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Corbeau

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Posts posted by Corbeau

  1. Tim Baker a effectué des tests de flexion du bois et réalisé des centaines d'arcs, ce qui l'a conduit à adapter le design aux qualités des bois.

    L'arc de référence mesure 66'' de coche à coche, pèse 50 lbs à 28", possède un ventre plat et un dos modérément arrondi.

    Les largeurs suggérées sont mesurées en milieu de branches.

    Baker remarque qu'il y a approximativement un lien direct entre la résistance/l'élasticité du bois et sa masse.

    La "specific gravity" est la densité du bois 100% sec, peu usitée par chez nous ; pour convertir en densité à 12% d'humidité, ajouter ces 12% de masse (c'est approximatif) : une SG de 0,6 équivaudrait à une densité à 12% d'environ 0,6 x 1,12 = 0,67.

    Remarques :

    - C'est une base de départ approximative et indicative, à adapter au bois utilisé : en général, s'il est plus dense on peut faire proportionnellement moins large.

    - On est souvent limité en largeur par le caractère de la billette utilisée. Dans ce cas on peut faire plus long, ou sinon viser une puissance plus basse.

    post-2638-1203182726.jpg

  2. ......Avec des âmes de 10mm d'épaisseur il faut forcer comme un âne pour leur faire prendre le deflex et le moule est soumis à rude épreuve. .........

    Idée en passant : pourquoi ne pas mettre en forme à chaud la partie deflex ? Le moulage se ferait tout seul.

    modif : dis donc, c'est l'usine !

  3. Pierre disait justement que les pratiques ont évolué depuis les TBB (et beaucoup grâce à eux et à des forums comme Webarcherie et Paleoplanet), que de l'expérience nouvelle a été accumulée, même si ça ne remet pas tout en question.

    A ce propos, une pratique qui s'est développée me semble importante : c'est la cuisson du ventre au décapeur thermique. Elle permet d'augmenter la résistance en compression d'un bois, en particulier ceux qui sont nettement plus fort en traction qu'en compression.

    C'est le cas de la plupart des bois blancs, et en particulier de l'orme et de l'hickory comme le cite Baker. Les arcs en hickory d'Ajar sont un bel exemple de ce qu'une cuisson poussée peut apporter : assez étroits, très puissants et pourtant presque sans suivi de corde. L'hickory est certainement un des meilleurs bois "à cuire". Mais il est probable qu'on puisse appliquer cela même à certains bois exotiques, il y a plein d'expériences à faire dans ce domaine... En général, on est déçu parce que les effets de la cuisson diminuent avec le temps. C'est sans doute parce que celle-ci a été trop rapide et superficielle.

  4. De rien, j'ai plaisir à partager ces informations.

    Un petit supplément de traduction, important à mon avis :

    Les leçons des essais en flexion

    Les différents types de cassures et de défaillances du bois donnent des indices sur les propriétés du bois.

    Les échantillons qui fléchissent beaucoup avant de prendre 1/4'' de déformation sont plus élastiques en compression. L'osage et l'if en sont des exemples.

    Les échantillons qui prennent très tôt une déformation, mais fléchissent beaucoup avant de casser, présentent une faible élasticité en compression mais une grande résistance en traction. De tels bois peuvent encaisser du reflex et des courbures avec sécurité, et seront plus tolérants vis-à-vis des erreurs d'équilibrages et des défauts internes. Cette tolérance est moins précieuse quand on travaille une pièce de bois parfaitement droite, mais elle l'est particulièrement quand on a affaire à des morceaux à problèmes. Des exemples de ce genre sont l'hickory et l'orme.

    Les échantillons qui cassent en traction avant de prendre beaucoup de déformation sont faibles en traction par rapport à leur résistance en compression et sont de bon candidats pour un renfort (backing). Si on ne les renforce pas, les branches devront être faites plus larges et moins épaisses pour être capable de fléchir davantage en toute sécurité. Des exemples de ce genre sont le cèdre (a priori eastern red cedar, NDT), le genévrier, le saule, le cerisier (a priori black cherry américain, NDT), et de nombreux conifères. Les ruptures en traction peuvent être reconnues par leur caractéristique fracture transversale à travers le dos, laissant souvent le ventre en-dessous intact.

    Les échantillons qui cassent normalement (cassure sensiblement à 90° d'après les illustrations du livre, NDT) avant de prendre beaucoup de déformation sont faibles en traction ET en compression. Les arcs réalisés avec de tels bois doivent être faits plus larges que ce qu'indiquent les chiffres obtenus lors du test. De tels bois sont rares. Des exemples sont le teck et certains conifères.

    (................)

  5. Attention tout de même avec Tim baker, les TBB (dont est tiré le passage traduit par Corbeau) ont une quinzaine d'année et depuis ce temps la, il est revenu sur une partie de ses écrits. Ils semblerait q'un nouveau volume des TBB sorte bientot avec un article de T. Baker qui ferait le point sur cela.

    Exact, le TBB4 est en ce moment même en cours d'impression, disponible dès le mois prochain pour les plus pressés... Les articles sur le design et sur les bois sont ceux que j'attends le plus.

    Cela dit je ne pense pas que le principe du test, qui donnait des bons résultats il y a 15 ans, soit entièrement à oublier aujourd'hui. Il y aura aussi je crois un développement de la théorie des masses de Steve Gardner (Badger sur paleoplanet) qui donne une approche empirique intéressante.

  6. Mais si, on peut ! Mais simplement il ne faut pas espérer que ça devienne une science exacte (tant mieux !). Juste une base, et c'est déjà pas mal.

    ........La règle ci-dessus n'est qu'une règle pratique, assez grossière, pour dégrossir le problème. Si on veut être plus précis, il est possible de faire un test en flexion comme expliqué dans le TBB1.

    ............

    Je me suis donc fendu d'une traduc' de cet excellent texte, je suis trop bon moi j'vous l'dis...

    Un test en flexion du bois, par Tim Baker

    C'est ce test qui a mené aux largeurs suggérées dans le TBB pour différentes essences de bois. Il y a un lien presque direct entre la densité et la largeur : en général, plus c'est dense, plus on peut faire étroit pour un poids et une longueur donnée.

  7. Ci-dessous une traduction que j'ai faite d'un texte de Tim Baker. Même si tout le monde ne souhaite pas mener de tels essais, cet écrit est vraiment intéressant pour comprendre comment travaille le bois.

    UN ESSAI STANDARD DE FLEXION DU BOIS

    (Tim Baker – TBB volume 1 page 99)

    Le bois ne donne pas de sensation soudaine de durcissement lorsqu’on le courbe. Le bois ne prévient en aucune manière avant de casser. Comment un facteur d’arcs peut-il connaître le niveau de contrainte qu’un certain bois peut supporter ? Comment peut-il savoir quel arc peut être obtenu à partir d’une certaine billette ?

    Vous pourriez penser qu’une fois familiarisé avec quelques essences, des essais vous montreront les largeurs correctes de branches pour chaque type de bois. Mais la fourchette de résistance et d’élasticité au sein d’une même essence est bien trop large d’une billette à l’autre. Des billettes d’une même essence, prises au hasard et transformées en arcs identiques, montreront des différences de performances frappantes. Ces différences, naturellement, seront liées au suivi de corde que chaque arc aura développé.

    Un essai en flexion peut dire au facteur d’arc tout ce qu’il a besoin de savoir d’un échantillon de bois, avec beaucoup moins d’efforts et des résultats plus fiables qu’en fabricant des arcs miniatures.

    Il lui permettra de savoir quelle largeur les branches doivent avoir pour une puissance donnée, combien de suivi de corde l’arc prendra et combien les branches pèseront. A partir de là, il saura les performances de l’arc, à un ou deux fps près. Ce test est fiable car, à la différence des essais statiques en laboratoire, il fait faire à l’échantillon de bois exactement ce qu’il ferait dans un arc.

    (…….)

    L’échantillon d’essai mesure 1/2 pouce x 1/2 pouce x 18 pouces (12,7 mm x 12,7 mm x 457 mm). La largeur et surtout l’épaisseur devront être précises à 1/100’’ près.

    (…….)

    Les échantillons de bois devront être stabilisés au % d’humidité de votre zone géographique. Une différence d’humidité de 1% dans le bois changera les résultats d’environ 6%. J’utilise du bois à 9%. Conserver les échantillons dans de l’air à 50% d’humidité permet cela.

    LE MONTAGE DE TEST (légende de la photo) :

    Placez le peson à ½’’ de l’extrémité de l’échantillon. Gardez toujours le peson à un angle de 90°. Le centre du point d’appui est à 4’’ de l’extrémité bloquée de la latte.

    Faites fléchir l’échantillon d’un pouce, relâchez et tirez à nouveau 5 fois avant de lire le poids. Cela donne au bois sa véritable déformation et la force correspondante. Relâchez et lisez la déformation prise. S’il y a un mouvement de retour rapide, attendez jusqu’à ce que le mouvement ralentisse et soit quasi-imperceptible.

    Continuez comme ci-dessus, augmentant la distance d’un demi pouce à chaque fois, jusqu’à ce que l’échantillon casse.

    Notez en particulier la distance et le poids qui ont donné à l’échantillon une déformation de 1/4 pouce. Notez aussi la distance maximale, le poids et la déformation au moment de la rupture, et quand des plis de compression sont apparus.

    Un bois moyen s’est courbé de 3’’1/4 sous 25 lbs en se déformant de 1/4’’, et a cassé à 4’’. Ses valeurs clefs sont :

    25 lbs – 3’’1/4 – 1/4’’ – 4’’. (a priori du frêne blanc, note du traducteur)

    Un arc fait à partir de ce bois servira ici de base de comparaison. Il fait 66’’ de longueur et possède une puissance de 50 lbs à 28’’. Le meilleur compromis performance/suivi de corde/fiabilité obtenu avec ce bois est un arc dont les branches font 1’’3/4 de largeur. Cette largeur a été obtenue par essais successifs. Les billettes utilisées étaient issues d’un tronc de 6’’ de diamètre.

    Un autre échantillon pourra par exemple donner :

    20 lbs - 3’’1/4 – 1/4’’ – 4’’.

    Cet échantillon s’étant lui aussi déformé de 1/4’’ à 3’’1/4 de traction, il possède une élasticité identique à l’échantillon de référence ci-dessus, mais oppose moins de résistance à la flexion. Pour faire un arc de 50 lbs à partir de ce bois plus faible, il devra être plus large d’un certain pourcentage. Divisez 25 lbs par 20 lbs = 1,25. Multipliez 1,25 par 1,75’’ (largeur de l’arc de référence) = 2,19’’. A 2,19’’ de largeur, l’arc fait de ce bois plus faible aura les mêmes performances, le même suivi de corde et la même fiabilité que l’autre arc fait d’un bois plus résistant.

    Un bois plus résistant mais plus cassant pourra par exemple donner :

    40 lbs - 3’’ – 1/4’’ – 3’’. (a priori du robinier, note du traducteur)

    Pour cet échantillon, le poids est au-dessus de la moyenne à 1/4’’ de déformation, mais la distance est inférieure à la moyenne. Le bois est plus résistant à la flexion mais moins élastique, et de ce fait il est capable de stocker moins d’énergie que ce qu’indique sa résistance élevée. Ce bois devrait être moins épais, et de ce fait opposer moins de résistance pour obtenir la déformation de 1/4’’ à 3’’1/4. Des essais montrent que lorsqu’on augmente la distance de 1/4’’ en diminuant l’épaisseur (pour avoir toujours une déformation de 1/4’’), le poids diminue de 20% environ. Donc si l’épaisseur de notre échantillon était diminuée suffisamment pour qu’il subisse sa déformation de 1/4’’ à 3’’1/4 au lieu de seulement 3’’, le poids baisserait de 20%, passant de 40 lbs à 32 lbs. Les valeurs de référence de largeur et de poids étant 1’’3/4 et 25 lbs, divisez 25 lbs par 32 lbs = 0,781 ; puis multipliez ce résultat par 1,75’’ = 1,36’’. Un arc de ce bois devrait avoir une largeur de 1,36’’ au lieu de 1,75’’.

    Un bois plus résistant et plus élastique pourra par exemple donner :

    30 lbs – 3,5’’ – 1/4’’ – 6’’. (a priori de l’if, note du traducteur)

    Pour cet échantillon, le poids est au-dessus de la moyenne à 1/4’’ de déformation, et la distance est aussi supérieure à la moyenne. Ce bois est plus résistant à la flexion et plus élastique, et de ce fait il est capable de stocker plus d’énergie que ce qu’indique sa résistance modeste à la flexion. Ce bois devrait être plus épais, et de ce fait opposer plus de résistance pour obtenir la déformation de 1/4’’ à 3’’1/4. Si l’épaisseur de notre échantillon était augmentée suffisamment pour qu’il subisse sa déformation de 1/4’’ à 3’’1/4 au lieu de 3,5’’, le poids augmenterait d’environ 20%, passant de 30 lbs à 36 lbs. A nouveau, divisez 25 lbs par 36 lbs = 0,694 ; puis multipliez ce résultat par 1,75’’ = 1,21’’. Un arc de ce bois devrait avoir une largeur de 1,21’’ au lieu de 1,75’’.

    Etc.

    post-2638-1202626298.jpg

  8. Tim Baker a une formule empirique pour estimer - à la louche - les possibilités d'un bois à partir de sa "gravité spécifique" (sa densité 100% sec) : Un arc de 2" de largeur à mi-branches et de 66" de long pourrait permettre une puissance égale à la "specific gravity". C'est une estimation à partir de laquelle la largeur de branches peut être ajustée selon le poids d'arc recherché.

    Exemple : Si ton bois a une SG de .50, l'arc décrit ci-dessus (2" de largeur) pourrait faire 50 lbs.

    Comme le dit Pierre, il y aura de nombreuses exceptions, y compris au sein d'une même essence. Pour une densité de bois donnée, on aura des caractéristiques mécaniques variables entre les différentes essences, entre les différents arbres d'une même essence, et même entre deux morceaux de bois issus du même arbre !

    La règle ci-dessus n'est qu'une règle pratique, assez grossière, pour dégrossir le problème. Si on veut être plus précis, il est possible de faire un test en flexion comme expliqué dans le TBB1.

    Mais je conçois facilement qu'on préfère, comme Link, préserver le côté un peu magique et poétique de la facture d'arcs simples. Même moi qui ai un certain attrait pour la technique, j'aime bien être surpris, agréablement ou pas, par un arc que j'ai fait.

    Le design longbow peut s'adapter à n'importe quelle essence : si les qualités mécas du bois utilisé sont faibles, il suffit de faire le plus large possible pour un LB (grosso modo 1"1/2) et plus long que la normale. Baker a montré un LB en peuplier de 50 lbs qui sortait du feu de dieu, avec très peu de suivi de corde, signe que le bois pourtant faiblard était peu stressé...

    A cela évidemment il y aura des limites : un arc de 80" n'est pas toujours très pratique...

  9. Je pense donc qu'on peut faire la classification suivante :

    - Selfbow

    - Arc à dos renforcé (rawhide - lin - écorce - corde etc...)

    - Arc composite (tendon avec ou sans corne/fanons)

    Cette classification me semble parfaite, et on pourrait y ajouter deux catégories :

    4- lamellé-collé tout bois (et bois+bambou), même si les versions les plus simples peuvent être rattachées à la catégorie 2 "arc à dos renforcé"

    5- lamellé-collé avec fibre

  10. ..........3) opter pour la seconde solution et la jouer paresseux, en décidant qu'il n'est pas nécessaire d'avoir la même dimension aux deux bouts et et en gardant le plus petit pour l'encoche et le plus gros pour la pointe.

    La solution "paresseux" fonctionne parfaitement bien :109:

    Je crois qu'elle pourrait même apporter un plus en terme de sortie de flèche, en limitant les contacts.

  11. ....... l'hypothèse du deflex induit me semble assez peu probable.

    Il reste alors celle d'un facteur d'arc un peu ballot... :bhaoui..:

    ce qui est étonnant sur un arc aussi travaillé, non ?

    Ou il y a encore une explication qu'on ne voit pas, ouaille note ?

  12. Sympa comme tout cet indien, bravo à l'équipe !

    S'agissant du design original, ce serait étonnant que le deflex en bout de branche soit un simple suivi de corde. Je crois plutôt que c'est pour avoir un arc - certes moins performant mais plus fiable - qui pouvait être laissé bandé pratiquement tout le temps, ce qui peut présenter un intérêt pour un arc de guerre notamment. Avec un tel profil, l'arc bandé est très peu stressé.

  13. ....j'suis content de moi, j'avais une trouille bleue de ch... cette billette.

    ....

    Je pense à celle qui doit être sa soeur et que j'ai laissé de côté pour l'instant pour cause de déformation (dû à un dégrossissage prématuré cet été). Les cernes sont fins et ça doit effectivement être du bon bois. Je pense l'attaquer prochainement.

    ......... j'ai envie de faire un flat de 80-90# pour offrir à un pôte...

    à voir...

    merci à tous pour l'aide et les conseils

    j'ai passé dessus 3 couches de cire, c'est possible de le vernir par dessus la cire ??

    a+

    patrice

    T'as de ces potes... :)

    Pour le vernis, oublie a priori.

  14. Je redébarque sur ce sujet... Tu as bien avancé !

    La photo sur la barre me semblait pas mal du tout, beau boulot. Un peu trop courbe à gauche cependant, mais ça pourrait faire la branche du haut.

    Sur la photo "armé", l'arc est trop incliné pour pouvoir dire quoi que ce soit à mon avis.

    Trouve-toi un collègue pour prendre la pose...

    Je pense donc que je gratterais uniformément (mais légèrement) le tiers central de la branche de droite, au vu de la photo ci-dessous, mais faudrait voir armé.

    post-2638-1201352302.jpg

  15. Je redébarque sur ce sujet... Tu as bien avancé !

    La photo sur la barre me semblait pas mal du tout, beau boulot. Un peu trop courbe à gauche cependant, mais ça pourrait faire la branche du haut.

    Sur la photo "armé", l'arc est trop incliné pour pouvoir dire quoi que ce soit à mon avis.

    Trouve-toi un collègue pour prendre la pose...

  16. L'équilibrage a l"air bien parti.

    Pour équilibrer, perso je préfère ligaturer (+scotch renforcé) deux petits "coins" de bois côté dos de l'arc en guise de poupées provisoires, ça peut éviter ce genre de gag et ça laisse toutes les possibilités de poupées.

  17. ............je passe une couche de fondur .........

    Merci Gilles. Encore une petite question : le fondur, c'est un bouche-pores de quel type ? Il y en a des cellulosiques, des polyuréthanes, etc.

  18. J'ai choisi dans ma réserve de Padouk, le morceau le plus torturé ......et en tirant parti de ses fissures et de ses autres petits"défauts".....il s'est révélé particulièrement MAGNIFIQUE :29:

    Félicitations pour cette nouvelle réalisation, l'aspect de la lame est plus rustique qu'habituellement et l'ensemble est magnifique. Je viens régulièrement dans le coin, pour baver devant les réalisations de nos amis couteliers, même si je ne me manifeste pas...

    Au sujet du padouk (j'en ai eu grâce à Linchak, merci encore à lui), c'est du feu sur ce couteau. La finition est simplement à l'huile de lin après polissage, ou autre chose ?

    J'en ai utilisé dans un arc lamellé en cours de fabrication, et je voudrais savoir ce qui lui convient le mieux quand j'en serai aux finitions...

    ..........

    A l'instar de: http://www.knifemakingunplugged.com/ faire un couteau ne demande pas beaucoup de moyens techniques.

    Seules sont requises une précision redoutable des coups de marteau et une anticipation des gestes à venir.........

    Merci pour le lien. Notamment la partie de la vidéo sur le travail de forge : voir la matière se mettre en forme, c'est vraiment fascinant et je comprends en voyant ça qu'on puisse devenir accro...

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