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Slenderness


Laurent L.
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Bonjour à tous !

Voilà un petit moment que je n'avait rien posté dans cette partie du forum.

Il faut dire que le quotidien est parfois d'une telle prégnance...

Mais enfin, nul besoin de lettres savantes pour exprimer des idées simples et essentielles.

Et là, qu'est-ce qui était essentiel ?

Deux choses : la simplicité et la finesse.

Car Florence, italienne d'ascendance, avait un cahier des charges des plus clair : "Un n°6, c'est trop petit, un n°8 de jardin, c'est trop gros, un n°7, je ne sais pas, peut-être, mais j'ai les mains fines, le couteau doit l'être aussi...

Sans aller jusqu'à employer le mot "ch...te" :lol: , je dirais que Florence est (vraiment) charmante ! :06:

Alors ce mot anglais, "Slenderness", recouvre aussi bien la réalité - ma foi fort agréable - de ce qu'est Florence, que ce que j'ai cherché à faire.

J'ai choisi un n°8 effilé dont j'ai légèrement grossi et arrondi le talon afin qu'il soit bien en main : je trouve le manche d'origine du n°8 effilé un peu fuyant dans ma paume.

Pour le reste, pas de filets courbes ni de collages complexes ou nombreux dont on ferait le décompte. Pas de cocotte d'étagère ! De l'Olivier, un peu de Palissandre, un chouia de Padouk et "basta" !

Voici donc un petit custom tout simple, un travail sans prétention où l'essentiel est dans l'action, un petit couteau où les plaisirs tactiles de la matière et de la forme passent bien avant celui des yeux.

Bref, un petit n°8 à la finition polie et cirée où l'essentiel est dans le toucher, l'Olivier et le palissandre procurant un contact des plus agréable !

Un couteau tout bête à avoir toujours sur soi, un Opinel pour Flo' !

Slenderness_by_Lagroht.jpg

Edited by Lagroht
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Guest arc à hic

Bien beau celui là encore!!! :24:

Mon premier sentiment était: sobre, fin et élancé. Mais je soupçonne le talon d'être plus sophistiqué que ce que semble l'ensemble...je me trompe??

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Guest arc à hic

le liseret vert qu'on devine est un des magnifiques effets de l'olivier :20:

:24: alors là je dis bravo pour son exploitation

il me semblait bien qu'il y avait une frise quelque part :23: ce laurent est un magicien lorsue ce n'est pas llui qui le fait, il sait admirablement, que dis je magiquement se servir des effets que procurent les bois naturellement!

Quel honneur de t'avoir croisé tes pas :115:

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Harm, tu exagères, tu me :21: , ou permets-moi de te dire que la réciproque est vraie ! C'est tout bête à faire : un peu d'huile de coude, un peu de bois, un peu d'angine... heu... non, ça, ce n'est pas indispensable :lol: ... et puis garder les petits bouts qui serviront un jour... et même s'ils ne servent pas, les garder parce qu'ils sont beaux :) .
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Une "simplicité" de bon aloi !

Une envie de le sentir dans sa poche au moment même où, en regardant les nuages par-delà la fenêtre, on empoigne panier et bâton pour sortir faire une hypothétique cueillette....... pour billebauder, quoi ! :23:

Voilà ce que cet ouvrage m'évoque...... Un peu de Vincenot.

:07: , Laurent, de me souffler ce sentiment.

A

Edited by Avalon
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Vos remarques, camarades doués de talents dont je ne me lasse pas, me touchent beaucoup.

Après avoir travaillé des collages courbes parfois longs (que ce soit lors des découpes ou des assemblages) à réaliser, j'ai eu l'envie de (re)faire un travail bien plus simple, débarrassé d'apparences de complexité, sans vernis révélateur de beauté visuelle.

Et ce fut presque une surprise, ou plutôt un sentiment de "redécouverte", même si à chaque fois que je ponce finement du bois j'éprouve cette sensation : Quel agrément formidable donne dans la main cette matière unique. D'autant que l'Olivier a un "toucher" particulièrement chaud et doux. Et si les courbes, dans leurs multiples rayons, se mettent à parler à notre paume, alors la main a bien du mal à lâcher l'objet qu'elle croyait n'avoir fait qu'avec de la simplicité...

Plus jeune, je taillais et polissais de petits bouts de bois que je gardais en poche ou sur un porte clefs. Leur contact à la fois doux et solide, jamais froid, ne me lassait pas. J'appelais ça des "tripote doigts".

Le mot est trivial, peut-être, et dans sa familiarité, ne recouvre pas la sensibilité recherchée. Et au fond, je n'ai jamais trouvé mieux à mettre dans ma main...

.. à part... une autre main.

Houlà, c'est vrai que j'ai de la fièvre, moi... :rolleyes:

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