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Nouveau site pour un club parisien


Isistounette
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Je fais de l'autopromo ! :109: Le club des Archers des Trois Lys disposent désormais d'une jolie vitrine en ligne ! Notre site tout nouveau tout beau est accessible en cliquant là : notre site

Bonjour

Site très agréable à regarder, normal de faire un peu de promo

Par contre ceci est écrit sur la tradition mérite une explication : Autrefois, cette épreuve consistait à abattre d'une flèche un oiseau en bois placé au centre de la carte. De nos jours, le tir a généralement lieu sur une distance horizontale de 50m. L'archer qui fait tomber l'oiseau est sacré Roy de la compagnie ou du club pour l'année et bénéficie des privilèges et des devoirs associés à cet honneur.

Juste pour ne pas laisser dire et faire n'importe quoi (je précise correction pas critique)

Autrefois cela se faisait à la perche, se rendant sur place en fanfare, pour ceux qui avaient un terrain

Maintenant, c'est comme avant à 50m (environ) dans un jeu de Beursault ou à la perche à 18m

La "tradition" telle qu'elle doit être n'existe pas dans un CLUB, elle est issur des COMPAGNIES, même si le fait de faire ce tir est sympa.

De plus quand je vois l'oiseau sur la photo, cela ne corresponds pas aux directives de dimension données dans les Règlements Géneraux des Compagnies d'Arc.

Je suis sur que les Compagnies, Familles et Rondes sont ouvertes à certaines choses, mais si on laisse faire ou dire cela, la TRADITION va se perdre.

Cela se passe déjà lorsque les archers parlent de volées au lieu de Haltes et que certains (sauf si on ne leur a pas dit) ne saluent pas.

Bonne journée et encore bravo pour le site

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Chouette, une nouvelle discussion sur la tradition....

L'oiseau doit-il être en bois ou le composite est-il accepté ? :10:

Et les colles ... :lol:

Je sors

:scared:

Euh, non je reste encore une ligne :

:29: Super site ; bravo aux concepteurs.

Edited by PatriceB
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Je fais de l'autopromo ! :109: Le club des Archers des Trois Lys disposent désormais d'une jolie vitrine en ligne ! Notre site tout nouveau tout beau est accessible en cliquant là : notre site

beau site mais j'ai une remarque pourquoi sur le thrombinoscope il n'y a pas le nom du chien ?

et sur la page d'acceuil ,

bandeau.gif

le labrador,c'est aussi un membre du club ?

A+

betelgeuse

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... mais si on laisse faire ou dire cela, la TRADITION va se perdre.

Cela se passe déjà lorsque les archers parlent de volées au lieu de Haltes et que certains (sauf si on ne leur a pas dit) ne saluent pas.

Bonne journée et encore bravo pour le site

Le mot "tradition", définition : Ensemble de pratique, d'idées, connaissances, etc... transmises de génération en génération.

S'il n'y a personne pour en parler, ou personne pour transmettre..., ces traditions vont se perdre.

:29: Bravo toutefois à tous ceux qui essaieront de coller au plus proche de la réalité de l'époque même si nous sommes en 2008 et que certaines règles ne sont plus applicables à la lettre de nos jours.

Par contre pour l'OISEAU, c'est facile de coller à la tradition.

En vieux français OISEAULT ou encore PAPEGUAY (Papegay était le mot qui désignait un perroquet. C'était très certainement dû au fait qu'il était très coloré).

Cet oiseau de bois symbolique, doit faire au niveau du gésier, 1 pouce de large (25,4 mm) et 2 pouces de haut. Les ailes et les pattes serrées ne doivent pas faire de relief. Il est fixé, par la queue au centre de la cible (on ne dit pas cible mais "carte" d'ailleur la "carte" ne ressemble pas du tout à une cible dite "anglaise").

La flèche est tirée à 50 mètres de distance entre la "butte" ou est fixée la "carte" et le pas de tir.

Le centre de la carte comporte un rond noir (facile de s'en rappeler, on l'appel donc "le noir"...) et dans ce noir, il y a encore une pastille blanche, petite, petite :106: ... tellement petite qu'on l'appel "la mouche". L'oiseau cache le "noir".

Voici celui que nous utilisons pour exemple. L'oiseau doit être cassé avec un éclat de bois franc et non pas érafflé. Et les pattes de celui-ci ne comptent pas !!! :19::22:

post-914-1224274461.gif

Voilà... pour ceux que ça intéresse. :rolleyes:

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beau site mais j'ai une remarque pourquoi sur le thrombinoscope il n'y a pas le nom du chien ?

et sur la page d'acceuil ,

bandeau.gif

le labrador,c'est aussi un membre du club ?

A+

betelgeuse

Le labrador est la chienne de notre capitaine ! Elle répondu au doux nom d'UV ! Quant à être membre du club... comme elle ne paye pas sa cotis' :109: :109: on dira que c'est notre mascotte adorée !

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Le mot "tradition", définition : Ensemble de pratique, d'idées, connaissances, etc... transmises de génération en génération.

S'il n'y a personne pour en parler, ou personne pour transmettre..., ces traditions vont se perdre.

:29: Bravo toutefois à tous ceux qui essaieront de coller au plus proche de la réalité de l'époque même si nous sommes en 2008 et que certaines règles ne sont plus applicables à la lettre de nos jours.

Par contre pour l'OISEAU, c'est facile de coller à la tradition.

En vieux français OISEAULT ou encore PAPEGUAY (Papegay était le mot qui désignait un perroquet. C'était très certainement dû au fait qu'il était très coloré).

Cet oiseau de bois symbolique, doit faire au niveau du gésier, 1 pouce de large (25,4 mm) et 2 pouces de haut. Les ailes et les pattes serrées ne doivent pas faire de relief. Il est fixé, par la queue au centre de la cible (on ne dit pas cible mais "carte" d'ailleur la "carte" ne ressemble pas du tout à une cible dite "anglaise").

La flèche est tirée à 50 mètres de distance entre la "butte" ou est fixée la "carte" et le pas de tir.

Le centre de la carte comporte un rond noir (facile de s'en rappeler, on l'appel donc "le noir"...) et dans ce noir, il y a encore une pastille blanche, petite, petite :106: ... tellement petite qu'on l'appel "la mouche". L'oiseau cache le "noir".

Voici celui que nous utilisons pour exemple. L'oiseau doit être cassé avec un éclat de bois franc et non pas érafflé. Et les pattes de celui-ci ne comptent pas !!! :19::22:

post-914-1224274461.gif

Voilà... pour ceux que ça intéresse. :rolleyes:

Je transmettrai à nos dirigeants ! Cela dit, je remarque avec un peu de regret que vous n'avez pas apprécié nos efforts puisqu'en tant que club nous perpétuons cette tradition issues des Compagnies !

Edited by Isistounette
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Je transmettrai à nos dirigeants ! Cela dit, je remarque avec un peu de regret que vous n'avez pas apprécié nos efforts puisqu'en tant que club nous perpétuons cette tradition issues des Compagnies !

sisi, d'une part nous trouvons votre site très bien (dit plusieurs fois)

et Nanou a dit : Bravo toutefois à tous ceux qui essaieront de coller au plus proche de la réalité de l'époque

Ce que vous faites, et que tu essayes de faire en transmettant :37:

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Si quelqu'un connait l'origine du mot Papegay, du latin ? ca m'intéresse, pour info , en allemand Papagaï désigne un perroquet

Le Littré dit :

Provenç. papagai, papaguay ; catal. papagall ; espagn. papagayo ; portug. papagaio ; ital. papagallo ; de l'arabe babbaga, perroquet.

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L'ABAT OISEAU en SEINE et MARNE

C'est certainement une manifestation des plus anciennes qui a considérablement évolué aux travers des siècles.

Dans l'Illiade d'Homère et l'Enéide de Virgile, on trouve déjà des récits relatant ce genre de tir: un oiseau vivant était fixé à l'extrémité d'un mat dressé, et permettait de déterminer le meilleur des tireurs.

Si l'oiseau à une certaine époque était vivant, il fut vite remplacé par un oiseau de bois ou de carton. Il était aisé pour nos ancêtres de disposer cet oiseau sur le haut d'une perche ou sur les branches d'un arbre (une survivance de la Chasse ?).

Cette pratique portait le nom de jeu du papegay, qui reste encore de nos jours très prisé dans le nord de la France et en Belgique. L'origine du mot nous vient probablement du provençal : papagai, papagaye; du catalan: papagall; de l'espagnol: papagaye; du portugais: papaguio; de l'italien: papagallo; de l'arabe: babbaga, signifiant perroquet. Au moyen-âge cet oiseau était vert, ce qui pouvait rappeler le perroquet.

L'évolution de la société, la constitution de l'organisation des connétablies ou compagnies pour la défense des villes ont fait de ce tir une épreuve annuelle fixée selon les régions au dimanche de la mi-carême ou au premier dimanche du mois de mai. Celui qui abattait cet oiseau était honoré et déclaré Roy de la Compagnie. En conséquence de quoi il bénéficiait, de la part de la ville, des privilèges d'exemption de charges pour l'année. C'était une sorte de reconnaissance de la ville pour les actions de défenses des archers. Les compagnies à l'époque ne vivaient que sur les fonds propres de leurs archers.

Dans le cas où l'oiseau était abattu trois années de suite par le même archer, celui ci était déclaré Empereur à vie de la Compagnie et en conséquence exempté de charges également à vie (à notre époque XXIème siècle cet avantage n'existe plus).

D'un tir à la vertical (tir à la perche), le tir est devenu horizontal dans un jeu d'arc. Un oiseau de bois (5 cm de hauteur sur 2.5 cm de largeur) est posé sur un support à quelques centimètres de la Carte et s'offre ainsi à l'habileté du tireur le plus chanceux.

De nos jours les privilèges du Roy sont nombreux : dans toutes manifestations traditionnelles, dans les parades il est en tête derrière le porte-drapeau, il débute dans sa Compagnie tous les tirs traditionnels, il préside l'assemblée annuelle qu'il convoque après la démission du bureau et sa responsabilité et non des moindres est d'entretenir l'allée du Roy dans le jeu d'Arc.

Il est possible de se procurer l'oiseau au Musée de l'Archerie (Crépy-en-Valois), mais il est plus " sympa " de le faire soi-même. Il est de la grandeur d'un pouce soit 5 cm de hauteur 2.5 cm de largeur, les ailes serrées sur le corps. Pour un tir horizontal dans un Jeu, il est fixé par une tige ou posé sur un support à quelques centimètres de la carte. Lorsqu'il est touché par une flèche il doit tomber de son support et porter l'impact de la flèche qui l'a touché (c'est le Capitaine avec quelques Chevaliers qui décide si le coup est bon).

Pour un tir à la perche (tir vertical) l'oiseau est différent et les flèches portent le nom de maquet, dont le bout est une sorte de tronc de cône d'environ 2 centimètres de diamètre.

En Seine-et-Marne, de plus en plus de Compagnies pratiquent l'abat oiseau à la perche, c'est une manière de restituer ce tir dans son contexte historique, les tireurs se retrouvent avec les mêmes chances au pied de la perche.

On assiste aussi quelquefois à un tir sur une perche horizontale, à distance réduite, et à l'arc droit pour tous les archers

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