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ZOL

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Posts posted by ZOL

  1. Manche à la Chapelle aux Saints samedi et dimanche 30 et 31 juillet.

    Parcours atypique de dix-huit cibles rempli de pièges et sans fléchage.

    Repas atypiques : glaces, haricots, grillades, crêpes, frites n'importe où et n'importe quand

    ... et à l'issu du tir aux propulseur du dimanche matin : concours de tir à l'arc dans l'église du village avec matériel imposé et une bouteille de vin de messe à gagner avant l'apéro.

    Soignez bénis de votre visite.


    http://www.neandertal-musee.org/

    LETTRE-COMPETITEURS.pdf

     

  2. J'ajoute à la demande de Roselyne que les non vaccinés peuvent venir le samedi avec un test de moins de 48 heures et que les autorités nous confient quelques pompiers qui testeront ceux qui  le souhaitent le dimanche matin. Le gel hydroalcoolique est toujours bien venu surtout à usage interne, avec ou sans modération; les cochonailles qui vont avec aussi.

    Le parcours est constitué de douze cibles tirées une seule fois : quatre à l'aller, huit au retour, et de six cibles tirées trois fois ce qui permet, sans tirer trente cibles, d'avoir le sentiment d'une ballade au lieu des trois tours identiques d'un parcours de dix cibles. Ceux qui ont compris expliqueront aux autres....

    Nous proposons pour le dimanche la location de sagaies et propulseur pour des néophytes hésitant à franchir le pas glissant du tir primitif avec la possibilité de garder le matériel définitivement pour un prix dérisoire et le sentiment coupable d'avoir cédé à ses instincts primaires.

    Je n'ai pas la feuille d'inscription sous le clavier mais un mail fera bien l'affaire, ou un coup de fil ,ou un nuage de fumée, un pigeon voyageur ou tout autre moyen de contact que l'on pourra imaginer.

  3. Beaucoup de questions d'un coup, à vrai dire.

    C'est embarrassant  parce que le frêne peut être le moins mauvais, mais cela dépend du frêne... Nous savons par expérience qu"une même essence peut offrir le meilleur ou le pire bois d'arc. A part l'osage et l'hickory qui sont assez fiables à mon sens, les autres bois peuvent être excellents ou médiocres suivant les morceaux dont on dispose. En règle générale : choisis pour la lame de bois quelque chose qui résiste absolument à la traction, n'hésite pas à sacrifier une ou deux lames pour voir à quel niveau d'effort elle(s) casse(nt). Un bois qui résiste bien à la traction est convenable même s'il "suit la corde" et que la traction le déforme car l'essentiel est qu'il ne se brise pas (d'ou l'intérêt de l'osage, de l'hickory, du bambou, du néflier...).

    Pour les siyahs et là encore en " règle générale", ne cherche pas à tout prix un bois très dur mais choisis plutôt la plus grande légèreté possible même au détriment de la solidité que tu pourras compenser en effectuant des pièces en contrecollé (avec oppositions de fibres). Là encore le frêne quoiqu'un peu lourd peut convenir. L' érable est beaucoup  plus intéressant car il est léger, résistant et "prend bien la colle". Je pense qu'un contrecollé  de cinq à sept lamelles de deux  ou trois millimètres proprement réalisé peut convenir même s'il est réalisé en tilleul, aulne, peuplier, bouleau ...

  4. Comment ça "au moins"?

    Ce n'est pas à moi de juger vu que je suis dans la partie, mais nous avons dépassé la soixantaine de tireurs qui semblaient ravis de ce week end ou de ce samedimanche comme disent nos amis québecois. Le jambon que j'avais rapporté d'Espagne, donc le "jamon" a été gagné par Christophe Jamon, ça ne s'invente pas mais ça vaut le coup de le dire. Pour le reste je laisse les survivants se remettre et s'exprimer eux-mêmes.

  5. Je passe mettre mon grain de sel et rejoins l'intervention du MarcoPOLO et celle de Corbeau pour résumé mon propre sentiment :

    Je déconseille d'acheter quoi que ce soit sans essayer, ce n'est pas très prudent.

    Je réprouve avec vigueur les appellations mercantiles faisant référence à d'anciennes cultures d'archers.

    J'ai eu la chance d'essayer un ancien arc tibétain miraculeusement préservé et de décocher quelques flèches avec un mongol plus récent ainsi qu' un coréen neuf, tous les trois en bois/corne/tendon et c'est une expérience émouvante de constater que les sensations de tirs n'ont rien en commun, qu'on touche à trois mondes totalement différents. Comprenez alors mon indignation qu'on nomme "mongol""turc"ou autre, des arcs faits de matériaux modernes qui n'étant pour autant pas tous de la merde en boîte ne méritent pas les appellations qu'on leur attribue pour mieux les vendre et tromper les gens.

  6. Salut Ketene, il est vrai que je ne passe pas souvent, mais il m'arrive de passer aussi sans laisser de marque de passage.

    Bravo pour tes efforts et des erreurs découlent toujours de nouvelles idées : c'est la démarche que j'ai suivi et qui m'a beaucoup instruit.

    Je continue moi aussi à m'interroger et à chercher même si les données de fabrication sont maintenant établies et  plus fiables qu'autrefois.

    Je ne me permettrais pas des remarques et  des conseils après l'aveu de mon absence de certitudes dans la construction des composites et je

    t'encourage à poursuivre et récolter la fierté de tirer avec ce que tu as construit.

  7. Vraiment heureux que tant de participants nous aient félicités pour le parcours ... on voudrait toujours faire mieux.

    Là il a été conçu en fonction du temps qui s'annonçait. Il n'y avait que trois cibles en plein soleil

    (mais une glacière remplie de bouteilles au bout du pré-désert de Gobi).

    On a déjà quelques idées pour utiliser la géographie locale : à voir l'année prochaine...

  8. Plus de tendon, c'est aussi plus de poids donc moins de vitesse. Il est plus judicieux de soigner la pose du tendon plutôt que d'en poser beaucoup : colle pas trop liquide ni trop épaisse, pose dans un lieu chauffé (est lieu trop frais ferait figer la colle trop vite), tendon disposé de façon bien longitudinale quitte à peigner les fibres pour qu'elles soient bien parallèles. J'humidifie le tendon avant de plonger les brins dans la colle et il faut prendre le temps de bien lisser avec les doigts pour une meilleur adhérence  sur le bois préalablement encollé. Je pose en une seule fois ce qui limite la quantité de tendon car en mettre une épaisseur trop grande ferait glisser  l'ensemble du fait de son propre poids. Lorsque le tendon est posé, l'arc est placé en lieu sûr, mais je surveille le séchage pendant plusieurs jours, surtout dans les parties concaves qui méritent beaucoup d'attention puisqu'en en séchant le tendon se rétracte et pourrait se désolidariser du bois dans ces zones délicates.

  9. Salut ! J'arrive tardivement, comme d'habitude.

    Très joli travail et qui me rappelle tant de souvenirs (les morceaux d'if, les questionnement sur les épaisseurs, sur le choix des colles etc...)

    Trop  à dire concernant ton projet, il me faudrait des heures, mais quand même deux ou trois choses dans le désordre :  époxy pour le collage des cornes si tu n'as pas d'autre choix car la seule autre colle utilisable serait la vessie natatoire d'esturgeon, très chère mais supérieure à toute autre colle, et délicate à mettre en oeuvre. C'est ce que j'utilise depuis pas mal de temps et c'est la meilleure colle du monde. Il m'arrive d'utiliser l'époxy pour certaines pièces de bois, mais de moins en moins.

    Les colles de  nerf et de peau conviennent pour le tendon mais je leur adjoins une part de vessie natatoire. Les vessies natatoire de certains poissons de mer de Chine donnent un colle inférieur à celle de l'esturgeon mais supérieur à l'époxy. Lorsque  tout est collé (y compris le tendon), je ne touche plus l'arc pendant deux ans.

    Je te souhaite la réussite et me permettrais volontiers quelques conseils s'ils peuvent présenter un intérêt.

  10. Magnifique organisation, temps merveilleux, c'était un bonheur. Pour la première fois je suis vraiment passé en candidat libre puisque je suis arrivé vers 15 heures (arrivé sur l"A4, je me suis rendu compte que j'avais oublié mon arc et mes flèches : retour maison puis second départ vers Neuilly. Deux heures d'embouteillages avant une sortie ratée au delà de la sortie préconisée. Puis à la faveur de la chaleur accablante et de la léthargie qui l'accompagnait, déambulation aléatoire vers Vincennes (très bel hippodrome), Nogent, Charenton et retour sur l'A4 pour une dernière tentative, fructueuse cette fois-ci.

    Bref j'ai erré d'une cible à l'autre en ne suivant pas le parcours et j'ai pu croisé nos charmants concurrents avec lesquels j'ai pu faire un brin de causette.

    Finalement, c'est pas mal de venir et de tirer sans participer, se planter à une cible et voir passer tout le monde. Vu mes scores, il reste au moins le plus plaisant

    dans les manches : les retrouvailles.

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  11. Alors là, je m'en remets pas... Je savais bien que les humains étaient capables de folies, mais on bat les records avec ce crabe géant (on dirait une carapace de vieux crabe...) Puis finalement comme on voit le géorgien écrit, y a une cohérence ... dans le bizarre.

  12. Il est très délicat d'interpréter la pièce  présentant Mitrhadate, on ne peut qu'échafauder de manière hasardeuse  ...

    Ce que je m'empresse de faire.

    Peut-on associer la posture à une offrande quand la position du visage (pour ce qu'on peut en deviner) semble tournée

    vers ce qui serait l'offrande et non vers celui qui en serait honoré, ce n'est pas forcément ce qu'on ferait  à sa place,( mais je ne suis pas à place).

     Cette attention porté à l'arc pourrait donner à penser qu'il est vraiment intéressé par l'état de l'arc.

    Ensuite la présence de la flèche, peut avoir une explication qui ne vaut peut-être pas une bille :

    Si la flèche (ou n'importe quel morceau de bois rectiligne) est placée près de l'arc et tenue parallèlement à la corde, la perception du déséquilibre des branches de l'arc est plus lisible. Quand le band de l'arc  est important, ce déséquilibre n'est pas forcément très visible, il peut être léger et placer la flèche comme je l'ai décrit reviendrait à "ramener la corde contre la poignée" pour mieux évaluer les courbes des lames de l'arc.

    Cependant je peux aussi bien infirmer cette hypothèse en concédant que, contrairement à un arc monoxyle qui nécessite un bon équilibre pour ménager les efforts des branches et préserver l'arc de la rupture, je pense résolument que le déséquilibre d'un arc composite a peu d'importance dans son utilisation.

    Pour finir, je ne crois pas que n'importe qui pouvait se construire un arc composite efficace au combat : c'est absolument impossible.

    Le processus d'élaboration est bien trop complexe et les matières premières dont la qualité nécessite la plus haute exigence trop délicates à trouver.

  13. Bonsoir à tous,

    J'arrive un peu tard dans la discussion mais l'envie est grande de mettre mon grain de sel tant les arcs composites me deviennent familiers :

    Comme Pedro, avant même de lire la question de fond, il m'a tout de suite sauté aux yeux que l'archer vérifie l'équilibre de l'arc,

    s'assurant de sa symétrie qui peut être corrigée par l'exercice d'une pression sur la lame la moins courbée.

    Ce geste est automatique dès que l'arc est encordée. En revanche une question me vient tout de suite : quelle curieuse idée de représenter

    un archer dans cette situation sur une pièce de monnaie... Là, je ne comprends pas bien...

  14. Je ne suis pas spécialiste du bambou mais en dehors du fait que la chaume semble avoir été effectivement stockée dans l'humidité,

    on utilise traditionnellement le bambou après l'avoir passé au four.

    At Hoang, grand collectionneur d'arcs composites était très instruit et il m'avait expliqué que le passage à la chaleur (même directe)

    faisait suinter une espèce de "résine" (même si le terme est impropre) et qu'après ce traitement, le bambou gagnait une élasticité

    et une résistance remarquables. Tu ne risques pas grand chose à expérimenter ce traitement. Il ne s'agit pas de brûler, bien sûr

    mais de chauffer fortement jusqu'à voir apparaître cette espèce de sève collante à la surface du bambou.

  15. Ce que j'en pense très sincèrement, c'est qu'un arc n'est pas un objet quelconque qui peut être réparé,

    c'est un objet vivant en tension et en harmonie que de violents traumatismes condamnent définitivement.

    J'ai moi même détruit deux arcs que des copains m'ont rendus pour être réparés. Je ne les en avais pas dissuadés

    mais je leur présenterai des arcs neufs en remplacement des leurs. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas réparer,

    mais cela de remet jamais l'arc dans son état d'origine.

  16. Je suis tétanisé d'effroi : Il fait des arcs avec de la corne contrecollée sur une âme en fibre de verre ?

    Y en a qui osent tout comme disait quelqu'un, c'est même à ça qu'on les reconnaît...

    La réflexion de Corbeau est judicieuse (collage) encore que la compression ne soit maximale

    qu'à condition que les deux éléments de cornes soient parfaitement aboutés et que la cassure

    soit parfaitement perpendiculaire.

    C'est trop tard mais j'aurais opté pour un trait de scie sur la cassure et l'insertion d'une pièce d'os comme

    c'est traditionnellement fait à la rencontre des deux lames de corne derrière la poignée.

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