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Picpic45

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  1. En tir de loisir, tout est autorisé. C'est pour les compétitions qu'il y a un règlement qui précise les prises de corde et les dispositifs d'aide à la visée autorisés en fonction de la catégorie dans laquelle on s'inscrit. Sur les arcs tradi utilisés à la chasse, il est possible de coller un repère dans la fenêtre d'arc si le tir s'effectue à distance unique ou dans une fourchette réduite.
  2. Tant mieux pour toi. Il y a comme cela des personnes à qui il n'arrive jamais rien de fâcheux et d'autres pour qui cela se passe beaucoup moins bien dès le premier incident. Faire de ton cas particulier un exemple pour contredire les conseils de prudence donnés par d'autres ne me semble pas très raisonnable.
  3. La solution que j'utilise ne convient pas non plus car trop lourd également. Un adaptateur pour futs bois afin de monter des pointes à visser (40 gr) et une judo de 100gr donc total 140 gr. Je trouve cela pratique pour avoir des flèches bois polyvalentes mais je tire plutôt des pointes lourdes alors pour moi, c'est OK. Peut être une rondelle SCORPIO s'il y a un diamètre qui correspond.
  4. Bonjour, Du fait de l'absence de fenêtre sur ton futur longbow, logiquement, il te faudra en effet des flèches avec un spine un peu plus faible mais cela va également dépendre de la vitesse de sortie des flèches avec ce nouvel arc.
  5. Étant très éclectique dans ma pratique du tir à l'arc, j'adopte des postures et des séquences de tir très différentes selon les situations et les arcs utilisés. Lorsque je pratique le tir avec visée (arc nu, compound) en enchainant des séries de plusieurs flèches sur cible fixe à distance connue, j'adopte dans la mesure du possible et selon mon état de forme physique mais aussi mentale, une posture et une séquence de tir la plus académique possible. J'essaie de mémoriser le mieux possible dans mon corps et mon esprit toutes les flèches qui font un 10 en essayant de reproduire la même posture, la même gestuelle à chaque tir. C'est épuisant. Si une flèche arrive trop haut ou trop bas, à droite ou à gauche, j'essaie alors de comprendre pourquoi afin de faire une correction à la flèche suivante. Pour mes erreurs de hauteur, j'ai identifié deux causes principales : un léger relâchement de ma poussée dans la poignée dans 2/3 des cas (en général ma 3ème ou 4ème flèche de la série) et une libération de corde pas exactement dans l'axe de la flèche (J'ai nettement amélioré ce 2ème problème avec une palette ayant un dispositif pour mon auriculaire). Pour les erreurs de latéral, les causes identifiées sont plus diverses mais il s'agit souvent d'un mauvais positionnement dans mon grip (effet de torque) ou d'une erreur de visée (arc pas vertical) et plus rarement une traction insuffisante avec le dos (épaules mal orientées). Ma 1ère flèche est presque toujours très bonne. Après une erreur, la flèche suivante est également très souvent très bonne. Sur 6 flèches, 4 sont bonnes et 2 un peu moins bonnes. Après plusieurs bonnes flèches de suite, je dois me mettre trop de pression surtout en compétition. Lorsque je travaille (en m'amusant) le tir instinctif sur cibles variées (fixes ou mobiles), à distances inconnues avec des dévers ou non, en marchant (billebaude) ou arrêté, les deux points auxquels je fais le plus attention sont: venir à l'allonge en tractant bien avec le dos ( j'ai tendance à être en sous allonge) et libérer ma corde le mieux possible (éviter de jouer les peintres). Après, j'ai une multitudes de possibilités de travailler des points différents que cela serait beaucoup trop long de l'expliquer ici. Avec le tir à l'arc, on progresse toute sa vie en passant pas des périodes ou tout va bien et d'autres ou le doute s'installe car les résultats ne sont plus aussi bons. C'est aussi le cas dans d'autres sports.
  6. Pour te donner une réponse, je vais reprendre la remarque de Lap1 citée ci dessus. Le tir en instinctif demande quelques bonnes bases techniques déjà mentionnée dans de nombreux post mais c'est aussi un tir de sensations et de confiance en soi. Franchement ta posture sur la vidéo, ta séquence d'armement sont très bonnes. Le seul point à améliorer, pour moi, est celui déjà signalé du maintien du bras d'arc après la libération de corde. Même si ce n'est pas facile pour toi, je ne peux que renouveler cette piste de travail. Et en effet, pour cela, il faut que tu maintiennes bien la poussée dans la poignée le plus longtemps possible, comme si tu voulais toucher la cible avec la main d'arc. Pour la position de l'arc en début de séquence, beaucoup d'archer qui prétendent tirer en "instinctif", utilisent en réalité un repère de visée au niveau de la poignée d'arc ou de la branche haute et ils se positionnent en visée avant d'armer. Du coup, l'armement ne se fait plus en "pousser-tirer". En partant avec l'arc bas et incliné, l'action de pousser la poignée vers l'avant tout en montant le bras est favorisée. Ce qu'il faut, c'est ne pas relâcher cette poussée pendant la phase d'ancrage ni au moment de la libération de corde. Une posture plus penchée en direction de la cible favorise aussi cette poussée et son maintien. Tu est soucieux de bien faire et tu es à l'écoute de nos remarques et conseils mais ne te prends pas trop la tête pour autant. Que ce soit à la chasse ou sur les parcours, je ne connais pas 2 archers qui tirent exactement de la même façon. Les plus performants ne sont pas ceux qui ont la position la plus académique et parfois, il s'en faut de beaucoup.
  7. Oui, Delphine, c'est tout à fait ça. La posture académique est très bonne pour obtenir le relâchement du corps avec le verrouillage nécessaire à la précision du tir et pour minimiser l'accumulation de la fatigue. Dans des conditions de tir qui ne sont pas trop complexes, sur une cible fixe, c'est OK. Après, pour du tir depuis un tree stand, sur cible mobile, sur un sol très inégal, ou encore depuis le dos d'un cheval au galop ou sur des skis, il faut trouver d'autres ressources. Cela me fait toujours un peu rire, lorsque je vois les archers en parcours de tir en campagne, gratter le sol avec leurs pieds pour s'aménager une petite plateforme bien plate et rechercher désespérément à retrouver les mêmes sensations qu'en salle ou en FITA. C'est sûr qu'avec un viseur sur l'arc, celui-ci doit être parfaitement vertical et pour que le réglage de distance soit correct (si l'estimation est bonne), il faut conserver le T malgré la pente mais en tir instinctif ...
  8. + 1 pour l'angle de vue par dessus lorsque c'est possible mais il faut positionner la caméra bien dans l'axe à la verticale de l'archer. Une vue depuis l'arrière peut également donner des indications. Pour moi, la rotation des épaules, ne doit pas entrainer obligatoirement la montée du coude si les muscles du dos sont utilisés correctement pour rapprocher les omoplates l'une de l'autre. Moi, lorsque mon coude est trop haut, cela modifie mon lâcher de corde, de façon plus marquée avec un gant qu'avec une palette et j'ai un écart vertical en cible plus ou moins important si je ne suis pas attentif à l'avoir toujours à la bonne hauteur et le plus possible dans le prolongement de la flèche.
  9. Pour ce qui est de la posture "académique", il y a aussi le facteur fatigue qui est pris en compte pour proposer une posture qui puisse être constante pendant toute la durée d'une compétition, avec un arc souvent plus lourd qu'un récurve ou un arc droit tradi. Ce n'est pas la même chose de tirer une seule flèche de temps en temps en billebaude ou à la chasse par exemple et enchainer des séries de 10 x 3 flèches dans une compétition en salle ou en TAE. Je suis souvent critique par rapport à l'enseignement "officiel" de la FFTA, non pas parce que les postures, la gestuelle enseignée, l'utilisation du viseur sont mauvaises (bien au contraire) mais parce que cet enseignement est dicté par un objectif unique lié à la compétition en disciplines olympiques.
  10. Le tir "instinctif" est un tir qui demande plus d'engagement en direction de la cible (il ne faut pas être "timide"), ce qui conduit en effet certains archers à avoir une posture inclinée vers l'avant ou même latéralement avec un arc penché. Ce qu'il faut, c'est que l'allonge soit toujours la même. Le T académique permet de conserver cette allonge quelle que soit l'inclinaison du buste rendue indispensable par les dévers ou des cibles qui n'ont pas le centre toujours à 1m30 de hauteur par rapport aux pieds de l'archer.
  11. Le problème pour répondre à ta question, c'est qu'en tir instinctif, je ne pense pas qu'il y ai une seule bonne posture comme on peut le voir en tir "olympique". Sinon, pour ma part, je ne vois pas vraiment de défauts pour ce qui est de cet angle de prise de vue. Dans l'idéal, il faudrait une vue plongeante et une vue depuis l'arrière pour vérifier si la traction et la libération de corde se font dans le bon axe et si les épaules sont bien orientées, ce qui semble être le cas pour ce que l'on voit. Attention, à maintenir le bras d'arc en direction de la cible plus longtemps après la décoche. Le regard reste bien dirigé vers la cible mais peut être trop pour contrôler le résultat de façon prématurée.
  12. Pour mes remarques concernant la vidéo avec l'arc Décathlon : J'ai l'impression que tu serres trop fort la poignée de l'arc. Sans dragonne, il faut trouver le bon compromis pour que l'arc ne s'échappe pas vers l'avant à la décoche mais en laissant l'arc se positionner lui-même dans l'axe de poussée de la flèche. La position de la main dans le grip est un élément important pour la précision du tir. Avec la poignée de cet arc, ce n'est pas évident. Tu ne gardes pas assez longtemps ton bras d'arc en position haute après la décoche. Un exercice pour travailler ce défaut (je l'ai aussi comme beaucoup d'archers) consiste à continuer d'indiquer la cible avec l'index après chaque tir. Pour la remarque de Lyvelinois concernant la décoche dynamique, je pense que l'arc n'est pas assez puissant pour garder une tension suffisante à l'ancrage ce qui complique un peu les choses. On rencontre ce problème avec les arcs à poulies qui ont un let-off important. Une puissance trop importante ne permet pas d'avoir un geste correct et un bon ancrage au visage mais une puissance trop faible pour ses capacités ne facilite pas non plus le bon apprentissage et la stabilité de l'arc.
  13. Il y a de plus en plus de chasse au grand gibier "mixtes" et je trouve nécessaire pour les archers qu'ils connaissent également les problématiques liées à l'utilisation des armes à feu même si eux n'en utilisent pas.
  14. Oui, c'est vrai, mais comment être sûr que le chasseur n'utilisera ensuite qu'un arc et non pas un fusil ou une carabine pour pouvoir imaginer un permis différent. Sinon, je me doutais un peu du sens de ta remarque précédente, mais il y avait quand même une interprétation possible qui pouvait laisser penser que l'obtention d'un permis de chasser ne serait pas nécessaire pour la chasse à l'arc. J'ai préféré donner ma position à ce sujet, j'espère sans ambiguïté.
  15. Pourquoi "malheureusement". Je trouve au contraire INDISPENSABLE qu'il soit obligatoire de passer les épreuves du permis de chasser quel que soit le mode de chasse que l'on souhaite pratiquer ensuite. Pour ce qui est de la JFO, c'est trop court de mon point de vue comme formation et il devrait y avoir une épreuve pratique pour l'utilisation d'un arc et des flèches de chasse comme c'est le cas avec les armes à feu dans le cadre du permis de chasser. Ce n'est jamais anodin de prélever un animal vivant dans la nature et il doit y avoir, à minima, le respect d'une éthique et une volonté farouche d'éviter toute souffrance inutile et pour cela il faut une formation et une réglementation.
  16. C'est facile de le savoir. Tu regardes tes flèches de l'arrière vers l'avant (encoche vers toi) et au niveau du collage, à la base de la plume, cela forme une sorte de L avec la barre du bas à droite ou à gauche (L inversé). Si le L est dans le bons sens, c'est une plume d'aile gauche (L comme left). Si la barre du bas est à gauche (L inversé), c'est une plume d'aile droite. C'est illustré dans le document du lien donné pat l'antilope dans son message. Par contre dans le même document, pour les photos (en dessous du schéma) c'est faux et inversé, il me semble.
  17. Oui, mais avec une plume haute comme pour les flu flu, les barbes sont plus souples et donc, l'incurvation ne forme pas un tube rigide qui pourrait avoir un effet.
  18. Je n'ai pas de plumes d'ailes différentes sous la main, sinon, j'aurais effectivement fait l'essai. Comme dit plus haut, j'ai tiré des quantités de flèches avec des configurations très différentes au niveau de l'empennage pour lesquelles, j'étais persuadé que cela ne volerait pas droit et pourtant ce n'était pas le cas et tout se passait correctement. Je n'ai identifié que 2 cas de figures qui faisaient clairement voler les flèches en "tire bouchon" : les plumes mouillées et une plume partiellement décollée. Pour le reste, cela pouvait modifier le groupement mais pas la façon de voler de la flèche. Pédro, je ne conteste en aucune façon la véracité de ton témoignage. Si je suis septique c'est simplement sur le fait qu'un montage mixte de plumes d'ailes différentes collées bien droites sur le fut puisse entrainer systématiquement et obligatoirement un vol erratique de la flèche. Peut être par contre, un tel montage hybride n'est pas à même de corriger (ou compenser) un spine de flèche inadapté aussi bien que 3 plumes de même type. Dans ma configuration de flèches pour le tradi, elles sont toujours configurées (longueur et poids de pointe)avec un fut nu qui vole droit. Je pose mon empennage en dernier. Mes flèches ont des pointes lourdes et un foc assez important. C'est ma façon de faire à moi. Mes flèches sont configurées 1 à 1 et elles peuvent ne pas avoir exactement le même poids et la même longueur. Je les regroupe ensuite en fonction du groupement si je veux m'en servir en concours. A la chasse, je n'ai jamais tiré plusieurs flèches de suite sur le même gibier.
  19. Si les plumes sont collées droites, l'incurvation des barbes est vraiment minime et à peine visible. Je reste très septique sur la conséquence sur le vol. Par contre, s'il y a un offset important ou une pose hélicoïdale cela accentue l'incurvation présentée sur le croquis de Pédro (du fait du collage sur un tube et non pas une surface plane) et là, oui, le vol pourrait être perturbé en mixant des plumes d'aile droite et gauche. Pour une pose hélicoïdale, il n'est pas recommandé de mixer les plumes et le sens de la spire est dictée par le type de plume (gauche ou droite) ainsi que par la latéralité de l'archer comme pour des vanes spin wing ou similaires. Sur une plume naturelle, l'écoulement de l'air n'est pas exactement le même sur les 2 faces mais, de là à générer un déséquilibre important sur le vol de la flèche, bof .
  20. Il m'arrive très souvent de tirer des flèches auxquelles, il manque 1 voir 2 plumes sur les 3 ou encore des plumes abimées avec des parties manquantes. Et bien, cela ne les empêche pas de voler correctement et d'arriver au but comme les autres à partir du moment ou le spine dynamique du fut est correct, c'est à dire que les flèches volent droit sans plumes du tout. Je tire des flèches plutôt lourdes avec un foc assez élevé donc le poids des plumes joue assez peu dans ma configuration. A mon avis avec ton montage, il n'y aura pas vraiment d'influence sur le vol de la flèche si elle volait déjà bien avec ses trois plumes initiales. Le facteur qui modifie le plus le vol de mes flèches, c'est lorsque les plumes sont mouillées.
  21. Comme cela a été dit dans les 2 réponses précédentes, ce qui est important, c'est d'utiliser les muscles du dos surtout en fin de traction pour avoir un bon alignement des épaules et une libération de corde bien dans l'axe au moment du lâcher de corde. Pour cela, il y a un mouvement circulaire de l'épaule en fin de traction pour le passage du clicker en arc classique ou pour activer la libération de corde avec un décocheur (de type back tension ou non d'ailleurs). Pour initier cette traction circulaire un peu plus tôt et donc ne pas l'oublier en fin de cycle, j'ai fait pendant un certain temps un travail avec un élastique de traction positionné entre la main d'arc et le coude du bras de corde (sangle au niveau du coude). Il faudrait que je retrouve le schéma explicatif du travail à effectuer publié dans la revue "Chasse à l'arc" où que je fasse une petite vidéo.
  22. Non probablement pas. Mais peut être qu'en cas d'utilisation intensive, la tenue dans le temps sera meilleure. Ou pas.
  23. La question de départ concernait les arcs droits avec ou sans carbone dans la structure des branches. On est très éloigné de la composition des branches uukha qui de plus ne sont qu'une partie de l'arc en complément de la poignée et de ses accessoires. Pour les branches uukha, il y a des inconditionnels mais aussi des archers même très performants qui ne les apprécient pas du tout. En plus de la composition, le profil des branches modifie également de façon importante les ressentis. Dans une approche comparative scientifique, dès qu'il y a plus de 2 variables, cela devient compliqué pour en tirer quelque chose. Delphine, dans son petit test, a pu utiliser des arcs qui semble t-il n'avaient comme différence que la présence ou l'absence de carbone dans leur structure et comme elle l'avait fort justement signalé c'est assez rarement le cas.
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