Cécile

Je t'envie beaucoup Nockset !!! :29:

Tu as tout à fait raison, c'est une bonne approche pour progresser !

Pas de problème pour tirer en droitier avec un oeil directeur gauche. Au contraire, si tu es droitier de main, comme tu l'as d'ailleurs découvert, ta force et ta dextérité te prédestinent à utiliser un arc de droitier. Donc continue comme çà. Le problème va se poser si tu utilises un viseur !! Pour utiliser correctement ce dispositif, il faut que l'oeil se trouvant en arrière du viseur soit celui qui te permette d'aligner l'oeilleton avec la cible. Une seule solution s'impose donc : fermer l'oeil gauche ou obstruer la vision de ton oeil gauche (en masquant l'oeil). Personnellement, je suis droitière avec un oeil directeur qui peut varier de droite à gauche. J'ai appris à tirer en fermant l'oeil gauche et tout se passe pour le mieux !!

Pour en revenir au sujet de départ : Mes scéances d'entraînement sont planifiées en focntion de la pédiode de l'année et en fonction de l'objectif que je me suis fixée et long et à court terme. En ce moment, je suis en pleine préparation de championnats de France 2 x 50 m et Beursault. L'objectif à long terme est un bon classement (dans les 5 premières) en Beursault (je n'ai pas d'objectif pour le 2 x 50 m). Mon objectif à court terme (cette semaine) est de réadapter mon tir à la distance de 50 m et d'avoir de bons groupements. L'aspect qualitatif est bien sûr très très important et faire des points est également un objectif fort. Donc : - échauffement soigné pendant 15 à 20 min. - éventuellement quelques flèches sur la paille à 30 m, - tir sur visuel 122 cm à 50 m (ou dans le jeu de Beursault) avec pour éléments principaux : la continuité du geste, le dynamisme, la stabilité, - éventuellement petit concours ou petit duel avec un ou plusieurs pôtes, - TOUJOURS finir la scéance sur un tir qualitativement bon avec de bonnes sensations et des résultats en cible corrects.

Tout ce qui a été dit sur l'"ancrage" est juste. Ces points de contacts sur lesquels on ne doit pas "accrocher" son geste mais avoir la sensation du contact comme indicateur précis et fidèle des repères arrières de l'arc sont très importants pour la reproductibilité du tir, quelque soit la discipline pratiquée. Effectivement, la continuité est enseignée sur ce point-là : tracter la corde à bonne vitesse puis ralentir de plus en plus ; aux repères le mouvement vers l'arrière est imperceptible mais il doit exister pour assurer que le travail musculaire du dos est respecté ; ensuite vient la décoche qui aura autant plus de facilité à être fluide que cette approche des points de repère au visage aura été fluide et progressive. Concernant l'ancrage, plus les contacts sont ponctuels et légers et au plus ces repères arrières seront précis et fiables ; il faut généralement éviter de "couper "en deux son nez ou de ravager son menton ; un "ancrage" musclé empêche d'avoir des sensations fines et donc précise de l'emplacement de la corde.

Je te conseille vivement d'aller faire un tour sur le site de fédération à www.ffta.fr. Tu devrais pouvoir y trouver ton bonheur ! :29:

:21: Oh merci ! Je vais l'étoffer encore un peu en ce qui concerne le tir à l'arc classique.

J'admire ces réels chef-d'oeuvres !! Bravo Pierre ! :24: :24:

Oui 100 est une référence de flèches qui a d'ailleurs un rapport avec le diamètre des tubes (je ne connais pas la règle). Pour découvrir le tir à l'arc c'est suffisant ; pour progresser, il vaudra mieux changer pour des tubes alu avec un arc de 20 livres !

Bonne idée !! Tu nous raconteras ? :23:

Pour moi, le tir instinctif c'est d'avoir tellement bien intégré son geste et le ressenti de son arc et de ses flèches (énormément de travail conscient), que le tir vient sans acte vraiment conscient que celui de décider d'atteindre une cible. La démarche du Kyudo me semble aller à 100% dans ce sens...

Si tu utilises un viseur, tu te pénalises en positionnant tes doigts en dessous de la flèche. En utilisant un viseur l'intérêt est de disposer d'un point arrière ferme, précis et le plus bas possible. Une palette avec cale (comme présentée ci-dessus) est donc la meilleure option : un doigt au dessus de l'encoche, deux doigts en-dessous et la cale sous le maxilaire inférieur ; la corde doit alors toucher légèrement le bout du nez et préférenciellement aussi le menton (soit au milieu soit légèrement sur le côté). La palette sans cale peut également s'utiliser de la même façon, mais elle est plus adaptée au tir sans viseur.

L'exercice physique n'exclut pas le repos !! Perso. j'ai pas un boulot très physique mais très usant mentalement (conflits, palabres, justifications, contacts avec l'étranger, etc.). Les vacances et les WE, même sportifs, c'est super reposant ! :P

Le sujet a déjà été abordé et je réitère mes conseils sur l'utilisation des élastiques. Tu peux aussi faire des pompes comme cela t'as été suggéré, c'est excellent pour les archers !! Tu peux encore faire quelques uns des exercices que je préconise : Exercices sur mon site Bref, tu as bien raison de penser à continuer des exercices pendant les vacances si tu souhaites progresser en tir à l'arc, conserver la forme ou tout simplement éviter les blessures à la reprise de ton arc à la rentrée ! :29:

Tout le mérite en revient à Alexandre, l'un des quatre archers ayant participé au tir ! :lol:

Voilà quelques vues : Celle-ci a été prise lors des préparatifs la veille, pour règler les tirs et vérifier le bon comportement des flèches. Celle-là a été prise le jour J. Ma flèche est une des deux trainées situées sur la droite. J'espère que j'aurai d'autres photos ! Des amis en ont pris en paquet, ainsi que les artificiers. On verra plus tard !...

Les cierges étincelants se consument fortement dans l'air et cassent à l'arrivée au sol. Rien de brûlé à déplorer si ce n'est le bout des fûts que j'ai choisi bon marché (en plus c'est les artificiers qui payaient !). On s'est bien entendu entraîné et l'équipe était formée de bons archers. La cible au sol ne faisait que cinq mètres sur dix à peu prés (tout autour il y avait des artifices à ne pas toucher). Mais en rythme sur un morceau d'Era et le feu qui s'embrase à l'aterrissage des flèches !... :wub:

Pour le feu d'artifice du 14 juillet, trois archers de ma compagnie et moi avons fait l'ouverture du feu en envoyant des flèches étincelantes pour simuler des flèches flambeaux. J'ai utilisé la méthode qui avait été décrite dans un précédent post. Voici le résultat : Détail de la "pointe" : 4 "cierges étincelants" comme ceux qu'on peut trouver dans n'importe quelle grande surface sont fixés en bout du fût nu par du scotch. Pour rassembler les bouts des cierges entre eux, un simple fil de fer les retient. J'ai choisi d'empenner de trois plumes fluflu pour ralentir les flèches mais parvenir à un beau tir en cloche pour arriver à 50 ou 60 m. On allume les cierges avec une torche enflammée ou même un bon briquet. L'effet est garanti dans la nuit et sans danger pour l'archer ! Je posterai des photos du tir dès que je les recevrai de tiers.

En tir sur cible, on est souvent obligé d'analyser beaucoup pour améliorer des pouillèmes, et puis, j'ai toujours été très curieuse sur le tir à l'arc ! surtout après une terrible tendinite qui m'a obligée à pateinter beaucoup puis à optimiser au maximum mon matériel et ma façon de tirer pour en tirer le meilleur profit...

A moins que ton band ne soit drastiquement différent (si tu as utilisé une corde différente per exemple), l'influence sur la hauteur des flèches en cible ne se fera vraiment sentir qu'au longues distances (50 ou 70 m) et encore...

On a tendance à dire exactement la même chose pour un arc classique ! Et c'est bien vrai !

Tu présentes un défaut de.... luminosité ? :blink: B) Il vaut mieux éviter les lunettes de soleil JMG!! ( :P ) Bref, tout a été énuméré pour les raisons de flèches qui baissent. Il peut y avoir également des éléments extérieurs (comme la luminosité...) à savoir : le vent qui peut lourder les flèches vers le bas, la pluie. Mais la cause principale de flèches qui baissent est le bras d'arc ! Et si tu tires sans palette a cale, cela peut venir du fait que tu ancres plus haut que la normale. Les autres problèmes venant de l'archer : décoche, position de la tête, doigts qui touchent l'encoche, etc. vont avoir également des influences en latéral (quoique un bras d'arc qui s'écarte violemment de côté au moment de la déchoche aura également un effet latéral...). Astuce pour travailler la stabilité du positionnement du bras d'arc : + tirer sur la paille à assez courte distance en visant non pas avec le viseur mais avec la main d'arc (s'arranger pour que la main d'arc ait une hauteur compatible avec l'arrivée des flèches en cible et utiliser des marques au sol ou autre pour servir de repère au placement de la main d'arc). Maintenir la main d'arc même après le lâcher. Attention dans cet exercice à réaliser son geste normalement sans baisser la tête, seuls les yeux doivent bouger pour surveiller la main d'arc. On peut chercher à mainenir le bras d'arc un peu plus longtemps qu'à l'accoutumé. Toutefois, après cet exercice, bien "nettoyer" son geste en réalisant quelques volées de flèches pour retrouver son rythme normal de tir.

C'est pas une bêtise du tout !! En utilisant une palette à cale, pas de prob. a priori !

La dragonne ne sert qu'à retenir l'arc en permettant à l'archer de tirer avec une main d'arc la plus détendue possible. Cette détente apporte une excellente reproductibilité du point de contact au creux de la main, elle permet aussi d'influencer le moins possible sur l'arc en évitant les mouvements parasites, et elle permet aussi de pouvoir détendre confortablement les doigts de la main de corde lors de la décoche. Les stabilisateurs ont plusieurs rôles : + la stabilisation centrale (perche) permet d'avancer et d'abaisser le centre de gravité de l'arc qui autrement est situé naturellement un peu en arrière de la poignée et au dessus de la main d'arc. Sans ce contre-poids, l'arc bascule vers l'arrière lors de la décoche (s'il bascule vers l'avant, c'est que l'archer imprime un mouvement vers le bas et l'avant à son arc ; ce qui n'est pas bon :100: ). Avec, l'arc part vers l'avant puis bascule vers le bas. Le départ de la flèche n'est pas contrarié par un mouvement vers l'arrière du repose-flèche et on ne ressoit pas la branche du haut sur la tête... + Le V-bar (constitué de deux barres de part et d'autre de la perche centrale) sert à stabiliser l'arc sur le plan horizontal tout en ramenant le centre de gravité un peu plus vers l'arrière qu'avec la stabilisation centrale seule. Un bon règlage de sa position et du placement des poids en bout de perche ou de ses stabilisateurs permet à l'archer de se sentir à l'aise et en équilibre avec son arc (il n'y a pas de loi absolue ; chaque archer a son propre règlage en fonction de l'arc qu'il utilise). + L'augmentation de l'inertie de l'arc : plus un corps a de l'inertie, plus il est stable. Donc, en alourdissant les arcs, on leur donne une plus grande stabilité (les éléments extérieurs ont moins d'influence, les petits mouvements de l'archers sont absorbés par la masse de l'arc,...). On pourrait se dire, plus l'arc est lourd, au mieux c'est ! En théorie peu être, en pratique, la masse de l'arc doit être adaptée à la morphologie de l'archer et si celui-ci tire une faible puissance, cela ne sert à rien d'alourdir exagérément l'arc. + Augmentation de la stabilité spaciale : on en a parlé plus haut mais globalement, c'est le principe du fil-de-ferriste avec son balancier. Au plus on "agrandi" l'arc vers l'avant ou vers les côté, au plus il sera en équilibre dans la main de l'archer. Bon, là aussi, il y a des limites d'encombrement, de poids et de sens pratique à respecter... + A absorber les vibrations : l'arc vibre lros du départ de la flèche à cause de la grande décharge d'énergie dans les branches. Cela se transmet à la poignée et... à l'archer. Les stabilisateurs, qui sont généralement de bon conducteur des vibration, vont piéger ces vibrations. Selon leur matériau, leur longueur et leur architecture, ils vont absorber certaines fréquences préférenciellement. A retenir donc : les vibrations de grande fréquence (arcs à poulie principalement) sont bien absorbées par des stabilisateurs courts, les vibrations à grande longueur d'onde (faible fréquence) vont être absorbées par des stabilisateurs longs (arcs d'initiation). Bref, là encore, il faut tester pour trouver ce qui conviendra le mieux.

j'ai tiré longtemps avec la dragonne de poignée uniquement avant de faire mon modèle perso, et je pense honnetement que OUI, cela dépendra aussi de la forme de la poignée que tu lui usine... Je suis assez d'accord. Sinon, compte tenu du manque du pouce, tu peux peut-être mettre une dragonne fixée sur la poignée qui empêchera certainement mieux l'arc de prendre le large. Evidemment, une dragonne fixe a des désavantages car elle peut imprégner des mouvements parasites à l'arc. Néanmoins, dans ce cas précis, je pense que ce sera la meilleure solution.