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Cécile

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Everything posted by Cécile

  1. Il doit forcément y avoir au moins un club de tir à l'arc à Dijon ? Pourquoi ne pas aller les voir ? Pour savoir si il y a un club : www.ffta.fr ;)
  2. A voir également : + l'appui sur le grip : appui trop sur le bas de la main => flèches qui montent + la position de la palette en fin d'armement : les repères ont-ils glissés vers l'arrière, le bas ? Gardes-tu bien la cale de la palette en contact avec le maxilaire ? + la position de la tête : pencherais-tu la tête vers le bas ? Avais-tu la tête relevée lors de ton bon tir ? + l'arc armé, est-ce que ton index appuie sur l'encoche de la flèche => la flèche est déviée vers le haut. + tes repères d'encoche en glissés vers le bas => vérifier le détalonnage J'ai dû en oublier... Bref, cela fait pas mal de trucs à vérifier. N'oublie pas de nous donner des nouvelles ! :37:
  3. Sur un arc classique, l'usage de la sucette (petite pièce en forme de disque clampée sur la corde afin de venir en contact avec une lèvre de l'archer) se fait essentiellement à titre formateur : apprendre à positionner correctement la tête par rapport à la corde, ou en cas de manque de repère tactiles à cause de la manière d'armer ou de la conformation du visage. L'utilisation n'est pas recommandée car monopolise beaucoup de l'attention de l'archer et a tendance à stopper le geste lorsque le reère de la sucette est atteint. Avec un arc poulie, ce n'est pas la même musique, l'usage de la sucette prend là toute sa valeur. Bref tout çà pour dire, qu'à titre transitoire, la sucette peut être utilisée sur un arc classique mais, suaf pour certains cas, pas trop longtemps pour éviter de mécaniser une geste non continu. L'intérêt est donc d'apprendre avec à ressentire la bonne position de la tête, ensuite à répéter ce positionnement sans l'accessoire.
  4. J'ai le même problème ; toutefois, une cible même floue a toujours son centre... au milieu... Si focaliser sur l'oeilleton est pour toi une méthode fiable et surtout reproductible, alors adopte-la. Evite de changer d'une façon de viser à une autre et automatise l'accomodement sur l'oeilleton.
  5. Cela varie d'un archer à l'autre. Il faut faire ce qui convient le mieux, ce qui est le plus efficace sur le tir. Personnellement, j'ai tendance à focaliser sur la cible. Beaucoup recommandent que la concentration se portent toute entière sur la cible. Le viseur viendrait s'aligner par automatisme sur la cible. Maintenant d'excellents archers se concentrent sur l'oeilleton...
  6. Cécile

    Un Conseil

    J'ai également un X200 (35 lbs) qui me donne entière satisfaction. Bien sûr, il y a certainement d'autres arcs du même type très bien. Essayer les arcs avant de les acheter reste un plus...
  7. Nous avons beaucoup d'initiateurs (7 si mon compte est bon...) et deux en formation d'entraîneur de club.
  8. Pour moi ce sera plutôt : 1- le réglage du band, 2- le réglage de l'alignement de la flèche, 3- le réglage du détalonnage, 4- le réglage en fonction de la rigidité des flèches (puissance et BB), 5- le réglage du tiller. Mon site dans lequel j'espère n'avoir pas introduit trop d'erreurs. :28:
  9. J'ai tendance à avoir ce même défaut lorsqu'il y a de la crispation dans mes mains. En effet, la tenue de main avec la paume tournée vers le visage et le coude levé n'est pas naturelle. Instinctivement, un réflexe fera opérer une rotation bien préjudiciable au lâcher de la corde. Le résultat en cible va effectivement se traduire par une dispersion des flèches en latéral... Cela se soigne par du travail sur la paille : - exercice de tir à courte distance les yeux fermés : ressentir la sensation au niveau du poigné de corde. Il ne doit pas y avoir de tension, non plus que dans la main et les doigts de la main d'arc (une main d'arc crispée fait réagir le corps en crispant l'autre main : effet de symétrie). Le lâcher devra être avec le maximum de relaxation au niveau des doigts (les laisser s'ouvrir et non en forcer l'ouverture). Bien sûr, le geste doit être accompagné d'une tension continue est soutenue dans le dos tout le long de l'exercice. Dans ce cas-là la décoche n'est pas une décoche "morte" mais la main de corde recule un peu. En tir avec cible ou compétition, la visualisation mentale du geste peut beaucoup aider (en tout cas, moi, çà m'aide). Visualise une image de toi-même avec un positionnement correct et une sensation de relâchement sur les doigts. Cette visualisation peut être faîte à chaque fois que l'on sent une dérive dans le geste ou tout simplement de temps en temps pour éviter que le geste ne se détériore. Bon courage !
  10. Ils en ont même encore plus besoin que les autres !! Un regard extérieur est indispensable pour déceler les biais, déraillages et autres écarts dont sera victime un archer. Plus le geste est intégré, automatisé, plus certianes évidences peuvent ne plus être ressenties... Ainsi, un archer de haut niveau se rendra bien compte de la pression infime qu'il met en trop sur son index, mais ne se rendra même pas compte que la position de ses hanches se décale et qu'il fait une torsion qui disperse ses flèches sur une horizontale... De plus, l'entraîneur a une vision très large du sportif : il le voit dans un environnement, avec un matériel donné, avec une concurrence donnée. Il décharge également ce même archers de soucis qui l'empêcheront de se concentrer sur l'essentiel : être performant au bon moment ! (Je regrette bien de ne pas avoir d'entraîneur :19: .)
  11. 24 livres, ce n'est pas insurmontable ! Le tout est d'apprendre à utiliser les bon muscles. Il est probable que tu tires plus sur tes bras que sur ton dos (muscles entre les homoplates) et cela te fait fatiguer très vite. Une astuce pour bien sentir la contraction dans le dos est d'armer avec le coude d'arc plus haut que l'épaule (au niveau de l'oreille à peu près). Le haut du corps devra au préalable être positionné correctement : bras d'arc bien aligné avec les épaules, le tout se trouve sensiblement sur une perpendiculaire à la ligne de tir. Le bras d'arc amorce sa traction en amenant le coude vers l'arrière le long de la direction de la flèche. Attention, si on a un coude hyperlaxe à ce qu'il ne se trouve pas sur le chemin de la corde... Dans ces conditions, un transfert de force se fait depuis le bras d'arc (triceps & deltoïde) vers le dos. En fin de visée, c'est toujours le dos qui travaille, ainsi que lors de la décoche !! Ceci est très important ! Pour essayer d'avoir ces sensations, rien ne vaut de tirer un petit peu sur la paille sans cible, en étudiant le "transfert" des forces. Bons tirs, et attention aux courbatures !
  12. Voilà une chose que la plupart des gens subissent ou ont subi un jour... Vouloir paraître le meilleur, ou ne pas vouloir paraître ridicule, etc. fait monter le stress et patatras fait chuter ses performances et tout se mélanger dans la tête et dans la coordination! Il y a deux approches possibles : - le détâchement, - surmonter son stress. Le détâchement s'obtient en ne considérant plus que soi même et la cible comme environnement et en ignorant tout le reste. C'est pas facile à obtenir et est-ce vraiment souhaitable ? Oui pour celui qui veut faire de a performance, non pour celui dont la vie sociale est plus importante. Surmonter son stress revient à direde le ramener à un taux gérable. Les techniques respiratoires sont une bonne approche immédiate pour diminuer un stress à un moment donné : respiration lente diaphragmique. Mais la meilleure méthode pour maîtriser son stress est la confiance en soi : être sûr de sa technique, être sûr de l'image que l'on véhicule, ... voilà des valeur à acquérir pour mettre le stress au placard. Bon courage et persévérence (devenir habitué aux interventions extérieures est également un bon moyen pour les banaliser et ne plus réagir en stressant) ! :37:
  13. Il a souvent été dit que le tir à l'arc est plus une discipline qu'un sport. Je pense que c'est bien les 2 à la fois!!
  14. Le subconscient prend parfois le dessus sur la conscience... :05: C'est comme çà qu'un acte que l'on connait bien (tirer une flèche) peut se transformer en une succession d'actions "réflexe". Bon, çà c'est très bien pour l'automatisation du geste. Par contre, cela peut parfois se traduire par des actions anticipées que notre cerveau reptilien engage avant que notre conscience ait dit : c'est OK, le viseur est en place et j'ai atteind ma pleine allonge. Avant même de s'en rendre compte, la flèche est partie... Un problème similaire arrive souvent aux personnes qui ont automatisé un coup de bras en fin de tir : le subconscient transforme l'action en réflexe, lequel intervient parfois au moment où la corde est libérée et non une seconde plus tard ; résultats, des flèches qui se dispersent... Il faut ensuite réapprendre un geste sans coup de bras pour ne pas être pénalisé, et c'est long. Pour toi, le fait de mettre un viseur à ton arc a changé ta séquence de tir ; ton corps n'est donc plus pénalisé par des automatismes que tu avais acquis ! Le tout, maintenant et de bien veiller à conserver une phase de visée avec la corde qui arrive au visage. Cette phase doit être suffisamment longue, mais pas trop, pour ne pas détériorer le travail musculaire. Le jour où tu passeras au clicker, il est probable que tu ascquiets le réflexe de lâcher la corde une fois le click passé. Il faut être vigilent à avoir suffisamment de ressources consciente pour stopperun geste qui ne serait pas parfait. En attendant, bon tir !!
  15. Tu es sans aucun doute sur la bonne voie !!
  16. Si c'est le bras d'arc qui tremble, il peut y avoir un mauvais alignement des différents os les uns par rapport aux autres : l'homoplate côté arc doit être la plus basse possible. Relevée, elle empêche l'alignement de l'humérus (bras) avec la clavicule. Les radius et cubitus, avec le coude tourné vers l'arrière doivent prolonger cet alignement. Il s'agit là de la condition optimale pour avoir l'appui sur l'arc le plus ferme possible. Cela procure évite également une forte dispersion d'énergie, car des os mal alignés nécessitent un travail physique très important pour conserver la stabilité nécessaire. Physiquement, certaines personnes auront du mal à obtenir cet alignement. Mais avec le travail, des assouplissements et de la patience, on y arrive ! Voici un exercice de renforcement du bras d'arc (une fois que l'étape d'alignement est effectuée avec succés) : tirer la moitié d'une scéance avec un lest au bras d'arc. Un bracelet de gym de 200 g fait très bien l'affaire.
  17. Effectivement, les rotations de la tête doivent être modérées, surtout pour quelqu'un qui a la nuque "raide". Merci pour la remarque, je vais mettre à jour le site pour tenir compte de çà !
  18. J'avais du mal à fermer l'oeil gauche, et c'est parti !! Tu peux t'entraîner à fermer-ouvrir l'oeil droit tout seul chez toi. Veille à ne pas ouvoir une fermeture crispée mais la plus relâchée possible (çà fatigue moins et c'est plus facile à maintenir). Si ton cas est désespéré, il existe des "coques" que l'on pose sur l'oeil est qui est maintenue par un élastique derrière la tête. Tu peux porter une paire de lunette avec un carreau masqué ou dépoli. Il existe également des dipositifs pour tireurs à l'arc ou aux armes à feu et qui possèdent un volet que l'on peut remonter entre les volées. Bref, les solutions ne manquent pas. ;)
  19. Les différents prix expliquent en effet de réelles différences sur les qualités des arcs et leurs performances : Poignée bois : très peu rigide, peu de rendement, souvent mal adaptée aux mains, peu performantes Poignée moulée en alliage de magnésium : peu rigide, rendement variable suivant la qualité de la poignée (médiocre pour les poignées Progress, très bon pour les poignées Hoyt Gold Medalist), grip souvent interchangeable, performance moyenne à bonne, poignée pardonnant un mauvais geste Poignée usinée en alliage d'aluminium : rigide (certaines poignées comme l'Ultratech a un renfort qui la rend vraiment très rigide et améliore donc le rendement), rendement généralement bon, grip interchangeable, performances bonnes à excellentes, poignée ne pardonnant poas un mauvais geste On peut également trouver des poignées forgée en alliage d'aluminium qui ont des propriété équivalentes aux poignées usinées. Du fait de leur élaboration, elles ont sûrement une durée de vie plus longue. Les poignées incluant des renforts en matériaux composites offrent : si le matériau forme une coque par dessus la poignée -> une bonne absorbtion des vibrations de fréquence élevée si le matériau forme un renfort -> absorbtion de vibration + performance accrues gâce à une plus grande rigidité Tout ceci ne sont que des généralités, il faudrait voir cas par cas, les poignées ont leurs avantages et leurs désavantages, ce qui conviendra à l'un ne conviendra pas forcément à l'autre. Le coût est également un critère de sélection... Le choix le plus important à mon avis, ce n'est pas la poignée (attention toutefois à la hauteur de la poignée !) mais les branches !!! Car c'est là, que se trouve le moteur. J'ai souvent vu des archers avec des super poignées et des branches médiocres... dommage... Branches fibre/bois : lentes, rendement faible, peuvent pardonner des défauts de l'archer Branches fibre/carbone/bois : rapides, rendement élevé, peuvent ne pas pardonner les défauts de l'archer Branches fibre/carbone/polymères : idem aux branches avec du bois, néanmoins, elles peuvent être plus souples et donc plus confortables à tirer Il existe des combinaisons avec des céramiques et autres fibres de nouvelle génération, leur prix élevé ne semble pas superflu et la performance est souvent au rendez-vous. Attention également à la hauteur des branches !! BONS CHOIX
  20. Questions intéressantes, essayons d'y répondre : 1/ce que j'y ai trouvé : du plaisir, de l'humilité, de la dévotion. 2/ce que je n'y ai pas trouvé : un épanouissement complet, autant de camaraderie que je l'aurai espéré. 3/ce que j'espère (encore et malgré tout) trouver : l'ivresse de la performance, plus de solidarité. 4/ suis-je consciente qu'une dimension spirituelle, qu'une philosophie propre au tir à l'arc existe ? c'est sûr, cela existe. Toutefois, je ne pense pas que cela soit exclusivement propre au tir à l'arc. Il y a de forts points communs avec les arts martiaux en général : recherche de soi, préhension du soi dans l'environnement, équilibre, maîtrise de soi, humilité, etc. :115:
  21. C'est plus que certainement l'explication !! La pratique en arc classique cible est très différente du tir instinctif, je dirais même que cela va à l'encontre du tir instinctif. A mon avis, et je tire principelement classique cible, on a plus à retirer du tir instinctif pour le tir cible que l'inverse.
  22. Tout à fait d'accord avec l'analyse de Fred. C'est en étant confronté au maximum avec l'objet des stress que l'on arrive à le limiter. Pour maîtriser le stress des concours : faire des concours. Pour maîtriser le stress occasionné par le bruit, les gens, etc : tirer dans des conditions de bruits, etc. Pour limiter un stress à un moment donné, les techniques respiratoires sont parmis les meilleures comme le dit Guillaume.
  23. J'ai également fait cette observation quand le vent est bien de face. Il doit y avoir un phénomène de portance (dépression sous la flèche qui la fait remonter). Toutefois, cela n'arrive pas tout le temps et on est généralement obligé de baisser le viseur. J'ai également remarqué que mes flèches peuvent subir la portance (ACE) alors que d'autres flèches (tubes cylindriques) ne la subissent pas. La forme des flèches semble prédisposer au phénomène ! Le vent par l'arrière baisse presque systématiquement les flèches. Au mieux, il n'a pas d'effet sur elle. Sinon, il diminue la portance et les flèches baissent en cible.
  24. Disons que dans la culture asiatique, l'accomplissement d'un acte se fait avec plus de profondeur et d'intériorisation, même s'il s'agit d'acte très banaux comme préparer le déjeuner, alors que les occidentaux ont tendance à rester plus superficiels : le résultat importe plus que la manière d'y parvenir. Bref, pour eux c'est naturel. Toutefois, il y a là un enseignement à prendre et particulièrement en tir à l'arc où le travail est résolument tourné sur la personne et ses actes propres. L'approche orientale permet de réconcilier le corps et l'esprit...
  25. :24: Je suis tout à fait d'accord ! L'archer fait un voyage intérieur lorsqu'il décide de s'engager dans le geste qui va lui faire décocher la flèche. La réussite ne tient souvent qu'à un fil dans la bataille de l'inconscient et du conscient. Les grands champions ont réussi à passer la barrière pour chacune de leur flèche. Une des meilleures méthodes pour parvenir à cette réussite (qui se traduira en performance tôt ou tard) est de s'engager pleinement dans chacune de ses flèches. C'est ce qui est contenu dans "one arrow, one life".
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