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Picpic45

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  1. Euh ! Comment dire, qu'il soit de bonne qualité ou non pour la facture d'arc selon les critères d'espèce et de croissance évoqués plus haut, du bois sera toujours "ligneux" donc ce ne sera jamais un défaut d'être ligneux. Source Wikipedia : La lignine (du latin lignum qui signifie bois) est une biomolécule, en fait une famille de macromolécules polymères polyphénoliques, qui est un des principaux composants du bois avec la cellulose et l'hémicellulose. La lignine est présente principalement dans les plantes vasculaires et dans quelques algues1. Ses principales fonctions sont d'apporter de la rigidité, une imperméabilité à l'eau et une grande résistance à la décomposition. Toutes les plantes vasculaires, ligneuses et herbacées, fabriquent de la lignine. Quantitativement, la teneur en lignine est de 3 à 5 % dans les feuilles, 5 à 20 % dans les tiges herbacées, 15 à 35 % dans les tiges ligneuses2. Elle est moindre pour les plantes annuelles que pour les vivaces, elle est maximum chez les arbres. La lignine est principalement localisée entre les cellules (voir parois pectocellulosiques), mais on en trouve une quantité significative à l'intérieur même de celles-ci. Bien que la lignine soit un réseau tridimensionnel hydrophobe complexe, l'unité de base se résume essentiellement à une unité de phénylpropane.
  2. Il faut toujours y croire, sinon, on ne ferait rien. Prend bien ton temps pour l'équilibrage et ne cherche pas une puissance trop importante qui au bout du compte ne sert pas souvent à grand chose si l'arc n'est pas destiné à la chasse. On croise les doigts pour toi.
  3. Pas très "normal" cette zone noirâtre entre l'aubier et le duramen ? Attaque fongique ?
  4. Tous les Ifs que ce soit à l'état "sauvage" ou non sont des Taxus baccata mais au sein de cette espèce, il existe des différences génétiques qui font que l'on trouve selon leur milieu naturel des "variétés" présentant des caractéristiques morphologiques différentes (comme le port des branches, la taille des sujets adultes, la grosseur et l'abondance des baies, ...). Pour des raisons esthétiques (ou autre), l'homme a repéré dans la nature des sujets (variétés) qu'il jugeait plus intéressants que d'autres et il les a multiplié souvent par clônage (bouturrage) ou les a hybridé entre eux pour en faire des "cultivars" ou "variétés horticoles". Dans la nature, on peut trouver aussi bien des ifs communs (sauvage) que des ifs horticoles issus de graines transportées par les animaux (oiseaux). Cela, c'est pour les caractéristiques "génétiques". En fonction du terrain, du climat, ... deux individus, même génétiquement identiques, n'auront pas la même vitesse de croissance donc leur bois n'aura pas les mêmes propriétés mécaniques.
  5. L'if est UNE espèce. Par contre, il peut y avoir des "variétés" différentes en fonction de la sélection naturelle excercée par les conditions de milieu et les fécondations croisées entres individus. Je ne sais pas s'il existe des "cultivars" qui sont des variétés crées par l'homme dans l'espèce if. L'if est assez proche du Thuya ou du Cyprès de Leyland en particulier au niveau de la structure du bois et cela fait un moment que j'ai envie de tester le Thuya comme bois d'arc, juste par curiosité et sans rien en attendre de particulier. EDIT : Une petite recherche rapide m'a permis de trouver de nombreux "cutivars" d'If, ce qui n'est pas surprenant du fait de l'utilisation ornementale de cette essence d'arbre. Il y a une variété horticole ou cultivar : l'If fastigié ou if d'Irlande (Taxus baccata 'fastgiata') et cette "variété" ressemble beaucoup à l'arbre de mon jardin utilisé pour mes 2 arcs en if. L'if que l'on trouve en forêt est la variété If commun (Taxus baccata) ou If à baies.
  6. J'ai peut être tord d'essayer d'étudier ma théorie sur la cause de rupture des arcs en if en la poussant jusqu'au bout de ma reflexion. Difficile de dire en effet où se situe l'amorce de la rupture mais la forme de la rupture du dos fait penser à un excès de traction (arrachement des fibres avec un bord irrégulier) alors qu'en effet, sur le ventre, la rupture est bien plus franche et droite donc plus brutale et pour moi, elle s'est produite en dernier. Expérimentalement, il faudrait pouvoir utiliser les "restes" de cet arc pour faire des essais de rupture, pouvoir les filmer en slow motion pour voir ce qui se passe dans la structure de ce type d'arc.
  7. Est-ce que vous ne trouvez pas que cette rupture ressemble à une sorte de "délamination" entre l'aubier et le duramen qui serait à l'origine (ou la conséquence ?) de la rupture du dos puis du ventre ? A quoi correspond exactement le trait plus foncé que l'on visualise dans l'épaisseur de l'arc ? Je continue de penser que le séchage différentié entre le ventre et le dos de l'ébauche qui a eu comme conséquence le reflex de cette ébauche a pu entrainer des contraintes longitudinales qui ont désolidariser l'aubier et le duramen en rendant cet arc très fragile par la suite. Pour rejoindre les commentaires précédents sur la qualité du bois d'if au regard des conditions de croissance, je pense que ce n'est pas contradictoire avec mon analyse. Il me semble également pour en avoir observé une ou deux, que les délaminations sur les "lamellés" se produisent également à cet endroit de l'arc, de part et d'autre des fondues de la poignée.
  8. Du coup, en renforçant le dos avec un backing, on ré-équilbre les caractéristiques du dos et du ventre sans perdre l'intérêt du duramen de l'if en ventre. Ce que l'on ne peut pas faire avec du robinier par exemple car sa faiblesse, c'est plutôt la compression du ventre. Ventre plus large que le dos pour du robinier et l'inverse avec de l'if ?
  9. J'espère que cela ne va pas me porter la poisse de publier ce message, mais pour ma part, bien que débutant en facture d'arc, j'ai pu réaliser sans casse prématurée deux arcs en if qui ont ensuite envoyés pas mal de flèches sans déboire. Ils sont plus souvent au ratelier maintenant mais je les utilise encore de temps en temps. Je touche du bois (d'if) en écrivant ceci. Bon, la chance du débutant peut être. Pour être un peu plus technique, ce sont deux arcs que j'ai tiré de rejets de taille de 7 à 8 cm de diamètre . Le profil est en D et la poignée travaillante. Vu la taille des branches, j'ai gardé tout l'aubier, juste retiré l'écorce et conservé une faible épaisseur de duramen pas très foncé. Pas de déformation pendant le séchage et léger suivi de corde avec l'équilibrage. Ce n'est pas de l'if de montagne. Le modèle suivant fait 65", je l'utilise à 27" d'allonge pour une puissance mesuré de 42#. Je reste sur mon idée de la particularité du bois d'if (avec aubier et duramen bien différents) pour penser que ce bois se comporte un peu comme un lamellé dans lequel le dos et le ventre ne seraient pas toujours complémentaires ce qui aboutirait à une faiblesse provoquant la casse. Pour les cassent postérieures à la fabrication, peut être une évolution de ces deux parties de l'arc différente avec le temps et une fragilité qui s'accentue avec le temps. Ce qui me fait un peu penser à cela, c'est le reflex prix par l'ébauche évoquée dans le titre du sujet. Juste des hypothèses.
  10. Juste une question. La fragilité de certains arcs en if ne peut-elle pas venir d'une mauvaise proportion entre l'aubier et le duramen au moment de la fabrication ?
  11. Oui, une flèche correctement configurée vole très bien sans empennage. Ce qui modifie le vol, je pense que c'est beaucoup plus la surface et éventuellement le poids des plumes (modification du FOC) que la forme de la découpe. Ce n'est pas le sujet abordé ici mais, la forme du fut de la flèche et la répartition longitudinale de sa rigidité sont des paramètres à prendre en compte, il me semble.
  12. Les fûts nus pendant la configuration du spine (longueur du fût). Cela vole bien, même sans les plumes.
  13. C'est ce que j'utilise personnellement. Bien plus résistant aux impacts que le bois. Plus lourd également donc très bien pour mon longbow. Encoche taillée dans le fût avec ligature et pratiquement aucun problème à ce niveau. Billebaude, nature et 3D. Pas de pollution au carbone et au plastique en cas de perte et prix raisonnable. Moi, je recommande ce type de fûts mais chacun fait ce qu'il veut .
  14. Je ne pense pas que ce soit obligatoire car le principe est de créer une ombre portée qui soit une ligne "droite" et c'est le cas avec l'ombre d'un fil tendu entre 2 points. Il suffit de placer l'arc de façon à positionner la ligne d'ombre au bon endroit. Plus la corde sera proche de l'arc, plus la ligne sera fine. Je pense donc pour ma part que la solution proposée est tout à fait valable.
  15. Entièrement d'accord avec cette remarque. Oui, la poignée n'est qu'un élément. Pour les sensations comme la stabilité, l'absence de vibration à la décoche, c'est l'ensemble de l'arc qu'il faut prendre en compte. Le mieux est de pouvoir essayer les arcs et ne pas se contenter de leur aspect visuel uniquement même si c'est bien sûr un élément du choix également.
  16. N'ayant eu en main, aucun des trois modèles proposés, il m'est très difficile de donner un avis. Chacun de ces arcs doit probablement offrir des sensations différentes à l'armement et au moment de la décoche. Un modèle pourra convenir à une personne et pas du tout à une autre. L'idéal serait de pouvoir les essayer tous les 3 en archerie. Dans mes messages précédents, j'ai donné mon avis en faveur du choix d'un arc évolutif pour une première acquisition car j'ai moi même fait cette démarche avec satisfaction. Cela reste un avis personnel et non pas une vérité absolue. Toujours à titre purement personnel, je choisirai le Convergence qui est celui qui offre une vrai plage de réglage de la puissance à la fois pour descendre sous les 30# mais aussi pour monter à plus de 60#. De quoi trouver une puissance où on est "à l'aise" en fonction de ses capacités et de sa pratique personnelle. La "nervosité" supposé de cet arc ne serait pas un obstacle pour moi. J'aime plutôt les arcs nerveux. Une petite remarque supplémentaire en faveur du convergence. Pouvoir réduire la puissance en dessous de 20# (8# pour ce modèle) n'est probablement pas d'une grande utilité pour le tir mais cela permet de changer le cordage ou démonter l'arc en cas de besoin, sans avoir recours à une mise sous presse. Mes remarques ne sont ni celle d'un spécialiste, ni d'un inconditionnel de la marque Bowtech et le conseilleur n'étant ni le payeur ni l'utilisateur, c'est à toi de faire le choix. Ce serait bien qu'il y ai d'autres avis que le mien mais ce n'est pas certain que ce soit le cas sur ce forum pas très orienté "arc à poulies".
  17. Le fonctionnement d'une poulie combine 2 actions opposées : le déroulement effectué par la corde et un enroulement des câbles. Le changement de module ou le nouveau positionnement du module rotatif, combiné avec un nouveau positionnement de la butée d'allonge modifie l'action des câbles. Pour les arcs "évolutifs", les ingénieurs on réussi à concevoir du matériel qui permet de conserver le même cycle d'armement et de vallée lorsque l'on fait varier l'allonge. Je n'ai pas l'expertise pour aller plus loin dans les explications techniques, juste une petite expérience avec quelques modèles d'arc parmi lesquels 2 sont utilisables avec une grande plage de réglage de l''allonge et de la puissance : Le Fuel de Bowtech et le Kinetic Mirage. Le Boss de Bowtech, comme d'autres arcs de cette marque, offre également une allonge réglable dans une fourchette assez grande ainsi qu'une possibilité de modification du cycle d'armement. Sur mon Mathews, le changement de module effectué pour réduire l'allonge n'a pas modifié la vallée de façon significative. Pour mon point de vue, aucun des arcs cités n'a une vallée large et peu profonde et ce sont des arcs performants, voir très performants. Et si je suis intervenu dans cette discussion, c'est juste que mes observations et constatations personnelles ne correspondaient pas à certaines affirmations. Donner un conseil pour l'achat d'un premier arc à poulies n'est pas une chose facile, l'achat d'un arc "évolutif" est une option envisageable selon moi mais il faudra savoir le régler correctement et c'est un peu plus pointu que ce que peut parfois faire croire le descriptif et l'indication "réglable sans presse".
  18. Pour le réglage n°2, c'est à dire la synchronisation des cames, cela modifie la vallée. C'est la première sensation qui m'incite à vérifier ce réglage lorsque je perçois une vallée différente et un mur bien moins franc. Pour le cam-lean, cela ne modifie pas le comportement de l'arc à l'armement mais la précision du tir, donc cela n'intervient pas sur le fait de garder ou non une vallée étroite et profonde lorsque l'on modifie l'allonge. Chaque constructeur développe des cames différentes avec des modalités différentes pour modifier l'allonge et le let-off. Je n'ai pas d'avis à émettre pour les arcs que je ne connaît pas car jamais utilisés ou réglés. Certains modèles ont des cames équipées de modules rotatifs, d'autres nécessitent le changement d'un ou plusieurs modules sur les cames, d'autres nécessitent le changement complet des cames et même du cordage lorsque l'on veux modifier l'allonge. Un arc sur lequel la seule modification pour faire varier l'allonge est de changer la place de la butée n'est pas un arc évolutif et en effet la diminution de l'allonge aboutira à une diminution du let-off et de la vallée. Sur ce type de modèle, il faut changer toute la came et même probablement le cordage. Ne pas en conclure que c'est la même chose pour tous les arcs. Pour moi, le Fuel, arc très évolutif de Bowtech m'a permis de débuter en arc à poulies, de pouvoir faire varier l'allonge par module rotatif pour trouver celle qui me convient le mieux, de faire varier également la puissance et pouvoir continuer à tirer avec une puissance réduite lorsque les circonstances m'y ont contraint. C'est l'arc avec lequel j'ai fait le plus de points en parcours et sur le papier, ce n'est pourtant pas le meilleur de ceux que je possède. J'ai aussi appris avec lui à faire les différents réglages de l'optimisation. Très content de ce choix initial. Arc toujours utilisé à la chasse. Le Boss n'est pas un arc évolutif à proprement parler, mais ce modèle offre trois modes comme mentionné plus haut, sa plage de réglage d'allonge par module rotatif et repositionnement de la butée est assez importante dans sa fourchette de puissance (40" - 50#) pour mon modèle. Avec le même arc, j'ai pu tester des sensations très différentes avec une même came selon les réglages (powershift). J'ai pu affiner encore les réglages d'optimisation. J'ai déjà pu lire sur d'autres forum que certains archers n'arrivaient pas à le régler correctement. Moi, cela ne m'a jamais posé de problème. Curieux. Ma dernière acquisition, le Halon 6 est un arc plus (très) rapide, plus puissant (50 - 60#), évolutif par changement de module uniquement, très agréable à utiliser à mon gout personnel. Le fait de changer un module sur la came (et non pas toute la poulie) permet de conserver la vallée et le let-off. Ce module modifie l'action des cables sur la rotation des cames.
  19. Les arcs évolutifs ne sont pas les modèles d'arcs les plus performants du marché. On est d'accord sur ce point ! Par contre, il n'ont pas forcément les défauts que certains leur prête, du moins pour les modèles que j'ai eu l'occasion d'utiliser et sans être sponsorisé par aucune marque, cela m'agace un peu de lire certains commentaires.
  20. Sur le diagramme précédent, on est pour une puissance de 70# et une allonge de 29". Les trois courbes ne sont pas des changements d'allonge et de puissance mais un réglage spécifique sur certains Bowtech qui permet d'avoir trois types d'utilisation de l'arc : performance, classic et confort. Même avec le choix du cycle confort, la vallée reste étroite et si la performance de l'arc diminue, cela reste malgré tout un arc très performant. J'utilise le mode confort pour du tir en salle, le mode classic pour le parcours et le mode performance pour la chasse. Maintenant, avec chaque mode, je peux faire varier la puissance et l'allonge. La courbe garde la même forme. Si la puissance diminue, la courbe est plus basse uniquement mais la vallée ne change pas. Si l'allonge diminue, c'est la même chose, la courbe est décalée vers la gauche mais reste à la même hauteur (la puissance au pic) et la vallée ne change pas. Sur le Boss, les réglages d'allonge et de mode se font par module rotatif. J'ai également un Hallon de Mathews. Pour cet arc, le réglage d'allonge se fait en changeant les modules sur les cam. J'ai acheté l'arc avec un module d'allonge de 29" (trop pour moi) et j'ai remplacé par un module de 28". Cela n'a pas modifié la vallée mais après le changement de module, j'ai refait les réglages de l'arc pour avoir un timming et une synchro parfaite. Pour les courbes puissance/allonge, il y a deux types de courbes. Celle de la phase d'armement qui permet d'emmagasiner de l'énergie (représentée par la surface à l'intérieur de la courbe) et la courbe pour la poussée de la flèche (restitution de l'énergie emmagasinée). Ces deux courbes ne sont pas rigoureusement identiques. Il y a une partie de l'énergie qui est perdue.
  21. Lorsqu'on achète un arc à poulies dans une archerie sérieuse, on vous demande la puissance et l'allonge souhaitée afin de vous livrer un arc réglé. (timming, synchro et cam lean). Si ensuite vous changer vous même l'allonge ou la puissance, vous allez devoir refaire les réglages et il vous faudra, une presse ainsi qu'un banc d'armement. Il faudra : 1 - refaire le timming, c'est à dire régler la position initiale des cames avant l'armement. 2 -refaire la synchronisation, c'est à dire l'arrivée en butée ensemble sur les 2 cames. Un décalage de quelques mm peut donner une vallée très inconfortable et une perte de performance. 3 - refaire le cam lean, c'est à dire l'inclinaison des cames dans le plan vertical. Pour faire ces réglages, il faudra modifier (en torsadant ou détorsadant) la longueur des cables ou de la corde. Un arc sera plus performant et le rendement des branches meilleur à sa puissance maximale et à l'allonge maximale prévue. Ceci est vrai. Mais à condition qu'il soit bien réglé dans cette configuration. Si on baisse la puissance et l'allonge, avec les modèles d'arc prévus pour cela, on diminue le rendement de l'arc mais pas le cycle d'armement, ni la vallée à condition de refaire les réglages cités déjà 3 fois dans mes propos. Combien de tireur poulies savent le faire ?
  22. Je crois que je vais arrêter de discuter avec toi car tu sembles tout connaître. Les arcs Bowtech sont plutôt réputés pour avoir des vallées étroites et profonde et être très "nerveux". Ce qui me gêne le plus, c'est que les archers qui te lisent vont probablement te croire dans tes affirmations à propos d'arcs que tu ne sembles absolument pas connaître et pourtant en dire du mal.
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