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Corbeau

Modérateur et Professionnel WA
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Everything posted by Corbeau

  1. Plus clair ainsi : le fondu commence là où la branche a encore sa pleine largeur.
  2. Un principe de base d'une poignée est que pour pouvoir diminuer la largeur sans affaiblir il faut augmenter l'épaisseur, c'est à ça que servent les fondus... La solidité diminue beaucoup plus vite en diminuant l'épaisseur qu'en diminuant la largeur. On voit sur le schéma les variation d'épaisseur et de largeur au niveau de la poignée. Il vaut mieux aussi que les extrémités d'une poignée rapportée ou d'une lame de force se terminent très peu épaisses, quasi transparentes pour une bonne transition.
  3. La dégressivité du dos du côté collé était une bonne idée, mais je crois qu'il aurait mieux valu quelque chose du genre 6 mm d'épaisseur au centre et 3 mm aux poupées.
  4. Les dimensions données par Patrice sont très réalistes d'un LB ipé et peuvent être amplement suffisantes avec du bois de bonne qualité. Les miennes sont assez surdimensionnées mais il est plus facile de raccourcir/amincir que le contraire. Si ton arc en 1,80 m x 26 mm n'a pas pris un poil de suivi de corde tout en étant bien équilibré à la bonne puissanceà 29", il sera toujours temps d'affiner et de faire plus court pour gagner du rendement... Pour la section, j'aime bien faire un D au ventre plat au niveau de la poignée travaillante, avec la section qui s'arrondit de plus en plus en allant vers les poupées. Le bambou du dos peut être aussi de plus en plus biseauté en allant vers les extrémités.
  5. Corbeau

    COUTEAUX

    Prometteur les couteaux de hell's angels HD.
  6. Plus ton arc est long, plus il est agréable et progressif à armer et plus il sera fiable (peu de suivi de corde ou de casse en principe) car le bois sera peu stressé. Il est peu probable qu'il te faille plus de 1,80 de longueur pour un BBI armé à 29". Mais s'il est "trop" long, les branches peuvent être trop lourdes et lentes et de ce fait tu perds de la vitesse de sortie de flèche et tu as plus de chance d'avoir un arc qui secoue à la décoche. Les phénomènes sont liés d'ailleurs : l'énergie de l'arc qui ne va pas dans la flèche va dans ta main. Pour limiter ce risque, il faut des extrémités légères donc pour moi 9-10 mm de largeur c'est un maximum aux poupées avec du bois lourd pour des puissance normales. Mais au départ on peut prévoir bien plus large par prudence et réduire/affiner après collage ce qui permet de rattrapper d'éventuels petits désaxages de branches. Certains (Pierre ) n'aiment pas mes encoches car elles ne sont pas trop creusées latéralement et du coup présenteraient davantage de risque de décollement, mais sur des extrémités très fines je préfère :
  7. Pat aime les arcs courts, c'est un choix...
  8. Pour 29" d'allonge et une poignée travaillante, je ne dépasserais pas 1,85 m, mais tu peux prévoir plus grand et raccourcir ensuite. Avec de l'ipé, pas la peine de dépasser 26-27 mm de largeur sur un LB de 45-50 lbs, côtés parallèles sur les 80 cm centraux puis réduction en ligne droite jusqu'aux poupées. Par exemple...
  9. Ou un gant léger, ça le fait aussi...
  10. Sans faire une fenètre, tu peux limer une petite entaille qui réduira un peu l'angle de la flèche et aidera à la soutenir. Tu peux aussi coller un petit repose-flèche en bois ou cuir, cf ARCS1 :
  11. Ben oui, ça marche, et pour le moment j'en suis là aussi au niveau coutellerie. (mais je sais que je ne suis pas au top au niveau des TTh... )
  12. Par exemple, le bambou/bangkirai que j'avais fait faisait 1,73 m de coche à coche il me semble, une 50aine de lbs, 27 mm de largeur à la poignée et il était pyramidal (branche triangulaires vues de face). Le bangkirai est moins costaud que l'ipé et il était si peu épais (je crois me rappeler 17 mm mais pas sûr) que j'avais dû rembourrer la poignée par des épaisseurs de cuir pour la prise en main.
  13. Comme dit Antonin ! Je ne sais pas ton allonge mais pour 45 lbs à 28" avec sur un bambou/ipé pour un LB à poignée travaillante a priori je tablerais sur des dimensions finales de l'ordre de 1,75 m de long, 25-26 mm de largeur et moins de 20 mm d'épaisseur totale à la poignée. Mais il faut ptrévoir plus gros au départ
  14. Oui, mais tu devrais gagner en fiabilité... Tu pourras récupérer de la puissance en accentuant les courbures mais il y a un risque non négligeable de foirer. Ou le laisser comme ça et passer au suivant... IL est bien sympa cet arc.
  15. ça a cette tête là avant ligature : et voici une ligature enduite de cyano liquide :
  16. Exact, dans certaines jardineries, quand il y a du bambou il ne fait que 1 m et quelques. Mais ça peut s'utiliser quand même en faisant deux lames raccordées par une enture en sifflet. Il est possible de faire ce collage avant d'assembler l'arc, à la superglue gel, en veillant que les lames soient bien alignées pour n'en faire qu'une bien droite. Une fois l'arc assemblé, ce raccord sera déglacé au papier de verre, puis ligaturé serré avec du fil de lin fin bien imbibé de superglue liquide, ça ne devrait plus bouger même avec une poignée légèrement travaillante. La ligature sera planquée sous le grip en cuir ou autre.
  17. +1 (même pour du stock removal puisque je ne forge pas pour le moment) Les chances de succés sont beaucoup plus grandes et le coût modique...
  18. Il y a du forgeage "classique" après le soudage à la presse ? Si oui, ça doit avoir une influence, non ?
  19. D'accord, merci. Le dessin de la ligne de nickel qui apparait est aléatoire ou plus ou moins prévu ?
  20. Certes, de rien, google ize maille frihand... Mais comment est la "trousse" de départ ? Le nickel doit avoir une épaisseur infime, non ? Pas de problème de tenue dudit "nickwich" à la trempe ? A l'huile je suppose ? Mais peut-être qu'on rentre dans les secrets de fabrication auquel cas, oublie les questions.
  21. Un échantillon de cette ferraille, de quoi la chauffer au rouge (chalumeau, ou barbecue + séchoir) jusqu'à ce qu'il soit amagnétique (et insister un peu pour l'avoir un peu plus chaud), et plouf refroidissement dans l'huile. Et là tu vois avec une lime si ça a pris...
  22. Cela veut dire qu'il y a plusieurs épaisseurs soudées. En googelisant, il semblerait que le tranchant (le centre) soit de la bonne ferraille très dure : "L'acier 1.2519 ou 110WCrV5 est composé de : - Carbone : 1,10 % - Silicium : 0,23 % - Manganèse : 0,30 % - Chrome : 1,20% - Vanadium : 0,20 % - Tungstène : 1,30 % C'est un acier à outil apprécié pour sa bonne aptitude à la trempe, et la finesse de son grain. Sa ténacité est bien adaptée à la forge de lames. La tenue de coupe est bonne. Utilisé dans le damas, il permet d'obtenir une nuance gris clair, intermédiaire entre le brillant des acier au nickel et le noir des aciers au manganèse." "L'acier 1.2842 ou 90MCV8 est souvent utilisé en coutellerie. Il est bien adapté à la réalisation de lames et se forge sans grande difficulté. Comme composant dans une trousse de damas, il prend à la révélation une couleur très foncée et permet donc des damas très contrastés. Le recuit, qui est indispensable avant de le travailler à froid, doit être fait très soigneusement, avec un refroidissement très lent (idéalement en four de trempe à température contrôlée)."
  23. Magnifique, tout ! La ligne de nickel est magique. Comment se travaille un tel sandwich ? "Fait maison" au départ ou par un fournisseur ? Quels TTh ?
  24. Un bon katana semi-industriel, par exemple de chez Cheness, en acier ressort et trempe sélective, est une arme redoutable : tranchant rasoir, vrai hamon sympa, qualités de coupe, souplesse, etc. Mais effectivement, ça ne passerait l'évaluation d'un expert nippon...
  25. D'après "The craft of japanese sword" ci-dessus : - La loi japonaise limite le nombre de lames longues produites par les maîtres forgerons à 2 par mois - Certains forgerons pourraient en faire facilement 4 par mois s'ils en avait le droit, mais elles ne seraient pas "homologuées" - Certains artisans dont le gars sur la photo utilise un marteau pilon électrique pour les opérations de repliage, même si presque tout est fait au(x) marteau(x) - L'utilisation de l'acier traditionnel tamahagane est effectivement coûteuse en temps et en argent - Le polissage purement manuel dure 1 à 2 semaines et c'est une spécialité à part entière (de même que les différents artisans fabriquant le habaki et le fourreau)
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