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Picpic45

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  1. Oui, tu as raison mais pour moi un mouvement vers le haut n'est pas un recul. Le recul (distance parcourue) se mesure au niveau du point d'appui lorsqu'il y en a un et dans l'axe suivi par le projectile. Le mouvement du canon est provoqué par la réaction du mur qui est renvoyée vers l'avant et vers le haut au niveau du canon. Il doit en général se produire un mouvement si les matériaux sont rigides et ce sera cette réaction du canon vers le haut. En plus si le canon de l'arme est rayé, il y aura un mouvement de rotation de la balle dont les frottements à l'intérieur du fut vont induire un mouvement supplémentaire du canon. C'est le cas du rebond d'une balle dure sur un sol dur. (ou celui des pendules à billes de fer) Si le sol est meuble et la balle dure, le sol "recule" et la balle ne rebondit pas ou peu. Si le sol est dur et la balle molle (déformable mais pas élastique), le sol reste en place (pas de recul) mais la balle change de forme en s'aplatissant. Il faut bien que l'énergie se dissipe (se transforme). Il y aura également une dissipation thermique.
  2. Sauf que l'arbalète de Chinook n'était pas de même conception que celles que tu as utilisées et dont on voit des vidéos et où le recul est quasiment nul. J'ai essayé pour ma part de vous expliquer cette différence de comportement des 2 types d'arbalètes. La force de réaction est une donnée physique non contestable mais elle ne provoque pas obligatoirement un "recul", c'est à dire un déplacement vers l'arrière (donc une distance parcourue). Supposons une arme à feu pas trop puissante, si celle ci est calée sur un mur solide et rigide (c'est alors un élément solidaire de l'arme), il n'y aura pas de recul de l'arme ou du mur perceptible (déplacement vers l'arrière = 0 cm) mais bien une force exercée sur le mur qui pourra éventuellement le fissurer. Je pense que la force de réaction et l'énergie qu'elle représente n'est pas obligatoirement transformée en énergie cinétique dans un mouvement vers l'arrière. Il en vas de même si un dispositif "absorbe" cette énergie autrement que par sa masse élevée (inertie).
  3. Et bien, moi, je pense que le funambule tomberai en avant du cable et non pas en arrière. Il y aura bien une force vers l'arrière du fait du mouvement du bras et du javelot mais cette force ne fera que freiner son geste vers l'avant. Le déplacement vers l'arrière en réaction au mouvement en avant du bras (recul) se fera au niveau du haut du corps (articulation de l'épaule) ou si le corps est très rigide au niveau des pieds et donc du cable (le support du funambule) qui reculera mais comme le bras continu son avancée, le centre de gravité sera plutôt déplacé en avant du cable. Si le lanceur n'est pas sur un cable mais de façon plus classique entièrement en mouvement (course d'élan), va t'il reculer au moment de propulser son javelot ? même en supposant qu'il finisse sa course en glissade sur de la glace. Par contre s'il débute sa course sur de la glace ou un sol instable, ses pieds vont partir vers l'arrière (Intérêt des starting block pour le départ des courses de vitesse) Maintenant, en ce qui concerne mes différents messages, j'ai essayé depuis le premier message, de trouver une explication au recul "énorme" de l'arbalète à élastiques et non pas de vouloir démontrer qu'il n'y avait "aucun" recul avec un arc ou une arbalète à arc flexible. Et pour moi, c'est la rigidité de l'ensemble arc très rigide qui ne fléchi pas, arbrier sur lequel l'arc est fixé solidement, élastique très puissant arrivé probablement en limite d'élasticité en situation armé (et donc en début de propulsion) cela combiné avec un carreau très lourd qui fait réagir l'arbalète à élastique comme une arme à feu avec, en réaction au déplacement vers l'avant du lourd carreau un déplacement important de l'arbrier vers l'arrière. En imaginant un carreau plus lourd que l'arbalète, je vous laisse en déduire ce qui se serait produit dans ce cas. Il n'y a aucun mouvement de l'arbalète vers l'avant pour compenser le recul. Seuls les élastiques agissent comme la détente d'un gaz en cas d'explosion (arme à feu) en exerçant à la fois une poussée sur le carreau et une traction sur l'arbalète (poussée de la balle vers l'avant et du fond de la culasse vers l'arrière avec une arme à feu).
  4. Je pense que dans le cas d'un arc, simple ou fixé sur un arbrier, il n'y a pas que le projectile qui est projeté en avant mais également les branches de l'arc qui reprennent leur place ainsi que la corde qui suis les branches. Ce n'est pas le même fonctionnement qu'avec une arme à feu ou à élastiques. Avec la première petite vidéo de ma petite maquette d'arc, il me semble que globalement en cas de rupture de la corde, comme il n'y avait pas de flèche et que l'arc n'était pas maintenu, les branches vont vers l'avant et le centre de l'arc vers l'arrière (recul à ce niveau) mais globalement l'arc une fois la corde rompue reste sur place. Avec la 2ème vidéo, la main maintient l'arc vers l'arrière mais pas vers l'avant, elle fait donc partie du support (ainsi que son propriétaire, c'est à dire moi même). Lors de la libération, la corde effectue une poussée sur la flèche = action et si il doit y avoir réaction, c'est à dire un mouvement en sens inverse, il doit se situer à ce même endroit : le point d'encôchage sur la corde et en étant transmis à l'extrémité des branches par la corde, il ne fait que freiner un peu leur avancée mais ne fait pas reculer les branches pour autant (ce qui n'est pas le cas avec un élastique qui agit sur un point fixe). Les branches se comportent comme un amortisseur de recul dans un fusil ou un canon en même temps qu'elles propulsent la flèche. Ensuite, il y a le mouvement des branches vers l'avant. C'est ce mouvement qui entraine le recul de la poignée, recul très faible en amplitude car la masse du support (archer) est bien supérieure à celle de l'arc et comme l'arc n'est pas maintenu vers l'avant, le mouvement vers l'avant des branches se poursuit une fois la corde tendue et l'arc part vers l'avant pour effectuer sa parabole. C'est assez clair dans ma tête, mais j'ai du mal à m'expliquer. Le fonctionnement d'un arc est très complexe. Avec les arcs et arbalètes à mécanismes (cames) on peut propulser la corde vers l'avant, donc la flèche et le carreau tout en ayant des branches qui fonctionnent latéralement et non pas vers l'avant et qui de ce fait annulent leurs effets (recul au niveau de l'attache et propulsion au niveau des cames) ce qui donne un arc très très doux et neutre à la décoche. Une autre façon de me faire comprendre: si le lance une balle, ma main ne recule pas car elle est en mouvement vers l'avant mais la projection ne fait que freiner le mouvement de mon bras pendant le temps ou la balle est en contact (la force de réaction).
  5. Doit-on considérer dans cette formule que la personne qui tient l'arme fait partie du "support" ? -distance de recul lq = (mp.v² / W'.ma)1/2 où mp(kg)= masse du projectile, ma(kg)= masse de l'arme+ celle de son éventuel support, W'(N/m)= équivalent raideur de l'arme (valant pratiquement 1000 à 2000 N/m) et v(m/s)= vitesse du projectile au départ Qu'en est-il de la valeur de W avec un arc comme élément de la propulsion . Ce n'est pas très rigide ? Le bras d'arc plus ou moins également ?
  6. Oui. J'ai juste voulu m'occuper et m'amuser un peu avec ce petit arc miniature, mon camescope et mon logiciel de traitement pour faire ces petites vidéos simplement ludiques. On trouve beaucoup mieux sur la toile évidemment.
  7. La première vidéo est disponible maintenant. Et en voici une deuxième. C'est sans prétention mais je trouve que l'on arrive à voir que l'arc part en avant après la flèche et pas simultanément si on fait un arrêt sur image. Le poids de la flèche utilisée est environ la moitié de celui de l'arc dans cette miniature.
  8. Une petite vidéo sans aucune prétention scientifique. Mouvement d'un arc (miniature) après rupture de la corde. Lien vidéo https://youtu.be/l0Q-80HURRs
  9. Pas de soucis de mon coté non plus, c'était pour mettre en avant la différence entre un système basé sur la déformation d'un arc et un système avec des élastiques ou encore avec une arme à feu ou à air comprimé. Et comme il était question d'un recul "énorme" avec l'arbalète à élastiques.
  10. Oui, c'est un système qui est en équilibre au moment de l'armement (équilibre plus instable avec un arc qu'avec une arbalète) et qui évolue ensuite lorsque la corde (ou les élastiques) sont "libérés". oui, les angles de la corde au niveau de l'attache sur les branches ainsi qu'au niveau du point d'encôchage varient à la fois en fonction de la conception du matériel et au cours de la phase de poussée de la flèche ou du carreau. Donc les résultantes des forces évoluent également en intensités et directions.
  11. Oui. Et je pense l'avoir indiqué également en m'exprimant de la façon suivante dans mes messages . "Avec un arc, à la libération de corde, il y a principalement (pour ne pas dire exclusivement) une force exercée par le retour des branches dirigée vers l'avant " "Ce que je dis, c'est qu'il n'y a pas de recul perceptible avec un arc qui fléchi et une corde rigide" A aucun moment, je n'ai le sentiment d'avoir été en contradiction avec tes remarques sauf lorsque tu émets l'hypothèse que je puisse confondre recul et hand-sock.
  12. Oui, il y a obligatoirement un recul au niveau de la poignée mais l'arc étant "bandé", c'est la forme dont il tire son nom qui à mon avis explique la quasi absence de recul avec un arc. Si la corde casse, le recul est un peu plus marqué mais sans commune mesure avec un dispositif à élastiques. Pour qu'il y ai un mouvement d'un objet, il faut une force. Lorsqu'une force s'applique sur un objet (action), il y a une réaction (force opposée). Le mouvement et la direction du mouvement dépend de l'équilibre ou non de ces forces sur l'objet où elles s'appliquent. Un bateau peut avancer avec un vent de travers avant grâce à l'orientation des voiles mais aussi à la résistance de l'eau sur la coque, la quille, le safran ...
  13. C'est exactement ce que je pense et que j'ai essayé d'expliquer avec mes schémas du système de forces. Bien sur, il faut tenir compte de l'inertie de l'arme et du projectile. Plus l'arme est lourde moins il y a de recul surtout si le projectile est léger. Si le projectile est lourd et l'arme légère, il y aura beaucoup de recul. Pour le hand shock de la vidéo. L'archer utilise une dragonne (il me semble) et ne lâche pas complétement la poignée, sinon l'arc partirai vers l'avant moins loin et moins vite que la flèche mais bien dans la même direction. Avec un dispositif à élastiques ou une arme à feu, sans fixation de l'arme, le projectile plus léger (moins d'inertie) part vers l'avant plus ou moins loin et avec une certaine vitesse et l'arme vers l'arrière (+ inertie) mais moins loin. Si on imagine un projectile + lourd que l'arme, à votre avis quel sera le résultat ? Qu'est-ce qui partira vite et loin ? l'arme ou le projectile ? Ou encore si le canon de l'arme est obstrué ?
  14. Non, je ne pense pas car je dis depuis le début qu'il n'y a pas de recul avec un arc.
  15. PEDRO, Je ne sais pas si ta réponse concerne mes explications mais je ne vois pas en quoi, il y aurai contradiction. Ce que je dis, c'est qu'il n'y a pas de recul perceptible avec un arc qui fléchi et une corde rigide alors qu'avec une arme à feu (ou air comprimé) ou une arme à élastiques ( la corde de ce proto ou les élastiques d'un lance-pierre), il y a un recul comme ce qui a été observé. Sinon, pas d'inquiétude, il n'y a aucune raison de fâcherie.
  16. Voici comment j'imagine le système de forces de cette arbalète à élastiques et l'explication du recul (si l'arc est rigide et ne fléchi pas). Proportion arc/abrier différente dans les 2 schémas. Efficacité meilleure avec arc court et arbrier long (recul de la corde) mais plus de recul.
  17. Si on imagine les forces aux deux extrémités de l'arc ( ce n'en est pas vraiment un) et au niveau de l'extrémité arrière du carreau et que l'on imagine l'évolution du système au cours du cycle de projection du carreau, on peut avoir une idées de l'évolution des forces mais aussi de leur directions car les angles vont varier. D'où le recul ressenti mais aussi les mouvement latéraux si l'ensemble n'est pas bien équilibré. Mes souvenirs des cours de physique et de RDM sont un peu loin, mais je pense en effet qu'avec le prototype à élastiques proposé dans ce sujet, il y a toutes les condition pour que la puissance (énorme ?) à l'armement se traduise en fait par beaucoup de recul et une perte très importante au niveau du carreau, par ailleurs très lourd. L'empirisme peut aboutir à certains résultats mais un peu de maths et de physique peut s'avérer tout de même utile pour la conception d'un prototype.
  18. Avec un arc, à la libération de corde, il y a principalement (pour ne pas dire exclusivement) une force exercée par le retour des branches dirigée vers l'avant et transmisse à la flèche par la rigidité de la corde. Si on ne tiens pas la poignée de l'arc ou si l'on utilise pas une dragonne, l'arc sera projeté en avant et pas vers l'arrière. C'est je pense la grande supériorité des arcs (+ corde peu élastique) pour propulser une flèche ou un carreau d'arbalète sur les élastiques ou ressorts. Avec un système à élastiques , ce n'est plus du tout la même chose. Principe du lance pierre ou de l'élastique qui casse et que vous prenez dans la tronche. Un ressort comprimé ou étiré, de même qu'un élastique tendu exerce une force identique et de sens opposés à ses deux extrémités. Idem pour un gaz qui se détend (explosion) dans la chambre de combustion (arme à feu, moteur, ...)
  19. Avec des élastiques à la place de la corde et un arc très rigide, je pense que les élastiques exercent à la fois une force vers l'avant qui pousse le carreau et une force vers l'arrière qui pousse l'arbrier. Mais je peux me tromper. Ce n'est pas le cas avec un arc flexible.
  20. En effet, quand on te donne un nom pareil pour la pathologie dont tu souffres, tu as bizarrement plus mal qu'avant. Ce n'était pas le but de mon message. Ce qui est sûr, c'est que tout ce qui concerne les problèmes au niveau des tendons et des articulations, c'est rarement bien sympa et le repos et l'arrêt de l'activité est souvent le meilleur remède. C'est alors le moral qui peut en prendre un coup.
  21. Ce type de douleur me fait penser à une pathologie qui m'avait causé pas mal de soucis, non pas dans le cadre de la pratique du tir à l'arc (je n'étais pas archer à l'époque) mais avec l'escalade. Le nom de cette pathologie est la "Ténosynovite des fléchisseurs des doigts". Comme signalé par Baou dans ses messages précédents, une prise de corde sur la pulpe de la première phalange pourrait expliquer cette pathologie et ce qui est pervers, c'est que la douleur se localise au niveau du pli de l'articulation ce qui incite à ne pas utiliser cette prise de corde pourtant moins traumatisante.
  22. Oui, les spray silicone pour joints peuvent convenir mais éviter de se mettre trop les plumes sous le nez car les vapeurs peuvent être toxiques.
  23. Principe de l'enfonce pieux mais inversé. Est-ce que le coulissement du poids n'abime pas le tube ?
  24. Pour compléter le sujet, les caractéristiques de ce matériaux, le bois, qui passionne certains d'entre nous, dans des domaines différents, ne sont pas figées dans le temps que se soit pendant la durée de vie de l'arbre (avant de devenir le duramen, les mêmes cellules étaient de l'aubier) mais aussi ensuite sous forme de grume, de branche, de billette refendue ou non (conditions de séchage, attaques d'insectes xylophages ou de champignons, phénomène de rétification à la chaleur ou au temps, ...) Tout un ensemble de réactions chimiques mais aussi des actions mécaniques plus ou moins complexes ont lieu au sein de cette "matière" qui peuvent selon les cas la fragiliser ou au contraire la renforcer.
  25. Ma remarque précédente ne remet absolument pas en cause tes propos, comme d'autres dans ce post, concernant le fait qu'une branche comme un tronc d'ailleurs peut être composé d'un "bois" dont la structure et la composition est très complexe et donc cela influe sur ses qualités (en fonction de l'utilisation que l'on souhaite en faire). Je pense que l'on est tous d'accord sur ce point. C'est en effet un problème de vocabulaire inapproprié que je soulignais. Juste à titre d'information (ou de formation) et non pas pour te critiquer. Cela me semble important d'utiliser le "bon vocabulaire", ce qui n'est pas toujours facile si l'on veut se faire comprendre sans ambiguité. Ma remarque aurait pu être la même pour l'adjectif "fibreux" qui est souvent associé à la notion de défaut alors que les défauts ne sont pas liés à la présence de fibres (bien au contraire) mais à la structure et la composition des fibres.
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