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kermario

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Everything posted by kermario

  1. Un projet spectaculaire! Pour les inter de fin de course, ceux des portes de micro-ondes sont très fiables et sans "faux clic". Matos abondant en déchetterie, d'ailleurs il y en a souvent plusieurs dans un micro-onde (quand l'électronique n'est pas à base de relais, mais dans les modèles "pouraves" à boutons tournants), du type A vers (B ou C). Costaud, compact, broches pour cosses plates (mais on peut aussi souder) et avec des trous pour les fixer par vis: prêt à l'emploi! (m'en suis servi comme inter fin de course pour serrurerie et verrins de portail) Juste au cas où il les faudrait encore.
  2. Le grand suspens reste les essais de tir: il semble que ce qui a déjà été fait en aurait permis depuis longtemps, mais je suppose que comme dans les bons romans c'est gardé pour la fin... AU fait, Jicef, quel type de carreau, masse, longueur, empennage? Des photos! (merci)
  3. bonjour, et vive la récup! deux suggestions: 1, pour augmenter la puissance utiliser deux lattes, soit superposées (une au dessus de la ligne de tir, une en dessous, (pas de trou, en plus!) mais ça suppose un second "longeron" au dessus de l'arbrier comme dans l'arbalète à double arc de Jicef) ou alors consécutives, mais ELLE NE DOIVENT PAS SE TOUCHER (mettre une entretoise au centre (un petit bout de latte?), et un noeud avec la corde entre les deux, au lieu de plaquer les extrémités l'une derrière l'autre) sinon on perd énormément de puissance par frottements entre elles (effet amortisseur à friction des ressorts à lames des camions, ce qui explique que ces ressorts ne "bondissent" pas. Or c'est l'inverse que l'on veut pour un arc!) 2: côté récup, il y de la corde fine, lisse et assez solide "gratos" dans les tringles à rideaux, et les tringles elles-mêmes font d'excellentes glissières d'arbriers (par contre ce n'est pas assez rigide tout seul: risque de flexion du côté de la fente, sous forte tension venant d'un peu au dessus, mais deux superposées "à la Jicef" ça tiendrait) 3 (ajoutée): pour les carreaux, tiges en aluminium ou en fibre de verre issues d'épaves de tentes de camping (les légères, type "igloo"): 100% récup, léger, bien droit, et assez solide (surtout celles en fibre de verre, que l'on peut aussi utiliser comme élément pour construire l'arc, à condition d'en mettre plusieurs: comme des bambous...). Tu sembles moins mauvais bricoleur que moi donc ça devrait marcher. Attention toutefois aux encoches et à certains trous qui sont des amorces de rupture sous charge (comme un accroc dans un pull...)
  4. dans ce cas le problème était totalement hors sujet (de plus, relis ton ancien message, qui proposait cette analogie, il ne disait pas du tout cela!), il était donc inutile de prétendre le contraire. J'en écris des pages parce que moi, je peux prouver ce que je dis (quiconque prends le temps de poser ce problème le résoud de même: c'est un grand classique...). Sup et spé aussi, la différence étant que moi, je m'ensouviens... Je n'ai vu à ce jour aucune démonstration physique opposée à ce que je disais. J'ai depuis longtemps mentionné que l'on pouvait débattre des ordres de grandeurs (ça, sûrement!) pour savoir si cette ECR perdue était gênante ou non (et j'ai mentionné une grosse erreur numérique dans mon premier message, qui changeait ce rapport d'ordre de grandeurs), mais tu n'as même pas saisi cette perche... Dommage! Bon, je raccorche jusqu'à la semaine prochaine de toute façon.
  5. je fus bien moins méprisant que celui qui disait "il est ingénieur" rayé + symbole de moquerie. Je sais maintenant que tu as oublié tes études, car ce que tu viens de réaffirmer est faux: la voiture à roues à forte inertie ira moins loin si ses roues ne sont plus en prise avec le sol une fois lancée. Ca revient à mettre de l'énergie dans un volant d'inertie et ne pas s'en resservir. Je l'ai démontré, tu n'as pu trouver aucune erreur dans ma démo (sinon elle serait mentionnée dans ton message) mais un orgueilleux préfère toujours garder les deux pieds sur l'accélérateur et s'embourber jusqu'au chassis qu'avoir l'humilité de descendre mettre ce qu'il faut sous les roues (ou utiliser le cric, etc). Tu affirme qu'elle ira aussi loin sans le démontrer car soi tu ne connais pas la physique, soit tu la connais aussi, a posé le problème, et à trouvé que j'avais raison... (quiconque a fait math sup sait que j'ai raison sur ce point) J'affirme le contraire et je l'ai démontré Les autres lecteurs concluront d'eux-mêmes. Le rationnel vient toujours à bout de l'orgueilleux (mais ça met souvent dans un mauvaise ambiance, hélàs) il m'arrive de me planter aussi, mais je sais que l'on perd toujours son temps à tenter de prouver que 2+2=5 qu'à faire un erratum et passer à autre chose. Il était pourtant facile de m'objecter (d'autres l'ont fait, à bon escient) "oui, il y a de l'ECR finale perdue, mais c'est acceptable par rapport aux autres avantages des poulies". Je ne comprends donc pas cet arquebouttement sur quelque chose de mathématiquement faux... Relire les vieux cours de physique n'est pas toujours du temps perdu. Ca
  6. bonjour Jicef, Superbes bossoirs! quand je faisais une analogie avec le grément d'un voilier, on est en plein dedans! Très belles pièces d'acastillage de marine (en miniature, je suppose). Pour remonter cette puissante arbalète, il n'est d'ailleurs pas interdit de s'inspirer des winches à manivelles. Un système "à tour" est-il prévu, ou juste un armement genre "bullworker" (cf l'image de l'ancienne pub)?
  7. Bonjour, je n'en dis aucun mal! Je n'en ai juste jamais vu fonctionner en vrai, tout en en ayant déjà entendu parler. Jusqu'à quelle distance la patate est-elle projetée et quelle variété utilise-t-on? Des grosses bintjes ou des petites charlottes? Je suppose que j'en saurai plus en explorant leur site, mais pour le moment je n'arrive pas à enregistrer les pages: ni par Opera, ni par Explorer.
  8. bonsoir et merci, il y a donc des mordus de canon à patates... Son cinémomètre est (sauf les optocoupleurs: parce que je les ai et queje connais) comme celui que je (ne) voulais (pas avoir à) faire, y compris le look ("gros silencieux") et l'utilisation d'un microcontrôleur PIC (en tout cas, pas besoin de 600 lignes de code...) et idem pour le pendule à impact: comme quoi les mêmes problèmes conduisent souvent aux même solutions. N'ai pas encorfe tout lu, mais merci du tuyau! A+
  9. Bonsoir Jicef, je n'avais pas initialement vu que le porte-poulies central coulissait. Si le point d'articulation des bielettes était en position arrière toute: je viens de simuler (bien sûr je n'ai pas les bonnes cotes) et j'obtiens ceci: qui donne une allonge supérieure au cas "tout à l'avant": on approche celui de la transmission directe "en face" (qui resterait possible à installer, en partageant la corde et en l'entretoisant pour lui faire éviter l'arbrier et son contrefort: une dessus, une dessous, et celles d'en face à des profondeurs légèrement différentes: autour des autres). Quand a l'arrêt de la détente de la corde un peu plus tôt que prévu, est-ce si gênant? pour ce qui est du poids de la corde, ne pas oublier que ce système de démultiplication réduit beaucoup l'effort qui lui est demandé (plus de longueur défilant sous moins de charge) dont il n'est probablement pas nécessaire de la faire aussi épaisse que pour utiliser "brut" les arcs installés. Enfin, il me semble... les tiges filetés qui plient: normal, puisqu'elles sont entaillées de partout, par définition! Le truc des vieux forêts me semble intéressant, j'essayerai aussi... attendant avec appétit de voir la suite...
  10. problème de l'allonge: il faut résoudre à un moment une équation du type a*x + b sin(x)+c = 0, et ça n'a déjà pas de solution algébrique, cette bête-là. Donc je doute (et regrette, car c'eût été utile) qu'il y ait une solution analytique pour les vitesses de poulies dans un arc. Mon petit prg a eu besoin de faire une convergence (itération par tangentes, tout bêtement), qui converge très vite dans le cas de l'arbalète (l'angle d'arrivée de la corde sur l'arbrier, que l'on cherche, étant assez franc) mais la formulation algébrique, je crois qu'il n'en existe pas (comme pour certaines abcisses curvilignes): le solveur sus-mentionné devra utiliser des valeurs explicites, je le crains. Essaye tout de même, au cas où...
  11. voilà qui serait intéressant: mettre dans ce solveur le problème de la voiture, avec deux moment d'inertie de roues différents (mais à masse totale égale, et r égaux) et voir, à EP totale du départ égal, ce qui ressort comme ECT pour ce projectile. Je prédis que plus J des roues augmente, moins la voiture va vite, à EP (départ arrêté) du lanceur égal. Ou alors ma prof de physique (et les autres) étaient tous des imposteurs? quand à la solution analytique, je n'ai pas créé les lois de la mécanique des solides, et ce problème est simple donc nous l'avons déjà (il n'est pas inutile de comparer, à condition que le problème soit correctement entré dans le solveur (perte de contact du sol et des roues en fin de phase d'accélération)...) rappel: ce que l'on veut optimiser, c'est l'ECT du projectile... pas les autres formes d'énergie mise en jeu, tant qu'elles ne se reconvestissent pas en ECT par le simple fait de l'expérience présentée. Dans l'attente de ce qui va sortir de ce test, A+
  12. L'exemple de la voiture lancée dont les roues tournent... Bonsoir, Même le raisonnement sur la voiture lancée (par un ressort, ou dans une pente par la gravité) confirme ce que je dis. Voyons déjà le cas d'une roue (un problème posé jadis en Math Sup: même pas besoin d'avoir intégré une école d'ingénieurs...) dévalant une pente. La seule chose qui nous intéresse est la vitesse de translation finale de la roue. Prenons (à masse totale identique et rayon identique) une roue A dont le moyeu est lourd (gros roulements) et la jante légère (étroite et ajourée): son moment d'inertie JA sera donc inférieur à 1/2 m r² (moment d'inertie d'un disque plein homogène), prenons par exemple 1/4. Soit une autre roue B donc le poids est essentiellement à la périphérie (comme une roue de vélo, pneu inclus, par exemple). Son JB est supérieur à 1/2 m v² (il tend vers m v² à mesure que l'on centrifuge la masse: un cylindre creux dépaisseur nulle (vue de l'esprit...) aurait un moment d'inertie m v²). Prenons 3/4 (c'est tout à fait réaliste: poulie à jante large et flasques minces...). Soit va et vb les vitesses de translation atteintes en fin de descente (avant la partie horizontale du tremplin, qui formerait ainsi une demi-parabole. Pour simplifier, on ne prend pas un tremplin qui rebique, mais le calcul resterait possible: différence de l'énergie potentielle entre les deux bouts...), et pour une pas se compliquer la vie, on prend R=0,1m (soit 20cm de diamètre). wa vitesse angulaire de A: va/R (donc 10x va) wb vitesse angulaire de B: vb/R (idem: 10x vb) énergie cinétique de translation: 1/2 m va² et 1/2 m vb², m étant la même. énergie cinétique de rotation: 1/2 JA wa² et 1/2 JB wb² soit: 1/2 (1/4 m r²) (100 va²) et 1/2 (3/4 m r²) (100 vb²). On peut alors regrouper les termes en m, en r² et en v(a ou B) ² il vient: EC totale (ECT+ECR) de A: m (1/2 + 1/4 * 100 r²) va² EC totale (ECT+ECR) de B: m (1/2 + 3/4 * 100 r²) vb² 100*r² = 1 (on voit à cette occasion qu'à masse égale et répartition radiale égale de celle-ci, le rayon ne joue aucun rôle dans ce calcul: il divise v par son carré pour obtenir w, que l'on multiplie ensuite par J qui contient du r², donc il reste du r puissance 0: 1. J'ai dit masse égale, pas densité égale: dans la réalité r va jouer indirectement (en augmentant m), car les grandes roues sont généralement plus lourdes que les petites... De toute façon j'ai mis le même r aux deux donc ça ne change rien) on a donc, puisque les roues sont parties de la même altitude haute et arrivent à la même altitude basse (je n'ai pas dit "en même temps") 3/4 m va² = 5/4 m vb². Donc vb/va = racine(3/5). La roue A roule 29% plus vite que la roue B en fin de parcours. Si on met deux roues et que l'on pose une voiture dessus (via de bons roulements, mais même s'il y a un peu de frottements ça n'empêchera pas des résultats finaux bien différents), l'EC des "caisses" est identique, mais pas celle des roues, donc la voiture à chaussée de roues B quittera le tremplin moins vite que celle chaussée de roues A, et le fait que ses roues aient emmagasiné plus d'énergie rotative que celles de la voiture A ne lui sera d'aucune aide pour suivre celle-ci en vol. La voiture B retombera plus vite. Certes, si elles tombent toutes deux sur le toit, à frottement égaux dans les roulements les roues B continueront de tourner plus longtemps, mais à quoi ça sert, puisque le critère était d'envoyer la voiture le plus loin possible (rappelons que la hauteur de départ, d'arrivée et la masse totale des deux étant les mêmes, les énergies accumulées sont les mêmes. En tout cas dans le vide: la A va en perdre un peu plus par frottements aérodynamiques (puisqu'elle va plus vite) mais par définition ce déficit n'existe que tant qu'elle va plus vite, donc continue de prendre de l'avance sur B. A va plus loin (ou heurte la cible la première) et voilà comment Eagle One apporte de l'eau à mon moulin en choissant cet exemple. S'il avait parlé de voiture lancée vers une route en côte, là, il y avait matière à semer le trouble chez ceux qui n'auraient pas bien différencié la nature de ces deux problèmes, qui sont totalement différents: dans le second, les roues restent en prise avec le sol, donc peuvent restituer ce qu'elles ont accumulé. J'avais donc objecté (pour éviter tout raisonnement sur les roues emportés) que le carreau ne partait pas avec les poulies, mais on voit maintenant que même si cela avait été le cas, ça n'aurait pas reconverti d'ECR en ECT pour autant. NB: le raisonnement est exactement le même si la voiture est projetée horizontalement par un élastique ou un ressort: énergie potentielle ->énergie cinétique, laquelle se répartit dans celles de translation et de rotation, mais pas dans les mêmes proportions pour A et B. Je n'ai pas dit que la voiture A irait 29% plus vite que la B: c'est uniquement pour des roues (poids de caisse nul). Sinon on "allourdit les diviseurs" avec la même masse ajoutée mc (masse de caisse) et donc la différence sur le quotient puis la racine carrée donnant la vitesse est moins importante, mais ne s'annule jamais (ni ne change de signe) en faisant varier mc. On voit que si mc augmente, la différence de vitesse diminue, à énergie totale (puisque c'est de l'énergie potentielle gravitationnelle d'objets ayant même masse totale) donc que le "rendement" d'un carreau lourd sera moins pénalisé par les ECR parasites (on aurait pu s'en douter sans calculs: même principe que pour la luge...) que celui d'un carreau léger. D'ailleurs effectivement, si on remplit chaque voiture de parpaings (et si ça ajoute suffisament peu de frottements au niveau des moyeux), l'une comme l'autre termineront leur descente i, un peu plus vite qu'à vide, car la part de l'ECR des roues aura été réduite. L'idéal est de mettre la voiture sur le toit sur une rampe bien verglacée: les roues ne tournent pas, on a presque toute l'EP qui se transforme en EC de translation, et juste le peu de frottement de la tôle sur la glace. Il faudrait remplacer "voiture" par "charriot" ou "wagonnet" car il n'y a ni moteur ni freins, dans cette démo... Ou un jouet, mais monté sur roulements à aiguilles. Si par contre il s'agissait de remonter le plus haut possible le long d'une autre rampe (sans patiner), la paire de rampes formant par exemple une parabole, la voiture B gagnerait, car sa vitesse maxi pendant le parcours étant moindre que celle de A (mais suite à quoi elle "s'essouffle" ensuite moins en côte, car ses roues à J élevé restituent (là, oui, puisqu'il y a adhérence motrice) plus d'énergie que celle de A) elle aura laissé moins de joules dans l'air. Dans le vide et frottement nuls, A et B remontent à la même hauteur. Dans l'air (ou avec un coëfficient de frottement rotatif non constant et augmentant un peu avec la vitesse) c'est B qui remonte plus haut que A, tout en y arrivant plus tard: "qui veut voyager loin ménage sa monture"... L'expérience peut être faite chez soi avec une rampe "saut à ski" (en PVC ou autre) et des tambours vidéo (par exemple, on n'importe quoi d'assez dense et bien cylindrique) initialement identiques, en perçant N trous de diamètre D près du centre de B et aussi N trous de diamètre D mais juste sous la couronne de A: A sautera plus vite (et plus loin, car là, il ne s'agit plus de remonter une côte par adhérence de roulement grâce à l'ECR emmaganisée en plus de l'ECT: l'ECR ne peut pas être reconvertie en ECT tant que ce qui tourne tourne dans le vide). Je ne peux pas me planter, là, ou alors ma prof de physique (qui nous avait posé le problème puis donné le corrigé) avait eu son agreg sur internet (sauf que ça n'existait pas, à l'époque). Oui, j'aurais pu répondre plus diplomatiquement (ce qui aurait certainement été plus efficace en évitant cet arquebouttement sur position (compréhensible humainement mais illégitime sur le plan logique)) mais quand je tombe face à une telle erreur de raisonnement (et en plus de quelqu'un qui est censé avoir fait aussi ces études donc avoir eu à résoudre ce genre de problème à titre d'exercice, jadis: c'est aussi classique que les problèmes de négociant soutirant du vin d'une cuve de telle ou telle forme l'étaient pour le CM2), je ne peux dire autre chose que "non" (et encore je n'ai pas tapé la ligne de !!!!!!!!!!!!! qui me démangeait l'auriculaire droit), surtout quand j'ai la preuve de ce que j'affirme... et que mon contradicteur n'en a formulée aucune: me brandir une analogie avec un cas qui lui aussi confirme ce que je dis (une fois posé froidement, comme au lycée) ne fait que me prouver qu'il n'a pas réellement étudié le problème (mais il n'est jamais trop tard. Moi, je ne nie pas m'être planté quand je me plante, vous l'avez vu) sinon il l'aurait vu aussi. Ce qui reste discutable (selon la conception de l'arbalète) c'est l'ordre de grandeur de ces ECR et ECT les unes par rapport aux autres (très variable selon le parcours de corde, la flexion max de l'arc, son envergure, les masses de ceci et de cela...), mais pas leur rôle ou je ne sais quel moyen "transcendant" de récupérer de l'énergie rotative quand on n'est plus en contact (directement ou indirectement) avec ce que l'on a mis en rotation. L'ECR finale d'une poulie est TOUJOURS perdue pour le carreau, mais est-ce grave? C'est là que l'on peut discuter des goûts et des couleurs ("oui, on perd un peu, mais ça permet d'utiliser une corde plus fine, puisque moins chargée, donc moins lourde, des poulies plus minces, etc...") , et non sur le fait (car c'en est un) que cette ECR s'accumule au dépend de celle du carreau. Il n'y a qu'à voir le soin (et le coût) apporté à la réduction du moment d'inertie des poulies des arcs du commerce par leurs fabriquants (je n'ose d'ailleurs penser au tarif auquel ils factureraient une telle pièce de rechange: comme celles pour les vélos de compétition?). Les 93% de rendement (par rapport à quoi? A un cordage direct?) mentionnés plus haut ne sont certainement pas atteints en utilisant des poulies "tout venant". Ne pas se hâter de condamner les luges non plus (je ne les avais pas "descendues", moi), car elles remplacent en (grande?) partie le poids de protection bobinée autour de la partie de la corde passant sur l'arbrier, car elle devient inutile: la corde est guidée dans la luge dans une gouttière incurvée donc ne peut s'y "blesser". Elle peut donc rester "nue". Ca ajoute peu de poids tout en évitant toute usure locale de la corde, simplifie la construction du mécanisme déclencheur (trou ou cran à l'arrière de la luge), et si en plus la luge frotte moins (téflon?) sur l'arbrier que l'arrière du carreau sans luge, il faut faire le calcul complet (en ne négligeant pas la masse du manchon de la corde de l'option "sans luge") avant de savoir si on y perd... ou gagne de l'énergie au carreau. à bientôt p eut-être
  13. Ai fait hier un logiciel pour simuler tout ça et comparer les rotations dans des montages d'arcs entre eux. Effectivement, parfois on ne fait même pas un tour complet (mais après tout, les branches d'arc non plus... Faut-il pour autant négliger leur EC finale?). Le but est juste de m'éviter de construire des trucs qui marchent mals (les miens. Je n'accuse personne!) et de ne m'en rendre compte qu'après. Ensuite il s'agira (mais les calculs d'enroulement sont plus compliqués) de simuler l'effet des excentrations (compound) ou des poulies éliptiques pour savoir quelles erreurs éviter avant de construire un machin pareil: seule une copie exacte de toutes les caractéristiques de l'arc "d'usine" examiné autoriserait à construire le compound de la même façon, or ma géométrie sera forcément un peu différente, avec des lois de courbure d'arc différentes aussi. Ci dessous, petit exemple de la comparaison de deux types de montage à poulie pour la même flexion du même arc: la corde annelée permet de mieux voir son mouvement, de même que la "part de tarte" collée sur chaque poulie. Effectivement, les poulies de branches font moins d'un tour, mais elles le font sur la durée (très brève: je ne sais pas encore la simuler, ça va être coton!) du tir donc... au fait, y a-t-il un moyen de mettre dans ce forum un (petit: 73k) logiciel à la disposition des curieux qui voudraient s'amuser à tirer la corde à la souris et voir tourner les poulies? A+
  14. bonjour ...sauf que l'exemple est "hors sujet" car la voiture part avec les roues. Je ne pense pas que le carreau parte avec les poulies: leur EC reste donc à bord de l 'arbalète qui pourrait en faire alors divers usages, je l'avais évoqué, mais je ne vois aucun moyen (à part la télékynésie) de la transmettre au carreau... Ou alors, tu viens de découvrir une nouvelle loi physique: ça mériterait d'être détaillé, car si ce que tu dis devenais possible, une foule d'applications inimaginables deviendraient soudain possible (j'essayerais tout de suite pour faire bouger mon portail à distance avec le moteur dans la maison, sans arbre ni câble). Il y a des choses aussi étranges que ça en mécanique quantique, c'est vrai, mais jusqu'à présent on n'en a jamais vu de manifestation à l'échelle macroscopique. A moins que tu montes des poulies sur le carreau (pourquoi pas?) mais alors sur quoi prendraient-elle appuis pour aider à le mouvoir une fois en vol? Des hélices contrarotatives, comme les rotors superposés des hélicoptères Kamov (par exemple). Ah, j'avoue que sur le moment je n'y avais pas pensé. Je manque d'imagination, c'est sûr... Il m'arrive de me planter dans mes calculs, OK (et je l'ai mentionné), et les vitesses de rotation que je mentionne ne sont pas vraies pour tous les montages (dans certains c'est beaucoup moins que celle de la corde) mais pour la transmission d'énergie mécanique sans contact ni pression ni onde ni particule, j'ai peut-être manqué un cours pendant mes études, ou alors c'était un "secret défense" réservé aux Polytechniciens (?) A+ (souhaiterais un schéma du carreau doté d'un dispositif récupérateur d'énergie des poulies de l'arbalète, si possible...)
  15. Arbalète à plusieurs coups avec un seul arc? Cela supposerait une autre réserve d'énergie (n'ayant pas besoin, elle, d'une détente ultra-rapide) qui soit capable de réarmer plusieurs fois l'arc "de tir". Un gros ressort (remonté par un système à vis) pourrait convenir, car là, la "masse mobile" ne serait pas gênante (on ne lance rien, dans cette phase). Ou une roue à inertie (qui pourrait être actionnée par un pédalier, pour rester dans le "purement mécanique") qui soit assez lourde pour pouvoir tendre l'arc rien qu'en recrochettant le tracte-corde sur une portion de tour (ou remontant en arrière un arbrier coulissant, avec son mécanisme déclencheur par câble souple sous gaine: il est plus facile d'automatiser un tel réarmement), ou sous forme d'ergots montés sur une chaîne (ce qui permet à la roue qui entraîne la chaîne de pouvoir faire plusieurs tours pendant le réarmement, et se prête mieux à un mouvement longitudinal: les ergots sont séparés d'un peu plus que l'allonge de réarmement, parce que la chaîne continue à tourner pendant la mise en place du carreau (motorisée de même: une came quelque part) puis son tir (déclenché lui aussi par l'arbre à cames qui ne fait un tour qu'au rythme ou la chaîne translate du nombre de maillons séparant les ergots): l'énergie est fournie en continue par le pédalage (accélération du volant d'inertie) et n'est consommée qu'au moment où l'on réarme (ce qui freine le volant, mais est calculé pour ne pas l'arrêter). Quoique l'on puisse peut-être s'en passer au moyen de deux arcs (donc une arbalète double, effectivement) réarmées alternativement au pied par un système de type "stepper" (comme si on montait sur les barreaux d'une échelle, un à droite, un à gauche, dont la descente (sous le poids du tireur) suffirait à réarmer, ce qui limite l'effort de réarmement à ce poids (moins les frottements divers du mécanismes) mais permet une belle cadence de tir: celle d'un cycliste montant une côte en danseuse (car côté effort à fournir, c'est ce mouvement-là). Si en même temps on l'installe sur un vélo, on invente le "vélomitrailleur" (un tir à chaque demi-tour de pédalier, de plus les sacoches permettent de stocker beaucoup de carreaux: pratique!) Je vais tenter de simuler en OpenGL le fonctionnement de l'un et de l'autre mécanisme, ce qui permettra de savoir si c'est abérant avant de le tenter en vrai sur un modèle de faible puissance. Le second est certainement plus simple (traction par câbles, par exemple) mais nécessite deux arbalètes (ou une double, ce qui revient au même). L'idée étant simple (et ne nécessitant rien de moderne: ni les matériaux, ni une machine spéciale pour les travailler), je suis sûr que ça a déjà été fait au Moyen-Age pour les postes de tirs défendant une fortification: un tireur montant d'un pied sur l'autre, tandis qu'un servant posait de nouveaux carreaux chaque fois que c'était prêt (ou alors un magasin distributeur en chicane: gauche, droite, gauche, droite). Si quelqu'un retrouve un document de ce genre, je pense qu'il mériterait d'être vu.
  16. Quid de l'utilisation de câbles de freins (façon vélo) pour pouvoir placer les détentes n'importe où sans gêner l'installation des mécanismes? Le "truc" serait qu'après le premier tir, une pièce se déplace devant la poignée et lui face tirer le "champignon" (ou cylindre) du second câble, et ainsi de suite s'il y a lieu (par exemple une roue à crans, présentant tour à tour ce que la poignée tirera). Ce qui revient à multiplexer la commande (et elle seule) sans remettre en cause la conception des mécanismes de chaque arbalète (car en fait, il s'agit de N arbalètes "siamoisées", et non d'une arbalète multicarreaux). L'autre solution serait une commande électrique (petit moteur, vis sans fin tirant ou poussant une partie du mécanisme destinataire. Un par mécanisme, qui peut agir très vite avec peu de puissance puisqu'il ne s'agit que de déclencher des "stecher"), qui, à partir d'un certain niveau de complexité de l'ensemble, s'avère bien plus simple à installer qu'une commande mécanique (essayez de faire mécaniquement l'équivalent d'un verrouillage centralisé de portes d'auto: ce n'est pas impossible (avec des câbles), mais à règler, ensuite, bon courrage!) et surtout rend très simple le changement de la "loi" de déclenchement (un collecteur en guise de barillet, etc)
  17. :topmerci: Très bien, même si mon allemand ne va pas jusqu'au jargon de l'archerie de ce pays, j'ai pu y collecter tout un tas de paramètres fort utiles.
  18. merci pour l'info, mais personnellement jamais je n'achèterai qq chose sur le web. 50 euros c'est très cher (optocoupleurs: gratuits dans tout un tas d'épaves électroniques. Microcontrôleur: 3€ (12F675 suffit!), 74HC164 (pour affichage) 4x0€50, afficheurs: gratuits dans tout un tas d'épaves (télé, etc). Total: 5€, par contre il faut se cogner les essais sur "plaque à piquer" puis le montage soudé (je déteste!). L'autre voie est + simple car il n'y a que les optos (ont déjà la bonne forme pour être "éclipsés" par le passage d'une empène sans la toucher), 2 transistors (gratos, tout ça: épaves...) et chronométrer le tout directement via le port // d'un ordinateur (un peu ancien: les récents n'ont plus de port //) mais le résultat est moins précis à cause des interruptions internes dans l'ordinateurs qui rendent les comptages un peu flous (en tout cas, ne pas espérer mieux que 10µs de précision). L'entrée audio serait bien trop lente, elle: il faut échantillonner en MHz, pas en KHz!). J'espère qu'un jour le réussirai à me forcer à tenter de faire le montage à microcontrôleur... Mais j'ai déjà assez de corvées en cours. Par contre, les tableaux de mesure des constructeurs sont très utiles. Je pensais aussi à un système de mesure de force d'impact, genre boite à sable pendue à une corde poussant une petite aiguille témoin: plus la boite (dans le sable de laquelle se plante le carreau) va loin dans son premier balancement, plus elle a encaissé de quantité de mouvement (car dans le sable il n'y a eu aucun rebond. On perd de l'énergie cinétique mais pas de la qm) et l'aiguille témoin garderait l'inclinaison max. J'espérais que quelqu'un avait déjà mis au point un truc de ce genre que je n'aurais eu qu'à copier... La perforation d'annuaires, c'est très bien pour comparer des tirs entre eux, mais dans ce cas il faudrait avoir un tir "étalon" pour savoir combien "vaut" (en J) la page traversée (de plus la relation n'est probablement pas linéaire!), et uniquement avec la même forme de projectile...
  19. Bonjour tous, étant en plein dans un logiciel de simulation d'arbalète (pour savoir quelle géométrie marchera ou pas, dans ce que je bricole, ou aussi savoir pourquoi je n'obtiens pas les effets espérés) j'ai besoin de connaître l'ordre de grandeur de la vitesse de départ des carreaux On peut la retrouver si on connait l'énergie cinétique d'impact du carreau (E=1/2 m v²) mais je n'ai pas ces valeurs non plus, et il y a tellement de pertes d'énergie dans une arbalète que raisonner à partir de l'énergie nécessaire pour tendre la corde ne donne même pas un ordre de grandeur (sauf pour comparer entre elles deux arbalètes de même conception, dotées d'arcs différents) Bien sûr, c'est très variable (selon la force de l'arc, l'allonge, le poids du carreau) mais si ceux qui connaissent des mesures réelles pouvaient me donner quelques exemples, ça pourrait m'aider D'autre part, avez-vous un système pour la mesurer sur une arbalète réelle (ma petite "Skyhorse", par exemple...)? Je pensais à un système à deux optocoupleurs à fourche (en bout d'arbrier) interrompus l'un puis l'autre par le passage d'un bout d'empennage dans la rainure, le tout chronométré par un microcontrôleur (PIC ou autre), en théorie je sais faire, mais "les bras m'en tombent" (surtout le montage électronique...) , surtout si quelqu'un détient déjà des tableaux de mesures de tirs réels (par exemple les bancs d'essais des fabricants?) selon la masse du projectile, pour tel ou tel modèle d'arbalète Merci pour toute info
  20. Erratum! (et mes excuses à ceux qui ont lu le "post" poulie avant que je ne puisse ajouter ce correctif...) Suite à un décalage d'un zéro (et oui, ce sont des choses qui arrivent, surtout pour les zéros après la virgule) dans un calcul ensuite mis au carré (aille...) j'avais obtenu 400J (pour 20g sur 20mm tournant à 2000 rd/s) alors que le vrai résultat est 8J (un facteur 0,5 avait aussi dû se glisser là où il ne fallait pas), ce qui est beaucoup moins "dissuasif" pour l'utilisation de poulies, rapporté à un carreau de 100g partant à 40m/s: avec deux poulies fixes sur arbrier en fin de parcours de corde (le cas le pire, pour l'ECR inutile absorbée), on ne perd donc que 16J (96J nécessaire à la corde pour lancer 80J de carreau), ce qui reste bien plus jouable que dans mon "post" précédent! Je m'étonnais aussi de trouver 400J, au point que si j'avais fait une erreur plus faible (40J, par exemple) je n'aurais probablement pas tout recalculé ex-nihilo (en ne relisant surtout pas l'ancien calcul, pour ne pas retomber sans ses ornières). Le bilan est donc "raisonnable". Il l'est plus encore pour une poulie montée en bout de poupée, avec renvoi de l'autre brin à la poupée opposée du même arc (montage souvent vu dans ce forum, surtout dans les arcs) et pour laquelle (ce n'est pas vrai sur toute l'allonge d'un renvoi "trois longueurs", mais "grosso modo") la vitesse de translation de la poulie (il n'y en a pas sur l'arbrier, dans ce modèle) est 1/3 de celle de la corde donc sa vitesse de rotation 2/3 de celle de la corde (là aussi, ce n'est pas exact dans ce montage, et ça varie au cours du tir, mais disons que ça donnera un ordre de grandeur). Toutefois dans un tel montage, au moment de la puissance max (allonge max, avec un angle souvent supérieur ou égal à 45° par rapport à l'arbrier) la corde doit "aller vers l'arc" 1,414 fois plus vite (pour 45°) que le carreau ne se déplace, donc ceci combiné avec les 2/3 redonne une valeur proche de 1 pour le calcul de l'ECR par rapport au modèle précédent (poulie de dernier renvoi (avant carreau) sur l'arbrier) et on peut reprendre les 8J par poulie comme estimation réaliste. Toutefois, il faut aussi ajouter l'ECT (énergie cinétique de translation) de la poulie. Si son déplacement est d'1/3 de celui de la corde (puisque montage "trois longueurs"), très approximativement, augmenté l'oblicité, on aura un peu plus de la moitié de la vitesse de translation du carreau. Donc pour une poulie de 40g (20g rotatifs, + montage d'axe sur poupées) et un tir à 40m/s (env 20m/s pour la poulie) on aura 0,02 * 400 soit 8J de plus. Les poulies (deux) coûtent donc environ 32J pour en fournir 80 au carreau. Pour des poulies de 20g sur partie fixe de 20g ajoutée aux poupées d'arc. Si elles font 40g (tournants, + 20 fixes), on double l'ECR et l'ECT est multipliée par 3/2, soit 12J. Total: 56J aux poulies, 80 au carreau. Ce n'est plus du tout "négligeable", comme pertes (et encore: on n'a pas compté les frottements ni la masse mobile de la corde) mais ça peut rester valable pour permettre d'armer à la main (éventuellement avec un crochet à deux doigts arrondis) la corde d'un arc trop raide pour l'autoriser directement (sans poulies). Mon ancien calcul avait disqualifié certains montages que j'avais étudiés, le nouveau les rend de nouveau "jouables", même s'il reste à vérifier qu'ils sont "intéressants". Je suis donc heureux d'avoir fait cette erreur (plutôt que d'avoir raison dans mon "post" précédent) même s'il eût mieux vallu, bien sûr, tomber juste du premier coup. Ce qui reste vrai, c'est que tirer un carreau plus léger dégrade énormément le rendement. Remplaçons 100g par 50g, dans les calculs précédents. Pour avoir 80j au carreau il faudrait v=80m/s (ça commence à faire beaucoup, même si je suppose que certains modèles font au moins ça), ce qui quadruplerait (là, je ne risque pas de me planter) le coût de l'ECR et de l'ECT des poulies, soit 128J pour des poulies de 20g (+20g d'axes et fixations aux poupées d'arc) et 216J (bigre!) pour 40g (+20g fixes). Energie motrice (à la corde) totale nécessaire pour lancer 80J: 208 (ou 296) J au lieu de 112 (ou 136) à 40m/s. L'énergie motrice restant en fait la même, il vaut mieux savoir quel carreau peut être tiré à 80m/s par la même arbalète. Elle dispose de 112J (ou 136 avec les poulies de 40g), elle devrait en mettre 208 ou 296 rien que dans les poulies, donc c'est impossible! Aucun carreau (même de masse nulle: la corde lâchée seule...) ne pourrait être tiré à 80m/s par cette arbalète. Une arbalète sans poulies lançant 100g à 40m/s pourrait, théoriquement (il y a aussi des frottements qui augmentent avec la vitesse) lancer 25g à 80m/s. Si on se contente de 50m/s on ne multiplie les EC parasites que par 1,44 (1,2²) donc elles passent à 46 donc on ne peut lancer à cette vitesse que 52,7g. En ne demandant que 20% de vitesse en plus (donc 1,44 fois plus de carré de vitesse) on perdu a 47,3% de masse lançable au lieu de 30,6% si la même énergie n'entraînait aucune poulie lors du tir. L'autre calcul (poulies de 40g) ne permet de lancer que 44,3g d'où un déficit encore plus lourd (logiquement). Que reste-t-il à 60m/s? S'il n'y avait pas les poulies, on pourrait lancer 39g (d'une arbalète capable d'en lancer 100 à 40m/s). Avec les petites poulies, il ne nous reste que 19g (moins de la moitié du "sans poulies"), avec les grosses 7,3g seulement (au secours!). On voit que le rendement s'effondre très vite, s'il y a des poulies, avec les grandes vitesses de tir donc avec les projectiles légers. Essayons au contraire de voir ce que l'on pourrait lancer à 20m/s seulement. A cette vitesse, l'EC totale des poulies n'est que de 8 ou 14j, il en reste donc (112-8 ou 136-14) 104 (ou 122) "nets au carreau" ce qui permet, à 20m/s (diviseur: 200) de lancer 508 (ou 610g): on fait bien plus que quadrupler la "charge lançable". De plus une arablète lançant "du lourd" aura besoin d'une grande puissance (énergie, en fait) d'arc(s) d'où l'opportunité d'un système de démultiplication (plus d'allonge pour moins de force de mise en tension de la corde). Comme on pouvait le prévoir intuitivement, plus on lance des carreaux lourds, moins les poulies "coûtent", mais c'est surtout dans le sens de l'allègement du carreau (pour augmenter la vitesse donc la portée) que la perte de rendement est la plus spectaculaire, dans "avec poulies" par rapport à "sans". Donc: pour lancer des fers à béton, poulies OK, pour lancer des crayons, surtout pas! On n'est plus dans les valeurs caricaturales de mon message précédent (ouf!) mais on voit que même ainsi, dès que l'on veut tirer vite (donc loin) il faut se méfier de l'énergie avalée par les poulies mises en rotation à des régimes vertigineux. Où peut-on parler de "puissance" au sens propre? Il y a la force (et non le "poids") de l'arc (en N plutôt qu'en kg ou lbs, si on veut s'en resservir dans des calculs énergétiques. Les kg et lbs servent surtout à comparer les arcs entre eux), il y a l'allonge, il y a l'intégrale de l'une le long de l'autre qui donne l'énergie stockée, amputée des diverses "sangsues" (frottements, inertie de arcs, intertie des poulies s'il y en a), exprimée en J. Où peut-on donc trouver des watts, si l'on veut parler de puissance? En divisant l'énergie par le temps mis à la fournir, donc le temps s'écoulant entre le lâcher de la corde et le départ du carreau (lorsqu'elle cesse de le pousser). Si le tir s'effectue en 1/10s, une arbalète lançant 80J développe 800W "nets au carreau", et si le tir ne prend qu'1/20ème de seconde, ce sont 1600W (environ 2ch, pour prendre une vieille unité populaire) qui meuvent le carreau. Cette puissance n'est pas constante pendant le tir: ce n'est qu'une moyenne. C'est en écrivant un logiciel de simulation (pas fini. Simule pour le moment l'allonge dans un système multi-poulies) que j'ai repris tous les calculs "autrement" et eu un gros doute sur les valeurs énormes de l'ECR de mon message d'hier. A+
  21. non: (je suis ingénieur en mécanique, je connais un peu...) l'énergie cinétique de rotation des poulies est purement perdue pour le carreau, la preuve en étant que si la corde cessait de presser sur elles en fin de tir (sinon elle les freine) on les verrait continuer à tourner comme des toupies "un bon bout de temps" (du moins si montage à roulements). C'est d'ailleurs le cas dans certains montages ayant des poulies à mi-parcours (environ) le long de l'arbrier destinées à empêcher la corde de prendre un angle défavorable (pour tirer sur l'arc) en fin d'allonge, mais que le carreau dépasse (et donc sur lesquelles la corde n'appuie plus du tout en fin de tir): ça tourne, ça tourne, ça tourne... Et pourtant, la corde les a quittées bien avant d'atteindre sa vitesse maxi, dans un tel montage. Même problème que pour les "luges", la masse des branches d'arcs, etc: tout ce qui ne part pas avec le carreau conserve de l'énergie cinétique dont il ne profite pas (et se soustrait donc de l'énergie totale emmaganisée dans l'arc avant le tir) Je ne vois pas comment les poulies pourraient restituer de l'énergie, sauf peut-être (mais très marginalement) dans certains montages "compound" où la vitesse maximale de rotation est atteinte avant la fin du tir (donc où ensuite on pourrait imaginer que la poulie "pousse" la corde, mais je doute beaucoup de cet effet: pour que la corde presse assez sur la poulie pour être entraînée, il faut que la corde soit tendue, sinon peut-être que l'on pourrait y arriver en la remplaçant par une courroie crantée (?) et un galet contre-presseur, mais "tout ça pour ça..." d'autant que dans presque toutes les arbalètes, la vitesse de rotation max est en fin de tir donc il n'y a RIEN à récupérer puisque le carreau vient de quitter la corde! Tout au plus pourrait-on imaginer un système de rembobinage de la corde "recyclant" l'ECR engrangée par les poulies (ressort spirale?) pour fournir une partie de l'effort de réarmement pour le prochain tir. Par analogie avec le canon, toute l'EC du gaz qui part juste après le boulet est totalement perdue elle aussi... sauf dans certains systèmes qui s'en servent (par une soupape, etc) pour faire fonctionner le mécanisme apportant l'obus suivant (donc obus, par boulet, OK). Certaines mitrailleuses fonctionnent d'ailleurs réellement ainsi ("prise de gaz au canon"), d'autres recyclent le recul de la culasse pour réengager la prochaine munition. Ce qui reste sûr, c'est qu'il est impossible que le projectile, lui, profite de l'énergie cinétique (ou de pression) encore présente dans l'arme (à feu, à ressort ou à arc, peu importe) juste après son départ puisque par définition il n'y est plus relié. Ce problème du recyclage de l'EC perdue a donné lieu, en automobile (d'abord en aviation, en fait: Renault, 1916) à l'invention du turbocompresseur: la détente d'échappement, perdue pour le piston (par définition) pouvait encore resservir à autre chose, au lieu de ne servir qu'à faire du bruit au bout du pot. Donc: il est incontestable que l'ECR des poulies est perdue pour le projectile (il n'est plus là!), même s'il n'est pas interdit de s'en resservir pour autre chose (générateur pour charger l'accu du viseur laser?) Par contre, il y a une erreur (et pas une petite!) :oups: de valeur dans mon calcul, je m'en étais aperçu dès ma relecture hier soir mais je ne pouvais accéder à internet alors d'où correction seulement maintenant. Une erreur qui "ressucite" l'intérêt des poulies (sous réserve que la vitesse de tir ne soit pas trop élevée) donc de certains projets que () moi) que j'avais un peu vite condamnés suite aux "centaines de Joules" évaporés. Pas centaines, loin de là! D'où l'erratum que j'ajoute maintenant ci-après...
  22. Poulies de renvoi (à l'intention de Jicef, faute de pouvoir inclure des images dans les messages directs) quatre tambours (porte-têtes) de magnétoscopes dont les composants électroniques et électromagnétiques dont déjà été ôtés en bas à droite, "gruyérisation" à la perceuse à colonne pour alléger le plus possible un de ces éléments en vue de servir de poulie de démultiplication montée en "poupée" d'arc. En bas à gauche, vue de profil d'un ensemble légèrement séparé. Pour ceux qui voudraient s'en servir comme poulies alu (déjà équilibrées, en plus) avec roulements déjà montés, ça fait 50 à 72g "brut" (selon que c'est l'élément comportant les roulements ou celui comportant l'arbre), que l'on peut descendre à 30g en y perçant beaucoup de trous (attention toutefois à la solidité: il faut encore pouvoir marcher dessus (avec semelle souple sur sol pas trop dur) sans causer de déformation, vu la force qu'y exercera la corde en fin d'allonge. rappel du "coût" rotatif d'une poulie: J (moment d'inertie rotatif) = 1/2 * m * r² pour une poulie pleine. m en kg, r en m (pas en mm!) pour une poulie ajourée, en fait le coëfficient dépasse 1/2 (tendrait vers 1 s'il ne restait que la jante, style roue de vélo à rayons très fins) vitesse de rotation de la poulie: soit vc la vitesse de défilement de la corde (en m/s) vr = vc/r (r en m, "hélas", d'où la division par un nombre tout petit...) ECR = 1/2 J * vr² d'où le fait que si r est petit, vr très grand donc vr² vertigineux: pour une vitesse de corde de 40 m/s (assez banal) et un diamètre d'enroulement de 20 mm, vr = 2000 rd/s soit 19000 tr/mn! Une poulie de 20g de diamètre 40mm (r=0,02m) va donc "engloutir" 400J si la corde défile sur elle à 40m/s. Si 2 poulies, 800J, alors qu'un carreau de 100g partant à 40m/s n'emporte que 80J, et la situation est encore pire avec un carreau plus léger. En fait, pour "rentabiliser" les poulies, plus le carreau est lourd, mieux c'est (il ira moins loin, mais aura une force d'impact augmentée de tout ce qui n'aura pas été mis dans la rotation des poulies, cette "sangsue"-là dépendant uniquement de la vitesse et non de la force de tension). Attention, donc, à ce poste TRES LOURD de "masse parasite" (rotative: en fait, c'est la pire!) au détriment de l'énergie réellement fournie au carreau, et donc à ne pas se lancer sans calcul dans une arbalète comportant autant de poulies que le gréement d'un voilier... D'où l'importance: de l'aptitude des roulements à la très grande vitesse (roulements de rollers: pas sûr... Roulements d'outillage électrique rapide: OK) et de la réduction de J. Toutefois pour une poulie pleine, on se rend compte que r compte peu, car à densité de matériau égale, doubler R va quadrupler J mais va en même temps diviser vr par deux (pour vc inchangé) donc ECR reste (théoriquement) égal. Par contre réduire m (donc r) est intéressant pour les poulies mobiles. Autre idée: deux CD usagés prenant en sandwich d'une part (au centre) un moyeu déjà pourvu de roulements (là, rollers possibles, car vr sera bien plus faible, du fait du grand diamètre d'enroulement) et un petit tronçon de gros tube PVC comme "jante" d'enroulement de la corde. Reste à trouver la bonne colle pour que tout ceci résiste aux accélérations (démentes!) qui ont lieu à bord d'une arbalète (même de puissance "raisonnable"). Avec une paire de CD et 2mm de retrait de la jante d'enroulement, on peut s'en tirer avec m=50g (jante incluse) et enrouler sur r=58mm, ce qui est intéressant pour le calcul de l'ECR. Par contre, ça prend de la place, et côté rigidités, essais "au banc" impératifs avant montage pour tir réel...
  23. pourtant ça peut marcher (pour augmenter le domaine de réponse linéaire) puisque beaucoup de ressorts à lames sont utilisés dans le sens opposé à celui de leur courbure d'usine (idem pour lattes de lit). Reste effectivement à faire passer la corde, raison pour laquelle je soupçonnais soit un montage de type "flipper" (mon dessin 1) soit où la corde passe ailleurs (dessin 2). Enfin sur ce forum, lu l'aventure "industrielle" de Jicef (est-il horloger ou serrurier, pour des usinages aussi "pro"?) pour la construction d'une arbalète à arc superposés (le carreau étant tiré entre eux deux) pour supprimer le déport de traction par rapport à l'arbrier. Ce principe conviendrait très bien à l'utilisation d'arcs à courbure inversée puisqu'il permet à la corde de dépasser les arcs sans les heurter. De même (et plus modestement!) mon schéma 2 semble permettre l'utilisation d'un arc inversé, comme ceci: en bleu, la flèche (ou plutôt carreau) en gris la corde en cyan les poulies en beige l'arc en mauve la schématisation très simpilifiée de l'arbrier ici en position détendue, l'arc est courbé vers l'arrière, ce qui augmente l'allonge disponible (puisque la "plage de courbure") avant une courbe excessive de l'arc Souhaiterais savoir si quelqu'un l'a déjà expérimenté ici ou a retrouvé des documents sur un tel montage.
  24. je cherchais à comprendre (ai compris plus loin dans les réponses, grâce à certaines photos, que "arc inversé" désignait autre chose), mais le schéma 2 me semble viable pour une arbalète (donc je suis sûr que ça a déjà été fait, car tout ce qui peut marcher a forcément déjà été fait jadis, quand cela ne nécessite pas de matériaux ni de procédés d'usinages modernes). Pour un "arc" stricto sensus, ça pourrait effectivement poser problème, il est vrai, mais c'était dans des docs sur les arbalètes que j'avais lu l'expression "arc inversé". Quand au schéma 1, on pourrait l'appeler "arcs convergeants" (puisque le terme "arc inversé" désigne autre chose, comme je l'ai appris grâce à ce forum) et lui, me semble pouvoir servir d'arc "tout bête": deux planches droites (non flexibles) tenant chacune les bouts des demi-arcs. Le tir se fait entre les planches (le schéma n'en montre qu'une). Corde entre les extrémités flexibles (rapprochées) donc: beaucoup moins de longueur de corde (donc de masse parasite) à allonge (pour la flèche) égale, et moins de déport de traction (donc plus de puissance avant de casser l'arc...) puisque la corde se met moins en biais. Mais bon, OK, il faudrait d'abord en construire un (problèmee principal: bien fixer les extrémités d'arcs) et l'essayer avant de prétendre que ça n'aurait que des avantages...
  25. OK: je commence à comprendre: ce serait en fait un raccourci (verbal) pour "arc à courbure inversée", souvent formé de deux demi-arcs (donc effectivement laissant passage non déporté pour la flèche), mais non-concourants (rien à voir avec mon premier dessin, donc, et le second non plus) ai-je correctement compris? sans être expert (loin de là!) il me semble que l'Oneida présenté bien plus haut (dans les réponses) serait surtout un arc "compound" (poulies à axes déportés) mais ça ne l'empêche pas (peut-être) d'être aussi un "arc inversé".
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