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Arbalète de guerre


JMC
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Oui, en fait mon idée est que si pour 400 livres, à une même allonge, il te faut un arc composite de 300g (je donne les chiffres au hasard) mais un arc en acier de 500g alors les 200g en trop handicaperont l'arc métallique au niveau des performances. Mais si on peut faire un arc métallique de 800 livres alors l’accroissement de puissance compensera le moins bon comportement du matériau.

il faut raisonner arbalète de cette façon c'est pour cela qu'a la fin du 15"siècle les grosses arbalètes ouvrent pratiquement toutes les armures dépassent les arcs en performances , mais l'ère de la poudre vient de commencer.

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merci Pédro

la dondaine mesurait une quinzaine de centimètres (je n'en ai jamais vu à part quelques dessins si vous avez des documents photos ou autres je suis preneur) je ferai des essais dés que j'ai une arbalète un peu plus musclée

Edited by jmc
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Très intéressant. Il faudra que je fasse le test avec une arbalète composite, pour voir.

Sinon, cela ne fait que confirmer ce que je pensais déjà : le développement des arbalètes est dû à d'autres qualités que son "rendement", même s'il est vrai qu'on a toujours essayé de l'améliorer.

En effet, l'arc est une arme offensive, légère, qui permet une grande mobilité et une cadence de tir élevée. Malheureusement, former un bon archer (puissant et précis), demande une longue formation.

L'arbalète est une arme de siège, plutôt défensive. Elle est plus lourde, lente, et a moins de rendement, et nécessite une protection lors de la phase d'armement. Par contre, celui qui l'utilise devient sufisament efficace et précis avec peu d'entraînement. Autre avantage, une arbalète se répare (on change la pièce usée), pas l'arc. Une arbalète, avec un peu d'entretien, traverse le temps avec plus de bonheur qu'un arc.

Pour revenir au développement de l'arbalète. On observe qu'il s'opère à partir du XIe s. Or, c'est la grande période des sièges. En effet, on ne connais plus les batailles rangées ... jusqu'à Bouvines (1214) il n'y en a aucune... à l'exeption de celles plutôt rares des croisades, qui sont aussi des successions de sièges. Les chroniques regorgent de récit de sièges, où l'arbalète prend une part de plus en plus importante. C'est l'arme parfaite dans ce genre d'exercice, beaucoup plus appropriée que l'arc. D'ailleurs, alors que l'arc a disparu des toutes les armées occidentales (sauf les anglais, par nostalgie des victoire retentissantes qu'ils ont connus dans une guerre de 100 ans qu'ils ont fini par perdre, oubliant les monumentales raclées prises sur la fin... mais je m'égare :rolleyes: ), François Ier conserve un coprs d'arbalétriers pour sa campagne d'Italie, qui se résume à une succession de sièges de villes et de places fortes. Les arbalétriers étaient alors peu nombreux (quelques dizaines, tout au plus), mais leur tâche était celle de véritables snippers, qui se cachaient aux pieds des remparts et supprimaient un à un les défenseurs mal protégés sur les remparts. Peu importait la puissance de l'arme, mais sa précision.

je ne suis pas trop d'accord avec l'idée qu'une arbalète s'utilise avec peu d'entrainement et que l'on distribue à la troupe pour la guerre ou avec une instruction sommaire.

Dans les textes qui nous sont parvenus du moyen age(inventaires et compagnie)si le stocks de carreaux est parfois impressionnant il n'y a pas beaucoup d'arbalètes ,voir peu.

L'arbalète est une arme chère à fabriquer(j'ai lu un jour et je ne sais plus ou qu'au moyen age son prix était celui d'un cheval )elle se transmet sur plusieurs générations c'est au moyen age une arme d'élite qui équipe les milices bourgeoises des villes et les mercenaires (Génois par exemple)

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Oui, en fait mon idée est que si pour 400 livres, à une même allonge, il te faut un arc composite de 300g (je donne les chiffres au hasard) mais un arc en acier de 500g alors les 200g en trop handicaperont l'arc métallique au niveau des performances. Mais si on peut faire un arc métallique de 800 livres alors l’accroissement de puissance compensera le moins bon comportement du matériau.

si je me souvient bien les arcs d'arbalète métallique apparaitront fin 14e début 15e (la difficulté était d'obtenir des arcs suffisamment fiables et qui ne risquaient pas de se briser (difficultés de réaliser des soudures homogènes et efficaces))

il me semble aussi me souvenir que les arcs composites (pour arbalètes) ont longtemps eu les préférences sur les arcs d'acier car ils supportaient également mieux les aléas climatiques surtout l'hiver quand le froid rendait certains arcs en acier cassant

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je ne suis pas trop d'accord avec l'idée qu'une arbalète s'utilise avec peu d'entrainement et que l'on distribue à la troupe pour la guerre ou avec une instruction sommaire.

Dans les textes qui nous sont parvenus du moyen age(inventaires et compagnie)si le stocks de carreaux est parfois impressionnant il n'y a pas beaucoup d'arbalètes ,voir peu.

L'arbalète est une arme chère à fabriquer(j'ai lu un jour et je ne sais plus ou qu'au moyen age son prix était celui d'un cheval )elle se transmet sur plusieurs générations c'est au moyen age une arme d'élite qui équipe les milices bourgeoises des villes et les mercenaires (Génois par exemple)

Oui, tu as raison, j'ai un peu schématisé, tiré les traits (si je puis dire :pardon: ) :21: C'est une arme de bourgeois (non-nobles), surtout sur la fin.

Non, je voulais signaler qu'on est plus vite précis et performant à l'arbalète qu'à larc. Quand on s'entraine à l'arbalète, on a principalement la précision à travailler. A l'arc, il y a en plus un aspect physique non négligeable quand on tire un war-bow.

Enfin, c'est une idée... à creuser :bhaoui..:

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Plus précisément le rapport allonge sur puissance. Et à masse d'arc égale.

Qui est motivé pour trouver une formule donnant la vitesse de sortie d'une flêche en fonction de ces trois facteur? :28:

la masse de l'arc n'est pas le soucis , c'est le rendement de l'arc , les pertes par frottement(autour de 10/100)

Ce qu'il faut prendre en compte c'est le poids du projectile la puissance de l'arc à une allonge connue et ce fameux rendement , ça se calcule , mais moi ,je ne sais pas encore faire.

Edited by jmc
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si je me souvient bien les arcs d'arbalète métallique apparaitront fin 14e début 15e (la difficulté était d'obtenir des arcs suffisamment fiables et qui ne risquaient pas de se briser (difficultés de réaliser des soudures homogènes et efficaces))

il me semble aussi me souvenir que les arcs composites (pour arbalètes) ont longtemps eu les préférences sur les arcs d'acier car ils supportaient également mieux les aléas climatiques surtout l'hiver quand le froid rendait certains arcs en acier cassant

Je croyais que tout ce qui était composite à l'époque supportait mal l'humidité de l'Europe. A cause des colles employées alors, qui étaient pour la plupart solubles à l'eau. Mais peut être généralise-je ( :wacko: ) trop ou pour la période concernée ces colles avaient déjà évoluées. Il est vrai que l'on cite plusieurs fois des arcs d'arbalètes composite. A ce sujet, je me souviens d'une discussion sur ce même forum: de quels cornes pouvait provenir les arcs composite en Europe car la vache pas top et buffle d'eau pas sûr qu'il soit présent. Dans le bouquin de V Serdon, "Armes du diable", elle fait part de l'utilisation de la corne de bouc et que ce matériau est souvent mentionné dans les comptes d'époque (pages 207/208). Utilisé pour des arc d'1 ou 2 pieds de long (par contre quel pied de quel région???).

Alors maintenant, reste plus qu'à trouver l'espèce qui possède des boucs avec des cornes adaptées.

Edited by nono189
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Je croyais que tout ce qui était composite à l'époque supportait mal l'humidité de l'Europe. A cause des colles employées alors, qui étaient pour la plupart solubles à l'eau. Mais peut être généralise-je ( :wacko: ) trop ou pour la période concernée ces colles avaient déjà évoluées. Il est vrai que l'on cite plusieurs fois des arcs d'arbalètes composite. A ce sujet, je me souviens d'une discussion sur ce même forum: de quels cornes pouvait provenir les arcs composite en Europe car la vache pas top et buffle d'eau pas sûr qu'il soit présent. Dans le bouquin de V Serdon, "Armes du diable", elle fait part de l'utilisation de la corne de bouc et que ce matériau est souvent mentionné dans les comptes d'époque (pages 207/208). Utilisé pour des arc d'1 ou 2 pieds de long (par contre quel pied de quel région???).

Alors maintenant, reste plus qu'à trouver l'espèce qui possède des boucs avec des cornes adaptées.

froid ne veut pas dire humidité ... on peut connaître des périodes de temps froid et sec qui sont plus propices aux arcs composites que des arcs en acier de qualité limite ....

ceci dit, les périodes humides dont l'Europe occidentale est coutumière devaient être néfastes aux arcs composites c'est peut-être une des raisons qui explique la moindre diffusion de l'arc composites au nord des Alpes (encore que toute l'Europe centrale et de l'Est utilisera abondamment des arcs composites).Ce qui m'amène à vous livrer une question que me turlupine :

A Crécy, les chroniqueurs disent qu'un orage préalable à la bataille aurait détendu les cordes des arbalétriers génois au service du roi de France.

quid des archers anglais ? auraient-il comme c'est souvent écrit enlevé leurs cordes (plus facile à remettre que pour les arbalètes) ?

Les quelques fois ou j'ai tirer sous une pluie battante, j'ai constaté que ma corde gorgée d'eau s'était rétrécie et que mon arc affiché un band plus important ????

soit l'explication des chroniqueurs français est une justification à bas prix, ....soit (mais ca tendrait à prouver qu'ils n'y connaissaient pas grand chose) ce sont les arcs composite des arbalètes qui ont souffert de l'orage ...

en complément de cette anecdote, l'absence de charroi organisé de l'armée française (avec des arbalétriers en première ligne tandis que mes pavois sont dans le charroi à l'arrière) constitue sans doute une bien plus grave lacune .... qui confirme l'adage encore utilisé de nos jours dans les état-major :

"les amateurs discutent de tactiques, les professionnels de logistique".

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Il faut dire aussi que les arbalètes étant sensées être utilisées plus en défense qu'en rase campagne, elles étaient moins sujettes àux intempéries, qu'elles pouvaient être abritées,,,,,

Je ne crois pas qu'un simple orage puisse vraiment détremper l'épaisse couche de tendons d'un arc d'arbalète....1cm (je viens de le lire sur une doc de JMC en Allemand).....mais ca peut effectivement influer sur le rendement de la corde.......

Par contre, un climat humide permanent (Normandie ou Flandres, par exemple) peut nettement influer sur un arc composite, en particulier si l'archer est en campagne et souvent à la belle étoile (ou plutôt au beau nuage)

Et puis faut pas oublier que le temps et l'état du terrain, sans compter le comportement du public, sont toujours défavorables à l'équipe de France..............................:whistling:

:32:

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Je croyais que tout ce qui était composite à l'époque supportait mal l'humidité de l'Europe. A cause des colles employées alors, qui étaient pour la plupart solubles à l'eau. Mais peut être généralise-je ( :wacko: ) trop ou pour la période concernée ces colles avaient déjà évoluées. Il est vrai que l'on cite plusieurs fois des arcs d'arbalètes composite. A ce sujet, je me souviens d'une discussion sur ce même forum: de quels cornes pouvait provenir les arcs composite en Europe car la vache pas top et buffle d'eau pas sûr qu'il soit présent. Dans le bouquin de V Serdon, "Armes du diable", elle fait part de l'utilisation de la corne de bouc et que ce matériau est souvent mentionné dans les comptes d'époque (pages 207/208). Utilisé pour des arc d'1 ou 2 pieds de long (par contre quel pied de quel région???).

Alors maintenant, reste plus qu'à trouver l'espèce qui possède des boucs avec des cornes adaptées.

Les arcs composites mongoles sont en corne de bouc. C'est à peut près les mêmes que les nôtres... :bhaoui..:

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A Crécy, les chroniqueurs disent qu'un orage préalable à la bataille aurait détendu les cordes des arbalétriers génois au service du roi de France.

quid des archers anglais ? auraient-il comme c'est souvent écrit enlevé leurs cordes (plus facile à remettre que pour les arbalètes) ?

Les quelques fois ou j'ai tirer sous une pluie battante, j'ai constaté que ma corde gorgée d'eau s'était rétrécie et que mon arc affiché un band plus important ????

soit l'explication des chroniqueurs français est une justification à bas prix, ....soit (mais ca tendrait à prouver qu'ils n'y connaissaient pas grand chose) ce sont les arcs composite des arbalètes qui ont souffert de l'orage ...

+1 :108:

Tirant depuis plusieurs années avec un composite, j'ai bien observé une chute brutale de rendement de l'arc soous ou après la pluie. Et plus l'arc est puissant,plus cette observation est frappante !!! :bhaoui..:

J'en ai déjà parlé sur WA je crois. :109: Il faudrait expérimenter la chose pour la mettre en évidence.

Edited by brutus
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Très intéressant. Il faudra que je fasse le test avec une arbalète composite, pour voir.

j'ai quelques chiffres
des tests avec deux arbalètes composites la waffe(arme) 1 fait 131 kg et la waffe 2 280 kg

le bolzen(carreau )1 41 gr
2 47
3 63
4 67
5 90

post-3154-0-99350600-1303119193.jpg

Edited by Cécile
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j'ai quelques chiffres

des tests avec deux arbalètes composites la waffe(arme) 1 fait 131 kg et la waffe 2 280 kg

le bolzen(carreau )1 . 41 gr . vitesse 61.214 m/s

2 . 47 .

3 . 63 . .46.113

4 . 67 . 45.92

5 . 90 . 45.549

j'ai toujours lu que les arcs composites étaient plus rapide que les arcs en aciers , j'ai une arbalète de 500 livres avec un arc en acier , donc de force moins élevée que la composite de 280 kg.

41 gr . 61.5 m/s

49 . 57

70 . 51

84 . 49

103 . 46

l'interprétation est compliquée mais surprenante(et à revérifier surtout ).

Edited by jmc
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:37: JMC avec quoi a tu decoupés les partie sur les coté du mécanisme ? ils sont en fer ?

C'est de la tôle d'acier doux de 2 mm que je découpe à la scie à chantourner

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