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courber du bois à l'huile bouillante ou graisse bouillante


Guest Harms Harm-Jan
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J'me rappelle que ce principe était utilisé en armurerie pour cintrer les crosses de fusil et ainsi les ajuster au tireur. C'était une machine spéciale qui arrosait continuellement d'huile chaude la crosse avec un système de vis pendant un ou deux jours. C'était de très belles crosses en noyer.

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Guest Harms Harm-Jan

Ca me parait difficile à mettre en oeuvre.........en tout cas bien plus que la simple vapeur, et pour quasiment le même résultat.

ben justement... je n'en suis pas aussi sûr l'huile dissous (c'est pas chère!) t elle les therpènes et autres que la vapeur d'eau peut elle dissoudre? La température de la graisse ou de l'huile, de plus, sont bien plus élevé. On devrait donc pouvoir obtenir une plus grande souplesse ou une plus longue souplesse des fibres......non? je me gourge totalement en pleine mono gueule? :blink:

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Guest Harms Harm-Jan

ok PEDRO c'est vrai que du point de vue pratique c'est pas ce qu'il y a de mieux, surtout après avec sa moitié quand il faut mettre les fringues imbibés de graisse de canard dans la machine avec les chaussettes, les slips, les cravattes et les draps et les chemises blanches... :whistling:

Mais sinon, je pense qu'il y a de l'idée. Comme tu dis, les crosses sont très volumineuses néanmoins on peut travailler le bois de cette manière là alors qu'est ce que ça doit être avec des volumes plus fins!!! Imaginez!!

Mat's, j'avoue ne pas me préoccuper trop en ce moment de la dénomination précise et exacte des "goudrons" qui assure la cohésions entre les fibres... c'est un peu pour ça que j'ai utilisé le "autre" et aussi que l'huile me parait intéressante car, à mon avis d'ignorant, l'huile ne les dissous (c'est toujours le même prix) pas.

Je me gourge toujours aussi abissalement?

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J'avais essayé a deux ou trois reprises et j'ai très vite abandonné. Bois mis dans de l'huile de lin très chaude. Comme le dit Pedro, difficulté d mise en œuvre, le résultat final sur le bois était, d'un point de vue esthétique assez médiocre, il était, de plus impossible de coller quoi que ce soit sur le bois, la pénétration de l'huile était au final limitée ) à peine 1mm et en plus l'huile de lin chaude, ce n'est pas ce qui est le plus plaisant à sentir....

La vapeur comme la chaleur directe permettent de réchauffer l'eau comprise dans les parois des cellules de cellulose et donc de les ramollir. L'avantage de la vapeur, c'est que l'on ne monte justement pas trop en température ( du moins normalement) et que ces cellules risquent moins d'être endommagées.

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Guest Harms Harm-Jan

Tu peux nous relater par le détail les expériences que tu as mené?

Je souhaiterai me faire une idée de ce qui est réellement faisable avec l'huile... Si elle n'a pénétré que d'un mm c'est que le temps d'immersion n'était pas ennorme. A moins que...

Si on trempait le bois quelques jours dans la graisse avant de le plonger dans l'huile "bouillante" (genre 150°C ou 200°)...

Si on trempais le bois chauffé dans de l'huile chaude...

Je sais je me prends la tête avec une idée fixe, mais je souhaite la creuser jusqu'au bout avant de l'abandonner.

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Grand récipient métallique chauffé à sa base et rempli d'huile de lin. Je n'ai pas mesuré la température de l'huile de lin mais elle devait être au dessus de 100°C, surement pas bouillante puisque la t°c d'ébullition est de 387°. Le bois est resté 3/4 d'heure dans l'huile puis a été plié ça a très bien marché.

Je pense que je devais être au dessus des 100°c mais de combien?

Ce que j'en ai retiré sur le coup, des vêtements flingués par l'huile ( je ne portais pas encore de tablier à l'époque) j'ai manqué de me bruler, et un bois graisseux est encre plus compliqué à mettre en place sur une forme pour le courber qu'un bois normal.

Après analyse, sur le moment l'huile avait très peu pénétré, une fois le tout sec et l'aspect de surface était moche. ça m'a largement suffit à l'époque pour éviter d'aller plus loin.

En y repensant aujourd'hui: Outre ces éléments, je rajouterais que plus le temps et la température de chauffe sont importants, plus les qualités mécaniques du bois se dégradent. Je relisais un de mes bouquins sur le bois qui indiquait que lors d'une bonne chauffe à la vapeur$, par bonne j'entends menée dans les règles de l'art, le bois ne devais pas perdre plus de 10 à 20% des ses qualités mécaniques. Si tu chauffes le bois au delà de 100°c, tu vas forcement diminuer encre plus les qualités mécas du bois. Une crosse de fusil n'a pas du tout à subir les mêmes contraintes mécaniques qu'une branche d'arc l'hulle peut donc être utilisée mais je ne me hasarderais pas à monter un bois à 200°c pour ensuite le courber et en faire un arc.

Un dernier point, Dans les domaines ethnographiques et historiques, le gras est utilisé pour courber les branches d'arc on enduit la zone a courber de gras puis on l'expose à une chaleur directe. La matière grasse permet alors de mieux répartir la chaleur et d'éviter que le bois ne marque mais c'est tout. c'est l'eau contenue dans les cellules du bois qui en chauffant ramollit le bois et permet d'en modifier la forme.

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bonjour, je voyais faire ca par un vieil armurier ou je passais beaucoup de temps, il cintrait une crosse(le chasseur avait perdu l oeil droit )et il a ramené la visée sur l oeil gauche,il avait mis la crosse dans une espece de cintreuse avec des cales en bois et il allait verser de la parafine bouillante dessus a intervalles reguliers, il avait son etabli a coté,donc pas de perte de temps; il faisait ca sur plusieurs jours quand meme.en augmentant la courbure tout les jours. mais la crosse ne trempait pas dedans.

Edited by far east
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Guest Harms Harm-Jan

Grand récipient métallique chauffé à sa base et rempli d'huile de lin. Je n'ai pas mesuré la température de l'huile de lin mais elle devait être au dessus de 100°C, surement pas bouillante puisque la t°c d'ébullition est de 387°. Le bois est resté 3/4 d'heure dans l'huile puis a été plié ça a très bien marché.

Je pense que je devais être au dessus des 100°c mais de combien?

Ce que j'en ai retiré sur le coup, des vêtements flingués par l'huile ( je ne portais pas encore de tablier à l'époque) j'ai manqué de me bruler, et un bois graisseux est encre plus compliqué à mettre en place sur une forme pour le courber qu'un bois normal.

Après analyse, sur le moment l'huile avait très peu pénétré, une fois le tout sec et l'aspect de surface était moche. ça m'a largement suffit à l'époque pour éviter d'aller plus loin.

En y repensant aujourd'hui: Outre ces éléments, je rajouterais que plus le temps et la température de chauffe sont importants, plus les qualités mécaniques du bois se dégradent. Je relisais un de mes bouquins sur le bois qui indiquait que lors d'une bonne chauffe à la vapeur$, par bonne j'entends menée dans les règles de l'art, le bois ne devais pas perdre plus de 10 à 20% des ses qualités mécaniques. Si tu chauffes le bois au delà de 100°c, tu vas forcement diminuer encre plus les qualités mécas du bois. Une crosse de fusil n'a pas du tout à subir les mêmes contraintes mécaniques qu'une branche d'arc l'hulle peut donc être utilisée mais je ne me hasarderais pas à monter un bois à 200°c pour ensuite le courber et en faire un arc.

Un dernier point, Dans les domaines ethnographiques et historiques, le gras est utilisé pour courber les branches d'arc on enduit la zone a courber de gras puis on l'expose à une chaleur directe. La matière grasse permet alors de mieux répartir la chaleur et d'éviter que le bois ne marque mais c'est tout. c'est l'eau contenue dans les cellules du bois qui en chauffant ramollit le bois et permet d'en modifier la forme.

merci pour ce retour d'expérience.

Je vais mener une expérience à plus long terme... en enduisant dans un premier temps régulièrement et pendant plusieurs jours le bois de graisse chaude

puis je chaufferai l'ensemble et mettrai sous contrainte. Disons 1mmde pénétration/heure (comme je n'ai pas d'autres références, je prends celle ci en attendant) ça équivaut à 24mm/jour à priori... je vais prendre des gabaris tests de même bois même taille même volume issus du même morceau et d'aspect le plus proche possible (cernes localisation dans la pièce de bois dont ils sont issus) pour pouvoir comparer les données. Un seul soucis, je n'ai rien pour mesurer la température du bois lors de la chauffe...

Sait on à quelle température la graisse de canard boue? Comme l'huile de lin? (ça doit dépendre de la pureté sûrement...)

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RECETTE DE L'ARC A LA GRAISSE DE CANARD

INGREDIENTS

- 1 bel arc en bois (proscrire les fibres synthétiques)

- 8 à 10 g de sel fin de mer

- 4 g de poivre blanc frais moulu

- 600 g de graisse de canard

PREPARATION

1

Garder l’arc intact (ne pas le découper même s’il est très long) Choisissez un contenant de dimensions appropriées . L'assaisonner du sel et du poivre et le laisser mariner sur une bâche, toute une nuit, à température ambiante à peine fraîche (éviter le réfrigérateur).

2

Dans une casserole qui fera juste le volume de l’arc, faire chauffer la graisse en la portant à 90° C (vérifier avec sonde ou thermomètre). Y déposer doucement l’arc préalablement « dégourdi » à la température de la cuisine (soit 20° C à 25° C pour éviter le choc thermique avec la graisse). Le laisser cuire 10 mn. de chaque côté,.

3

Le retirer délicatement du bain de graisse à l'aide de crochets en métal et le poser sur une bâche propre. Le laisser s'égoutter et refroidir complètement. L'envelopper alors d'un fin tissus de coton (ou de lin pour les plus traditionalistes). Le déposer dans une terrine ou tout autre récipient de dimensions suffisantes en le recouvrant de la graisse refroidie mais encore liquide.

4

Mettre le récipient dans une pièce fraiche et attendre que l’arc « mûrisse » pendant 1 à 2, voire 3 semaines. Cela permettra ainsi aux cellules du bois de bien s’imbiber.

5

Oter le tissus, enlever délicatement la graisse et la conserver dans un bocal (elle servira à une autre cuisson).

6

Tester l’arc avec des flèches que vous aurez préservées de l’humidité en les enduisant d’un peu de graisse ayant servi à cuire l’arc.

7

Bon tir !

:whistling:

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