du parfait, l'ordinaire du "très bon", avec en prime la sympathie et le respect qu'on doit aux vrais pros de la cuisine. Et si l'amitié se glissait par dessus avec la patrone, alors le paradis n'était pas loin. Et puis un jour patatras ! Tu sais la nouvelle ? Non ? Ils vendent, malheureux, ils vendent !!!

Un morceau de nous, tout vif et palpitant, passe de vie à trépas en un instant, on nous l'arrache sans anésthésie. Nous somme veufs et cocus à la fois, notre présent est projeté dans le passé en même temps que l'avenir nous est bouché ! Les boules !!!!

Quand cela m'est arrivé je n'ai trouvé de maigre consolation que dans la pensée que les anciens patrons bosseurs et sympathiques avaient bien vendu, cher, à ces nouveaux cuistres chez lesquels je n'ai jamais mis les pieds.

C'est ainsi, rien n'est jamais acquis à l'homme.... Il faut se remettre à chercher, encore, inlassablement, car il est certain que d'autres lieux pleins de bonheur n'attendent que nous pour exister. Mais l'étagère à souvenirs se charge de plus en plus, c'est ce qui nous donne cette gravité dans le bonheur qui a remplacé l'insouciance et la légèreté. Et pour être grave, on est grave !

Edited by Flèche peinte
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Eh oui, c'est triste... Je compatis d'autant plus que je connais (mais qui ne la connais pas ?) ce genre de douleur.

Nous avons tous perdu un jour un de ces lieux chaleureux où le sentiment d'être presque en famille se doublait de la promesse chaque fois tenue d'un agréable repas, voire d'une fête des papilles et par dessus tout de la compagnie de nos amis qui s'exalte si bien dans le partage des bonnes choses. Nous tenions là ce qui fait le sel de la vie : le bonheur simple aux saveurs sophistiqué, la tranquilité du parfait, l'ordinaire du "très bon", avec en prime la sympathie et le respect qu'on doit aux vrais pros de la cuisine. Et si l'amitié se glissait par dessus avec la patrone, alors le paradis n'était pas loin. Et puis un jour patatras ! Tu sais la nouvelle ? Non ? Ils vendent, malheureux, ils vendent !!!

Un morceau de nous, tout vif et palpitant, passe de vie à trépas en un instant, on nous l'arrache sans anésthésie. Nous somme veufs et cocus à la fois, notre présent est projeté dans le passé en même temps que l'avenir nous est bouché ! Les boules !!!!

Quand cela m'est arrivé je n'ai trouvé de maigre consolation que dans la pensée que les anciens patrons bosseurs et sympathiques avaient bien vendu, cher, à ces nouveaux cuistres chez lesquels je n'ai jamais mis les pieds.

C'est ainsi, rien n'est jamais acquis à l'homme.... Il faut se remettre à chercher, encore, inlassablement, car il est certain que d'autres lieux pleins de bonheur n'attendent que nous pour exister. Mais l'étagère à souvenirs se charge de plus en plus, c'est ce qui nous donne cette gravité dans le bonheur qui a remplacé l'insouciance et la légèreté. Et pour être grave, on est grave !

Merci.............hipppsss!

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